Léo (buvant une gorgée) :
— Pourquoi tu ne l’as pas fait alors ?
Adrien
Adrien (regard fixe sur son verre) :
— Parce que tu es jeune. Parce que moi, je suis déjà passé par les feux, les ruines, et les reconstructions. Et toi, tu mérites quelque chose de clair. Pas un homme avec ses valises à moitié ouvertes.
Léo
Léo (le regardant intensément) :
— Et si je veux les ouvrir, ces valises ? Une par une. À mon rythme.
Adrien leva les yeux, surpris par cette maturité inattendue. Léo n’était pas un garçon naïf. Il avait peut-être moins vécu, mais il ressentait tout avec une intensité désarmante.
Adrien
Adrien :
— Ce n’est pas rien, ce que tu dis.
Léo
Léo (souriant, un peu nerveux) :
— Et ce n’est pas une déclaration non plus. C’est… un début. Si tu veux.
Adrien hocha la tête lentement.
Ils finirent par s’installer côte à côte sur le canapé, feuilletant le carnet de croquis d’Adrien. Il y avait des esquisses de bâtiments, des visages, et… un dessin. C’était Léo, de profil, accoudé au comptoir du café, en train de rire.
Léo
Léo (étonné) :
— Tu m’as dessiné ?
Adrien
Adrien (d’un ton bas) :
— Je t’ai regardé avant même de te parler. Et j’ai pas arrêté depuis.
Ce soir-là, il n’y eut ni baiser, ni précipitation. Juste deux présences côte à côte, qui commençaient à se faire confiance.
Et parfois, c’est le silence partagé qui dit tout.
Comments
paulina
Incroyable rebondissements! 🔥
2025-05-01
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