CHAPITRE II : UN RIDEAU DE SUSPENSE

28-L'attente fut brève, un soupir à peine

perceptible dans le tourbillon incessant de

la ville. Daniel et Mariane, le duo que l'on

croyait peut-être séparé par le temps ou les

divergences, se retrouvèrent une fois de

plus face à face, les regards chargés d'une

détermination commune. L'ombre du

"Loup", ce nom qui murmurait la peur et le

mystère, les avait rappelés à l'ordre.

L'enquête s'annonçait ardue, semée

d'embûches et de fausses pistes, mais

l'urgence était palpable. Chaque seconde

comptait pour démasquer celui qui se

cachait derrière ce surnom sinistre. Leur

collaboration, autrefois forgée dans le feu

de l'action, devait renaître de ses cendres.

Le Loup attendait, tapi dans l'ombre, mais

Daniel et Mariane étaient prêts à le traquer

sans relâche, unis par un objectif unique :

rétablir la justice et apaiser les craintes.

29-Une semaine plus tard, le téléphone de

Daniel vibra, annonçant l'appel de Mariane.

"J'ai une liste de suspects potentiels pour

l'affaire du Loup," annonça-t-elle, sa voix

trahissant l'excitation mêlée à l'appréhension. Daniel, soulagé de voir

l'enquête progresser, répondit avec un

enthousiasme contenu, "C'est une

excellente nouvelle, Mariane. Chaque piste

est précieuse. Je suis impatient de voir ce

que tu as déniché." L'espoir renaissait,

ravivant la flamme de leur détermination à

démasquer celui qui terrorisait la ville. Leur

collaboration, pilier de cette traque, se

renforçait à nouveau.

30-"Retrouvez-moi chez moi, Daniel, j'ai

besoin de tes lumières pour décortiquer

tout ça," lança Mariane, l'urgence palpable

dans sa voix. Daniel, sans hésiter,

acquiesça. L'idée de plonger à nouveau

dans les méandres de cette affaire le

galvanisait. Il quitta son appartement,

déterminé à faire la lumière sur les

découvertes de Mariane. Le centre-ville

l'attendait, là où Mariane avait établi son

quartier général. Il prit le bus, les rues

défilant devant ses yeux comme un résumé

accéléré de leur enquête. Chaque arrêt,

chaque visage croisé, lui rappelait

l'importance de leur mission. Il fallait arrêter

le Loup, et pour cela, il était prêt à tout

analyser, disséquer, jusqu'à l'aube s'il le

fallait.

31-Alors que Daniel s'installait

confortablement dans le salon de Mariane, il

l'interrogea sur l'avancement de ses

recherches. Mariane, les yeux brillants

d'excitation, lui annonça qu'elle avait enfin

une liste de suspects potentiels. Au sommet

de cette liste se trouvait William, le prodige

du campus. Bien que sa réputation

académique soit irréprochable, des rumeurs

persistantes laissaient entendre qu'il menait

des activités louches en dehors de

l'université. Mariane expliqua que ce

contraste frappant entre son image

publique et les soupçons qui planaient sur

lui en faisait un suspect particulièrement

intéressant à explorer. Elle était déterminée

à découvrir la vérité sur William et à

déterminer s'il était réellement impliqué

dans des activités illégales.

32-"Alors, nous avons réduit la liste à deux

suspects," commença Mariane, sa voix

portant le poids de l'enquête. "Le premier

est Bill Smith. Un passé trouble, c'est le

moins qu'on puisse dire. Il a eu un casier

judiciaire pour meurtre, bien qu'il ait été

acquitté plus tard. Cela le rend très suspect,

sachant qu'il pourrait recommencer."

Mariane fit une pause, puis continua,

"Ensuite, il y a Joe. Personne n'a

d'antécédents comme Bill, mais il a

certainement une réputation. Les gens

parlent sans cesse de ses méfaits à

Peaghton. On dirait qu'il était toujours au

mauvais endroit au mauvais moment, ou

qu'il était la cause du mauvais moment. Ni

l'un ni l'autre n'est un prix, mais nous

devons déterminer lequel est le plus

susceptible d'être coupable."

33-« Mariane, je dois dire que je suis

impressionné par la direction que prennent

nos recherches. Les théories que nous

avons élaborées semblent solides et bien

étayées. Avec ces pistes, nous pouvons

enfin cibler des suspects potentiels dans

l'affaire du loup. C'est un tournant majeur,

car jusqu'à présent, nous étions un peu

dans le brouillard. Maintenant, nous avons

des pistes concrètes à explorer, des alibis à

vérifier, des motifs à comprendre. Je suis

convaincu qu'en concentrant nos efforts sur

ces suspects, nous allons finir par

démasquer le coupable. C'est le moment

d'intensifier nos efforts et de ne rien laisser

au hasard. L'enquête avance enfin, et c'est

grâce à ton travail acharné. »

34-Daniel a réuni l'équipe. La prochaine

étape, dit-il avec un calme déterminé, est

d'appréhender les trois suspects. Mais pas

de descente spectaculaire. Il insiste sur la

délicatesse. Chaque homme doit être

approché avec une prudence calculée, une

main de fer dans un gant de velours.

L'objectif n'est pas de les effrayer ou de les

pousser à la clandestinité, mais de les

amener à révéler la vérité, même

inconsciemment. Il faut créer une

atmosphère de confiance, les amener à se

confier, à laisser tomber leur garde. Chaque

interrogatoire sera un exercice de

psychologie, une danse subtile de

questions et de réponses, conçue pour

démasquer le loup qui se cache parmi eux.

L'équipe doit garder à l'esprit qu'un faux

pas pourrait faire basculer toute l'enquête.

35-« Daniel, c'est bon, j'ai pigé le plan », dit

Mariane, un sérieux nouveau dans le regard.

Daniel fronça les sourcils. « Écoute,

Mariane, il faut que tu sois prudente. C'est

beaucoup plus risqué qu'on ne le pense ».

Mariane hocha la tête, son expression ne

faiblissant pas. « Je suis consciente des

risques, Daniel. Je sais que c'est grave,

mais je suis prête. Je ferai très attention, je

te le promets. » Elle posa sa main sur la

sienne, un geste silencieux qui en disait

long sur sa détermination. Daniel soupira,

inquiet, mais il savait qu'il ne pourrait pas la

dissuader. Le plan était en marche.

36-Le café fumait encore dans leurs tasses

vides, témoin silencieux de leur échange.

L'heure était venue de se séparer, chacun

reprenant le fil de sa propre existence. Un

hochement de tête, un sourire bref, et ils se

levèrent. L'un, avec une détermination

nouvelle dans le regard, se dirigea vers

l'est, là où ses ambitions l'attendaient, prêt

à affronter les défis avec une énergie

renouvelée. L'autre, le pas plus lent,

emprunta le chemin de l'ouest, emportant

avec lui les souvenirs de cet instant

partagé, les paroles échangées résonnant

encore dans son esprit. Leurs routes

divergeaient, mais le bref croisement avait

laissé une empreinte, une étincelle qui,

peut-être, illuminerait leurs parcours

solitaires.

37- Suivant son instinct, Mariane part

interroger Willian sur les tristes événements

qui se déroulent sur le campus.« William, je

suis vraiment troublée par ce qui se passe

sur le campus. Ces crimes... qu’en penses-

tu ? » demanda Marianne, le regard sombre.

William leva les yeux, une lueur

d’inquiétude voilant son visage. « C’est

abominable, Marianne. Je n’arrive pas à

comprendre comment de telles atrocités

peuvent se produire ici, dans un lieu censé

être un sanctuaire du savoir et de la

sécurité. » Il marqua une pause, avant de

reprendre d’une voix plus basse : « J’ai

peur que l’atmosphère se dégrade encore.

On dirait que quelque chose de mauvais

s’est emparé de cet endroit. » Marianne

acquiesça, un frisson lui parcourant

l’échine. « Moi aussi, je ressens cette

menace. Il faut que ça cesse. »

38-« Marianne, je dois t'avouer que cette

affaire me révulse. Ces meurtres... il n'y a

aucune élégance, aucune finesse. C'est

d'une vulgarité affligeante. Chaque jour ici

me pèse un peu plus. Heureusement, mon

départ est imminent. Je ne supporte plus

cette atmosphère pesante, ces discussions

macabres. J'ai hâte de retrouver un

environnement plus sain, plus propice à

l'épanouissement de mon esprit. J'espère

que tu comprends mon besoin de

m'éloigner de cet endroit. » William soupira,

visiblement soulagé à l'idée de quitter

bientôt les lieux.

39-« William, si ce que tu dis est vrai, alors

je comprends mieux ton ressenti. Je n'avais

pas réalisé à quel point mes actions

pouvaient t'affecter. Je suis sincèrement

désolée si je t'ai blessé ou fait sentir

négligé. Ce n'était jamais mon intention.

J'apprécie que tu aies eu le courage de me

parler de tes sentiments. Cela me montre

que tu tiens à notre relation. J'ai besoin de

temps pour réfléchir à ce que tu m'as dit et

à la façon dont nous pouvons avancer. Je te

recontacterai bientôt. »

Elle se retourne et s'éloigne, le laissant seul

avec ses pensées.

40-Mariane quitta les lieux, le cœur partagé

entre un soulagement fragile et une

inquiétude tenace. Les paroles de William

résonnaient dans son esprit, un mélange

d'espoir et d'ambiguïté qui troublait sa

détermination. Elle s'éloigna, les pas

hésitants, se demandant si elle prenait la

bonne décision. Le soleil couchant projetait

de longues ombres sur son chemin,

amplifiant le sentiment d'incertitude qui

l'envahissait. Chaque pas la rapprochait de

son but, mais l'éloignait aussi peut-être

d'une vérité qu'elle redoutait de connaître.

Elle se promit de rester forte, de faire

confiance à son instinct, mais les mots de

William persistaient, semant le doute dans

son esprit et obscurcissant son horizon.

41-Daniel Hiller, rongé par l'incertitude,

décida de rendre visite à Oliver Marsh. Le

mystère autour de Bill le hantait, et il

espérait qu'Oliver pourrait éclaircir

certaines zones d'ombre. Il prit la route, le

cœur battant, imaginant toutes sortes de

scénarios. Lorsqu'il arriva devant la maison

d'Oliver, il hésita un instant avant de

frapper. La porte s'ouvrit, révélant un vieil

homme au regard perçant. Daniel se

présenta et expliqua la raison de sa visite.

Oliver l'invita à entrer, et ils s'installèrent

dans le salon. Daniel posa ses questions

avec prudence, essayant de ne pas

brusquer Oliver. Ce dernier prit le temps de

répondre, distillant des informations

fragmentaires sur Bill, son passé, ses

motivations. Chaque révélation était comme

une pièce de puzzle qui venait s'ajouter à un

tableau complexe et troublant.

42-« Daniel, il faut qu'on parle de Bill. C'est

un étudiant brillant, tu sais, avec un

potentiel incroyable. Malheureusement, il

traverse une période très difficile. Certains

étudiants le harcèlent depuis des mois. Au

début, il essayait d'ignorer, de se concentrer

sur ses études, mais ça a empiré.

Récemment, il y a eu une altercation... Une

bagarre. Bill voulait juste se défendre,

mettre fin à ce harcèlement, mais les

choses ont mal tourné. Très mal. Dans la

mêlée, il a accidentellement blessé un autre

étudiant. Malheureusement, la blessure était

mortelle.

43-Oliver prit Daniel à part, la gravité se

lisant sur son visage. "Daniel, il faut que tu

saches. Suite à la bagarre, les choses ont

dégénéré. Bill Smith a été arrêté. Les

preuves étaient accablantes. Il avait été

juger et, selon toute vraisemblance,

reconnu coupable de meurtre. On parlait

d'une peine d'au moins trois ans de prison."

Un silence lourd s'installa, brisé seulement

par le souffle coupé de Daniel. Après un

moment, il releva les yeux vers Oliver, un

mélange de choc et de gratitude dans le

regard. "Merci, Oliver. Merci de m'avoir dit la

vérité. Je sais que ce n'était pas facile, mais

j'avais besoin de savoir."

44-Suite aux informations qu'Oliver Marsh

lui a fournies, Daniel Hiller compose le

numéro de Don Branston. Le téléphone

sonne et Daniel, impatient, demande à Don

depuis combien de temps cette série de

meurtres terrifie le campus de Peaghton. La

voix grave de Don répond: "Cela fait

environ un an, Daniel." Un éclair d'espoir

traverse l'esprit de Daniel. "Je crois que j'ai

une piste, Don. Quelque chose qui pourrait

nous mener droit au loup," annonce-t-il, le

ton empreint de détermination. Don

Branston, intrigué, l'encourage à explorer

cette intuition : "Poursuis cette idée, Daniel.

C'est peut-être ce dont nous avons besoin."

Après cet échange bref mais crucial, Don

raccroche, laissant Daniel avec l'énergie et

l'espoir renouvelés pour continuer son

enquête.

45-Après avoir examiné attentivement le

calendrier des événements et les

témoignages, Daniel a été frappé par une

incohérence troublante. Les crimes avaient

été commis à des moments précis, et il s'est

rappelé des notes qu'il avait prises sur

l'emploi du temps de Bill Smith. Il a

rapidement accédé aux données de

surveillance et aux informations de

présence, recoupant méticuleusement les

allées et venues de Smith avec les moments

critiques des délits. L'évidence est devenue

accablante : Smith était hors du campus au

moment précis où les crimes ont été

commis. Le cœur lourd, mais avec un

sentiment de devoir, Daniel a retiré Bill

Smith de la liste des suspects. Il restait

encore beaucoup de travail à faire pour

retrouver le véritable coupable, mais il était

soulagé d'avoir évité une erreur potentielle.

46-Daniel composa le numéro de Mariane, le

cœur battant légèrement. Après quelques

sonneries, elle décrocha. « Mariane, c’est

Daniel. Comment vas-tu ? » Il y eut un bref

silence. « Bien, Daniel. Que puis-je faire

pour toi ? » Daniel prit une profonde

inspiration. « Je me demandais si tu serais

d’accord pour que nous nous revoyions

dans une dizaine de jours. J’ai réfléchi à

l’enquête, et je pense qu’il serait utile que

nous fassions le point ensemble. » Mariane

hésita un instant. « D’accord, Daniel. C’est

une bonne idée. Appelle-moi quand tu auras

une date précise. » Un sourire se dessina

sur le visage de Daniel. « Parfait, Mariane.

Je te remercie. À bientôt, alors. » « À

bientôt, Daniel », répondit-elle avant de

raccrocher.

47-L'atmosphère était lourde dans la

chambre de Daniel. L'éjection de Bill Smith

du tableau des suspects avait sonné

comme un coup de tonnerre. L'inspecteur

Daniel fixa le tableau, son regard se posant

sur les deux photos restantes : Joe et

William. La tension était palpable, il savait

que le coupable se trouvait parmi ces deux

hommes. Joe, l’étudiant discret, et William,

le studieux étudiant , deux profils

diamétralement opposés. L'enquête avait

pris une tournure décisive. Chaque détail,

chaque alibi, chaque témoignage allait être

scruté à la loupe. L'ombre du doute planait

sur eux, les dés étaient jetés, le jeu pouvait

commencer. Le temps pressait, la vérité

devait éclater, et l'inspecteur était déterminé

à démêler les fils de cette affaire complexe

jusqu'à son dénouement.

48-Daniel, suivant la même tactique que

Mariane avec Willian, décida d'approcher

Joe .Daniel errait dans les allées

silencieuses de la bibliothèque du campus

quand il aperçut Joe, assis seul dans un

coin tranquille, absorbé par un livre. Un

sourire illuminant son visage, Daniel

s'approcha et lança : « Salut Joe ! » Il fit une

pause, puis se présenta : « Je suis Daniel,

ton camarade de classe en [Nom du

cours]. » Joe leva les yeux, un éclair de

reconnaissance traversant son regard.

« Daniel, bien sûr, je te reconnais »,

répondit Joe. Il referma son livre, marquant

la page avec un marque-page improvisé.

Avec un geste invitant, il ajouta : « Installe-

toi, Daniel. Profitons-en pour discuter un

peu. » Daniel, heureux de cette invitation,

tira une chaise et s'assit, prêt à engager.

49-Avec un sourire amical, Daniel engagea

la conversation, feignant l'innocence. Il

commença par des banalités, le temps, les

cours, le match de la veille, pour créer une

atmosphère de confiance. Puis,

subtilement, il glissa quelques questions

sur l'ambiance générale sur le campus, les

rumeurs qui circulaient, tout en observant

attentivement les réactions de Joe. Il

espérait que, comme Willian, Joe se

laisserait aller à quelques confidences,

révélant des informations cruciales sur les

événements mystérieux qui perturbaient la

vie du campus.

50-Joe regarda Diams avec une expression

mélancolique. « C’est vraiment triste de voir

autant de personnes disparues, » dit-il, la

voix chargée d’émotion. « Chaque jour, les

nouvelles nous rappellent la fragilité de la

vie, et cela me touche profondément. Mais

pour ne pas me laisser submerger par cette

tristesse, j’ai décidé de me concentrer sur

mes études. Plonger dans mes livres et mes

projets me permet d’échapper, ne serait-ce

qu’un instant, à cette réalité douloureuse.

Chaque page que je tourne, chaque concept

que j’apprends, devient une échappatoire,

une manière de rendre hommage à ceux qui

ne sont plus là. Je crois que c’est en

avançant, en construisant notre avenir, que

nous pouvons honorer leur mémoire. »

51-Daniel regarda Joe avec une intensité

nouvelle, ses yeux cherchant à capter

l'essence de ses mots. "Je comprends ce

que tu ressens, Joe," dit-il d'une voix calme,

mais ferme. "Tes paroles résonnent en moi,

comme un écho lointain qui finit par trouver

son chemin vers la surface." Il marqua une

pause, réfléchissant à l'impact de cette

confession. "Il est temps pour nous de

prendre des chemins différents, mais sache

que je n'oublierai jamais notre discussion "

Avec un léger sourire, Daniel fit un geste de

la main, une invitation discrète à partir.

52-Alors que Daniel se préparait à partir,

Joe l'interpella d'une voix ferme mais

empathique. "Daniel, avant que tu ne partes,

laisse-moi te transmettre une leçon de vie

essentielle. Tant que l'homme choisira

d'employer la violence au lieu des mots, la

paix restera un rêve lointain. Chaque acte

violent engendre une réaction; la haine se

propage comme une traînée de poudre, et la

souffrance devient un cycle sans fin. La

véritable force réside dans la capacité à

dialoguer, à écouter et à comprendre l'autre.

Si nous souhaitons vraiment mettre un

terme à cette spirale destructrice, c'est par

la communication et la négociation que

nous devons avancer. Ne laisse pas la

colère guider tes actions, mais laisse plutôt

la sagesse et l'empathie éclairer ton

chemin."

53-Daniel, touché par les nobles paroles de

Joe, lui adressa un sourire reconnaissant.

"Merci, Joe, pour cette sagesse. Tes mots

résonnent en moi et me rappellent

l'importance de la paix." Après un dernier

échange de regards, il quitta la

bibliothèque, son esprit toujours en

ébullition. Sa détermination à démasquer le

loup qui semait la terreur dans la

communauté ne faiblissait pas. Daniel

savait que la clé de son enquête résidait

dans l'écoute attentive des murmures et des

secrets des habitants. Chaque détail

comptait, chaque indice pouvait le

rapprocher de la vérité. Alors qu'il arpentait

les rues, il se promettait de rester fidèle à

ses principes, cherchant la justice sans

céder à la tentation de la violence.

54-Neuf jours s'étaient écoulés depuis leur

dernière rencontre, et l'heure du rendez-

vous tant attendu approchait. Daniel

ressentait un mélange d'excitation et de

nervosité. Il savait que chaque instant

passé à attendre ne faisait qu'amplifier son

impatience. Dans un élan de détermination,

il prit son téléphone et composa le numéro

de Mariane. Quand elle répondit, sa voix

douce et familière apaisa ses pensées.

"Salut Mariane, c'est Daniel. J'aimerais te

voir demain au parc, à dix-sept heures, si tu

es disponible." Il pouvait presque entendre

son sourire à travers le téléphone. Après un

court échange, elle accepta avec

enthousiasme. Daniel raccrocha, le cœur

léger, prêt à découvrir ce que cette

rencontre réservait, espérant que ce

moment marquerait un tournant dans leur

relation.

55-Le lendemain, à dix-sept heures

précises, Daniel et Mariane se retrouvèrent

au parc, impatients d'entamer les fruits de

leurs recherches et de partager leurs

découvertes. L'atmosphère était douce,

teintée des couleurs dorées du crépuscule.

Mariane, avec une lueur de détermination

dans les yeux, commença à raconter sa

rencontre avec Willian. "Quand je l'ai

confronté au sujet des meurtres, il est resté

étonnamment calme," expliqua-t-elle,

faisant une pause pour observer la réaction

de Daniel. "Pas une once de nervosité, juste

une façade imperturbable." Daniel fronça

les sourcils, intrigué par cette attitude. Ils

savaient que chaque détail comptait dans

cette enquête complexe, et cette tranquillité

soudaine de Willian ne faisait qu’ajouter à

l’énigme qu’ils cherchaient à résoudre

ensemble.

56 - Daniel fronça les sourcils en regardant

les derniers rapports sur la table. "Je ne

trouve pas William fiable du tout. Il a omis

des informations cruciales à plusieurs

reprises", murmura-t-il à voix basse. Il se

promit de garder un œil attentif sur les

actions de ce dernier, conscient que la

confiance était un élément clé dans son

métier d'inspecteur. Plus tard, Daniel dit à

Mariane, le visage impassible : "J'ai une

bonne nouvelle à vous annoncer. Après des

investigations approfondies, nous avons pu

confirmer que Bill Smith ne fait plus partie

de la liste des suspects dans l'affaire en

cours", déclara-t-il, espérant que cette

nouvelle apaiserait quelque peu les

nervosités dans leur équipe.

57-Mariane scruta Daniel avec curiosité,

demandant: "Pourquoi Bill Smith a-t-il été

retiré de la liste des suspects?" Daniel, d'un

ton calme et pondéré, expliqua: "Bill Smith

a été condamné à une peine de trois ans de

prison il y a deux ans. Étant donné que les

horribles meurtres ont débuté il y a deux

ans également, il aurait été impossible pour

lui de commettre ces crimes pendant sa

détention." Mariane hocha la tête en signe

de compréhension, reconnaissant la

logique derrière cette déduction. "Cela a du

sens," dit-elle, admirant le raisonnement

déductif de son partenaire. Ensemble, ils

continuèrent à analyser les éléments de

l'affaire, unissant leurs efforts pour

résoudre le mystère qui les confrontait.

58-"En ce qui concerne Joe," continua

Daniel, "j'ai eu l'occasion de l'interroger,

mais je n'ai rien trouvé de suspect dans ses

réponses. Il semble être totalement ignorant

des événements en cours." Mariane

observa Daniel avec une lueur d'inquiétude

dans les yeux. "Je pense que tu devrais être

prudent et te méfier de ta couverture," le

prévint-elle. Daniel acquiesça,

reconnaissant la sagesse dans les paroles

de sa collègue. Ils savaient tous deux que

dans le monde de la résolution d'énigmes, il

était crucial de ne pas se fier uniquement

aux apparences. Ensemble, ils décidèrent

de creuser plus profondément dans les

antécédents de Joe, déterminés à découvrir

toute information potentiellement pertinente

pour l'affaire en cours. Mariane part une

intuition demande à Daniel d’être plus

discret.

59-Daniel laissa échapper un léger soupir,

ses yeux scrutant la foule clairsemée du

marché. "Je sais, je sais," murmura-t-il à

voix basse, ajustant la casquette qui

dissimulait une partie de son visage.

"Rester discret, ne pas attirer l'attention...

croyez-moi, c'est devenu une seconde

nature." Un imperceptible sourire étira ses

lèvres. "Maintenant que nous avons une

idée plus claire de leurs mouvements et de

leurs contacts, je pense que nous pouvons

enfin entamer la troisième partie de cette

enquête. Il est temps de passer à l'action et

de recueillir des preuves concrètes. Êtes-

vous prêt ?" Son regard déterminé se posa

sur son partenaire, attendant une

confirmation silencieuse.

60-"Alors, Daniel," commença Mariane, les

sourcils légèrement froncés d'une

concentration intense, "en quoi consistera

exactement cette 'troisième partie' dont tu

parlais ?" Elle croisa les bras, attendant une

explication détaillée. Daniel se tourna vers

elle, un air sérieux peignant ses traits. "Ce

sera une surveillance rapprochée, Mariane.

Nous allons devoir suivre Joe et William de

près, observer leurs habitudes, leurs

rencontres, tout ce qui pourrait nous

donner un indice supplémentaire. Il faudra

être discrets et patients." Un léger

hochement de tête de Mariane dissipa toute

hésitation. "Une surveillance rapprochée,

d'accord. Je suis prête. Dis-moi ce que je

dois faire."

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