Léo (ouvrant le carnet, montrant sa phrase) :
— J’ai eu peur aussi. Mais j’ai écrit quand même.
Adrien
Adrien lut la phrase, puis releva les yeux vers lui. Lentement. Silencieusement. Il sourit.
Adrien
Adrien (d’une voix basse) :
— Alors, reste dîner. On parlera. Ou pas. On verra.
Adrien
Léo entra. Ce n’était pas une déclaration. Ni une promesse.
Mais c’était une porte ouverte.
L’intérieur de la maison d’Adrien ressemblait à lui : calme, épuré, chaleureux. Quelques plantes, des étagères bien rangées, et sur une table en bois brut, un carnet de croquis à moitié ouvert.
Léo posa son sac, maladroitement.
Adrien
Adrien (en souriant doucement) :
— Tu veux boire quelque chose ? J’ai du thé, du vin, ou… de l’eau plate, version 5 étoiles.
Léo
Léo (riant un peu) :
— De l’eau plate, très bien. Mais servie par toi, ça vaut bien cinq étoiles.
Ils s’assirent, chacun avec son verre, à distance raisonnable. Le silence n’était pas gênant. Il avait un poids, mais aussi une beauté.
Adrien
Adrien :
— Tu sais, je ne suis pas un homme qui aime courir après les choses. Mais j’ai eu du mal à ne pas venir au café.
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Kami
Ça m'a coupé le souffle
2025-04-30
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