La fumée des feux d’artifice orange s’effiloche lentement, comme une barbe à papa qui fond sous la pluie.
La place de Kabocha-Ville est un vrai chaos joyeux :
• Des gamins courent après des confettis volants.
• Des sorcières âgées applaudissent avec leurs cannes en sucre d’orge.
• Le stand de pommes d’amour a explosé : tout le monde est collé.
Au centre, la mégacitrouille-clown s’est figée comme une statue vivante.
Sa bouche béante forme un tunnel illuminé de guirlandes en pépins.
Dedans : six trônes en pépins géants, sculptés avec des visages grimaçants.
Sur chaque trône : une mini-citrouille, redevenue petite, mais sérieuse comme jamais.
Le maire-vampire monte sur l’estrade en titubant (ses chaussures sont collées au slime).
Il brandit un micro en os de poulet :
« CITOYENS DE KABOCHA-VILLE !
LE MOMENT EST VENU !
LE CONCOURS DU MEILLEUR COSTUME D’HALLOWEEN !
RÈGLE UNIQUE : FAIRE RIRE OU EFFRAYER LE JURY ! »
Il claque des doigts.
CLIC !
Six petits chapeaux de jury en carton doré tombent du ciel et se posent sur les mini-citrouilles.
L’une d’elles reçoit un marteau en guimauve avec un ploc mou.
Une autre se coiffe d’un monocle en bonbon dur.
La dernière sort un carnet de notes en écorce de citrouille.
Léo, encore essoufflé, chuchote à Tom :
« Elles nous testent. Si on rate, on finit en compote. »
Tom, les yeux brillants :
« Ou en garniture de tarte. Mais on va les faire fondre de rire. »
Les Mini-Maudites s’alignent en rang d’oignons, balais à la main.
Lili ajuste son chapeau trop grand.
Zoé feuillette son grimoire collant.
Mia répète ses larmes de crocodile.
Nina fait craquer ses doigts.
Sasha signe : prêtes.
Le maire :
« PREMIER CONCURRENT : LES MINI-MAUDITES ! »
NUMÉRO DES FILLES
Lili claque des doigts.
POUF !
Un nuage de fumée rose.
Les cinq sorcières se transforment en danseuses de cabaret citrouille :
• Jupes en feuilles orange.
• Collants à rayures bonbon.
• Chapeaux en forme de lanterne.
Musique magique : un air de « Thriller » version kazoo.
• Lili lance des citrouilles-confettis qui explosent en serpentins arc-en-ciel.
• Zoé lit un sort : les serpentins deviennent papillons fluo qui volent en formation.
• Mia verse des larmes arc-en-ciel (fausses, mais ultra réalistes).
• Nina tape dans une mini-citrouille comme un ballon de foot : elle rebondit et marque un but dans la bouche du maire.
• Sasha signe une chorégraphie muette mais hilarante : elle mime une citrouille qui accouche d’un fantôme.
Le public hurle de rire.
Les juges-citrouilles tapent leurs petites mains.
L’une rote un « 8/10 » en bulles.
Une autre lève une pancarte : « Joli, mais pas assez orange ! »
Lili salue, fière.
« À vous, les garçons ! »
NUMÉRO DES FRÈRES
Léo et Tom poussent un chariot de farces bringuebalant :
• Faux bras qui se détachent.
• Pétards en forme de bonbons.
• Un faux fantôme (le chat du voisin, peint en blanc, qui miaule « boo »).
Léo :
« Mesdames, messieurs, citrouilles et bonbons !
Préparez-vous à la blague qui fait trembler les tombes ! »
Tom sort un miroir magique rond, bordé de pépins lumineux.
Il le pointe vers les juges-citrouilles.
BLAGUE ULTIME : LE MIROIR DES RIDICULES
Le miroir reflète les citrouilles…
…mais déformées en versions absurdes :
Une avec lunettes de grand-mère et un châle en laine.
Une en tutu rose qui fait des pointes.
Une qui fait du yoga, jambe en l’air.
Une débardeur « I ♥ CAROTTES ».
Une avec bigoudis et masque de beauté en pulpe.
Une qui chante l’opéra en fausset.
Les juges-citrouilles éclatent.
Elles pleurent des graines.
L’une tombe de son trône.
L’autre rote des bulles de rire.
SCORE : 10/10 !
Le marteau en guimauve tombe.
DING ! DING ! DING !
Le maire, la bouche pleine de citrouille-ballon :
« LES FRÈRES FARCEURS GAGNENT ! »
MAIS…
Les six juges-citrouilles se lèvent d’un bond.
Elles grandissent.
Retour à la taille géante, bouches béantes.
Lili : « Elles vont nous bouffer ! »
Zoé : « C’était un piège ! »
CLIFFHANGER :
La plus grosse ouvre sa bouche comme un four…
Et crache la coupe en bonbon.
Mais la coupe est vivante.
Elle parle d’une voix mielleuse :
« Vous avez gagné la blague…
…mais la règle n’est pas finie.
Pour sceller la victoire,
une dernière blague.
Pour la septième. »
Au centre de la place, une septième pousse noire surgit du sol.
Elle est minuscule.
Mais elle rit déjà.
« Hihihi… votre tour. »
À suivre….
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