*Lieu : Café tranquille en fin d’après-midi, lumières tamisées et ambiance douce.*
Yochi et Aiko sont assis en face l’un de l’autre, leurs boissons chaudes devant eux. Autour, quelques clients discutent doucement. L’air est chargé d’une tendresse nouvelle.
*Aiko (jouant avec sa tasse)* :
— Alors… tu comptes m’écrire des poèmes maintenant ?
*Yochi (un sourire en coin)* :
— Ça serait un exploit. J’ai toujours préféré parler avec mes pieds qu’avec mes mots.
Elle rit, puis son expression devient plus sérieuse.
*Aiko* :
— Tu sais, tu n’as pas besoin de tout contrôler. Tu peux juste être toi, sans filtre.
Yochi regarde par la fenêtre, les yeux un peu perdus.
*Yochi* :
— J’ai passé tellement de temps à cacher qui j’étais vraiment. J’avais peur que si je montrais mes faiblesses, tout s’effondrerait.
*Aiko (lui prenant la main)* :
— Parfois, c’est justement en montrant nos failles qu’on devient plus forts. Je veux que tu me montres le vrai Yochi. Pas le manipulateur, pas le joueur. Juste toi.
Un léger silence s’installe. Yochi inspire profondément.
*Yochi* :
— D’accord. Voilà ce que je ressens. J’ai peur. Peur de perdre les gens que j’aime. Peur de redevenir celui que j’étais, celui qui s’enferme dans ses mensonges.
*Aiko (serrant doucement sa main)* :
— Tu ne perdras rien. Parce que je serai là. Et tous les autres aussi. Haruto, Yui, Takumi… Ils sont ta famille, Yochi.
Yochi esquisse un sourire, un peu triste, un peu rassuré.
*Yochi* :
— Je ne veux plus fuir. Je veux avancer. Avec toi.
*Aiko (ses yeux brillants)* :
— Alors, commençons par un pas à la fois.
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*Lieu : Maison d’Haruto et Yui – soirée animée*
Tous les amis sont réunis pour une soirée jeu. Yochi, Aiko, Haruka, Takumi, Emi, Mei, Haruto, Yui, et Kaito rient, se taquinent, et partagent ce moment simple et précieux.
*Haruto (regardant Yochi et Aiko)* :
— Vous deux, vous changez l’atmosphère de la pièce. C’est beau à voir.
*Yui (souriant)* :
— Ça fait longtemps qu’on avait pas eu une soirée aussi calme. Merci à vous.
*Takumi (levant son verre)* :
— À l’amitié. Aux secondes chances. Et à Yochi qui arrête de faire son mystérieux solitaire.
*Yochi (levant son verre à contrecœur)* :
— À l’amitié. Et à ceux qui croient en moi même quand je doute.
Tout le monde trinque. Les rires s’élèvent. Yochi regarde Aiko avec tendresse.
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*Dernière scène : Yochi et Aiko marchant sous la pluie légère, partageant un parapluie.*
*Yochi (voix basse)* :
— Tu sais… j’ai jamais pensé que la pluie pourrait être aussi belle.
*Aiko (sourire tendre)* :
— C’est parce que tu regardes enfin avec les bons yeux.
Il serre doucement sa main, le parapluie couvrant leurs têtes, mais leurs cœurs s’ouvrent au monde.
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[06/07 23:29] Nagi💀: Bien sûr, voici le chapitre 9, long, détaillé, avec beaucoup de dialogues et de scènes :
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Chapitre 9 – "Les ombres du passé"
Le terrain de foot baignait dans une lumière tamisée, les projecteurs faisaient briller la pelouse humide. Yochi était là, seul, frappant le ballon avec force, laissant s’échapper toute la colère et la frustration accumulées. Chaque coup était une libération, chaque contrôle, une bataille contre ses vieux démons.
Soudain, des pas s’approchèrent sur le gravier du chemin. Haruto, Yui, Aiko et Takumi apparaissaient, les sourires chaleureux, apportant avec eux une bouffée d’air frais.
*Haruto (amusé)* :
— Tu t’entraînes encore ? Tu cherches la paix dans ce ballon, ou c’est juste une excuse pour éviter les gens ?
*Yochi (sans s’arrêter, esquissant un sourire fatigué)* :
— Un peu des deux. La paix, c’est compliqué. Et parfois, le ballon est mon seul vrai ami.
*Yui (s’avançant, inquiète)* :
— Tu sais que tu n’es pas obligé de tout affronter seul, Yochi. On est là pour toi.
*Aiko (souriant doucement)* :
— On est une équipe, pas seulement sur le terrain.
*Takumi (levant un sourcil)* :
— Faut apprendre à lâcher prise, parfois. On peut porter nos poids ensemble.
[06/07 23:29] Nagi💀: Yochi s’arrêta, souffla longuement, puis posa le ballon au sol. Il croisa les regards de ses amis, un mélange de défi et de vulnérabilité.
*Yochi (à voix basse)* :
— J’ai passé des années à fuir... à manipuler, à cacher qui j’étais vraiment. Mais ça devient trop lourd.
*Haruto (posant une main sur son épaule)* :
— Personne ne te juge ici. Ce que tu es ne change pas ce qu’on ressent pour toi.
*Yui (avec douceur)* :
— Et si on avançait ensemble ? Pas à pas.
À ce moment-là, dans l’ombre derrière les gradins, Maya observait, un sourire en coin, préparant déjà son prochain coup.
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Yochi détourna le regard, le souffle un peu court. Il avait du mal à mettre des mots sur ce qu’il ressentait, mais la présence de ses amis le réchauffait un peu.
*Yochi (hésitant)* :
— Parfois, j’ai l’impression que tout ce que j’ai construit, c’est sur du sable... Que tout peut s’effondrer à la moindre secousse.
*Aiko (calmement)* :
— Le sable, ça peut aussi devenir une fondation solide si on y ajoute un peu de patience et de confiance.
*Takumi (riant doucement)* :
— Ouais, et avec un peu d’huile de coude aussi, parce que ça ne tombe pas du ciel.
Haruto sourit et regarda Yui.
*Haruto* :
— Tu te souviens quand on jouait ensemble au lycée ? Même si on n’était pas toujours d’accord, on était là l’un pour l’autre.
*Yui (avec un petit sourire nostalgique)* :
— Oui, et c’est ça qui compte. On forme une vraie famille, Yochi.
Le jeune homme sembla presque surpris par leur soutien. Il secoua la tête doucement.
*Yochi* :
— J’ai du mal à accepter ça. J’ai l’habitude d’être celui qui contrôle, qui manipule pour ne pas être blessé.
*Aiko (prenant sa main doucement)* :
— Ça, c’est le passé. Tu n’as pas à porter ce poids seul. Tu peux apprendre à faire confiance.
Un silence s’installa, apaisant, presque fragile. Puis Haruto tapota l’épaule de Yochi avec fermeté.
*Haruto* :
— On est tous prêts à te soutenir. Pas seulement aujourd’hui, mais demain, et après.
*Takumi (sérieux)* :
— Faut juste que tu acceptes qu’on soit là pour toi, pas contre toi.
Yochi hocha la tête lentement, ses yeux s’humidifièrent légèrement.
*Yochi (à voix basse)* :
— Merci... Je vais essayer. Pas pour vous, mais pour moi.
Alors qu’ils s’apprêtaient à repartir, un bruit venant des gradins attira leur attention. Maya était toujours là, les observant avec une expression glaciale.
*Maya (murmurant pour elle-même)* :
— On verra combien de temps il tiendra...
Yochi sentit un frisson. Le combat ne faisait que commencer.
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