Léo (en riant un peu, touché) :
— J’ai pas encore trouvé ce que je veux dessiner, c’est ça le problème.
Léo
Adrien
Adrien :
— Parfois, on ne le trouve pas seul.
Adrien
Les jours passaient, leur complicité devenait naturelle. Adrien parlait peu de lui, mais Léo avait appris qu’il était architecte d’intérieur, revenu à Montpellier après dix ans à Paris.
Un soir d’août, après la fermeture, Adrien attendait Léo dehors. Il lui tendit un petit carnet noir, relié en cuir.
Adrien
Adrien :
— Tiens. Un cadeau.
Léo
Léo (touché) :
— C’est pour quoi faire ?
Adrien
Adrien (sourire discret) :
— Pour noter ce que tu ne dis jamais. Ou dessiner ce que tu ressens. J’ai pensé que tu pourrais y mettre ce que tu veux. Et si jamais t’as envie de dîner un soir… ce carnet connaît déjà le chemin.
Léo le regarda un instant, figé, le cœur battant plus fort.
Léo
Léo (doucement) :
— Et s’il ne connaît pas encore les bons mots ?
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