le vie continue

Quelques jours après la défaite, la nouvelle tombe. Le club de basket du collège est dissous. Pas assez de moyens, pas assez de résultats, pas assez de soutien. Juste… pas assez. On l’apprend dans un mail froid, impersonnel. Même pas un mot du principal.

Je relis le message encore et encore, espérant qu’il changera. Mais non. C’est fini. Plus d’équipes. Plus d’entraînements. Plus de matchs. Finalement plus rien.

Je reste là, sans voix. J’ai mal au ventre, comme si on m’avait arraché un truc important. J’avais mal après la défaite, ouais. certe mais j'étais déterminé a continuer de m'entraîner avec force. Mais là… c’est pire. Là, c’est comme si on me disait que mon rêve ne valait rien. Que mon rêve était désormais fini. Que je n'attendrai jamais le sommet.

Mais je ne peux pas laisser tomber. J’y arrive pas. Et je ne ferai pas.

Alors je continue. Seule.

Je sors tous les soirs sur le vieux terrain en béton derrière chez moi. Il est bancal, y’a des lignes effacées, un seul panier, rouillé et un peu tordu. En plus il fait sombre ce n'est pas pratique. Mais je m’en fiche. J’y vais. Je dribble, je tire, je recommence. Encore et encore. Même sous la pluie. Même quand je n'est pas le droit. Même quand mes bras brûlent. Même quand j’ai envie de pleurer. Même si je suis seule.

Et puis, un jour, une fille du club féminin m’aperçoit. Elle s’appelle Lina. Elle me regarde m’entraîner un moment, puis elle s’approche.

— T’as du feu dans les mains, toi. Tu veux t’entraîner avec nous ?

Je suis surprise. Je hoche la tête sans réfléchir. Et le lendemain, je débarque à leur entraînement. Je stresse un peu.

Au début, je me sens pas à ma place. Elles se connaissent toutes, elles sont rapides, techniques, puissantes. Mais elles m’acceptent. Elles me passent la balle, me crient des conseils, m’encouragent. Et moi, je donne tout. Je donne tout ce que j'ai parce qu'il le faut.

Petit à petit, je m’intègre. Je progresse. Je deviens plus précise, plus rapide. Je trouve ma place. Je m'intègre.

Je suis toujours triste que le club du collège soit mort. Mais ici, je retrouve un peu ce que j’avais perdu : l’envie, l’équipe, le jeu, la rapidité, la solidarité, les paniers enfaite tout ce qui me fait vibrer.

le dernier soir avant les vacances, après l’entraînement avec les filles, alors que tout le monde est parti, je reste un peu. Le gymnase est vide, silencieux. Je m’assois sur le banc, le ballon contre moi. Je regarde le panier, seul au bout du terrain.

Je repense à tout ce chemin, à ce qu’on a perdu, à ce que j’ai retrouvé.

Je me lève. Je prends une dernière balle. Je m’aligne. Je respire. Je tire.

Swish.

Je souris.

Un jour, je le sais, ce tir comptera. Ce tir changera tout.

Et ce jour-là… je serai prêt. Parce que même seul, même tombé, j’aurai continué à jouer.

Et je le sais, au fond de moi : peu importe avec qui je joue, ou dans quel circonstance. Tant que je suis sur un terrain, le ballon entre les mains, je suis à ma place.

Et je ne suis pas prêt de lâcher. De voir mon rêve s'évanouir. Jamais.

je vais tout faire pour continuer le basket au lycée et c'est en fonction de ça que je vais choisir mon futur lycée car après ses vacances je serai au lycée et je serai à la hauteur, je gagnerai les nationales.

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