Durant tout l’après-midi, Nirla resta couché longtemps sur son lit. Elle commençait à avoir faim. Quelqu’un frappa soudainement à la porte. Crochetta entrât dans la pièce.
-Comment vas tu Nirla?
- Bien, Merci.
-Très bien. Viens dans la cuisine, je t’ai préparé quelque chose à manger.
Nirla se dépêcha de descendre le lit. Elle rejoignit crochetta. Quand elles arrivèrent dans la cuisine, tous les yeux s’étaient tournés vers elles. Crochetta lui indique une chaise près d’une table. Nirla s’assît, ne disant aucun mot.
-Donc , c’est cette petite. Elle m’a l’air très faible. Lança une servante aux cheveux courts et ébouriffés .vous croyez qu’elle nous sera d’une grande aide?
-Il faut lui laisser le temps de bien s’intégrer. On ne peut pas espéré plus d’elle.
-Bien sûre, je n’ai pas dit le contraire. Au moins ça nous fera plus de bras. Disait-elle en riant bêtement.
Après son rire, la pièce devient silencieux. La femme regarda Nirla puis lui dit:
- Vient par là p’tite.
Quand Nirla parut s’exécuter, Crochetta lui attrapa le bras.
La femme riait encore plus.
-Si tu es toujours sur son dos crochetta elle finira par ne savoir rien faire. Moi c’est Pitz. Il paraît que tu viens de Rosa du sud. Tu dois être malheureuse. Tu…
- Assez! Laisse la tranquille Pitz! Disait crochetta.
Nirla sentait son bras être de plus en plus fort. Pourquoi Crochetta fesait ça ? Crochetta lui jeta un regard inhabituel.
-Mange , il faut que je te parle après. Son ton était autoritaire.
La fillette finit de sa nourriture à une telle vitesse tellement elle avait faim. Tout à coup Beckie entra précipitamment.
-Dite-moi que vous avez terminé de préparer Ie déssert? Le maître Léonard réclame son dessert de l’après-midi.
-Quel gamin pourie gaté. Disa Sophie d’un air dégoûté.
Pas étonnant qu’il soit aussi gros. Rajouta Pitz.
-il ne faut pas parler du maître ainsi! S’écria Beckie. Et si jamais quelqu’un vous entendait.
- Quoi ? Tu as peur?
-Oui, quand même…
-Ne commence pas à m’agacer Beckie. Lança Pitz. De toute façon qui oserait nous balancer.
Sophie est l’intendante qu’est-ce qui pourrait bien nous arriver?
Pitz jeta un regard à Nirla.
-hé, toi. Tu ne m’as pas révélé ton nom.
Nirla semblait désemparée. Elle finit par lui répondre.
-Je m’appelle Nirla de ver…
-Non! Ça ne te vas pas du tout! Je vais plutôt t’appeler mouton noir. C’est plus mignon. En plus tu as les cheuveux noirs. Cela te va beaucoup mieux.
Nirla ne disa pas un seul mot. Elle savait que si elle montrait son désaccord, cela allait créer des problèmes , des discordes qu’elle ne voudrait pas s’occuper. Elle préférait être aimée de tous et être tranquille. Vaut mieux être gentille.
-Ça ne te plaît pas?
-Non, je n’ai jamais dit ça!
-Alors, tu aimes ou pas ?
- oui j’aime!
-Nous t’appellerons mouton noir désormais .
À cet instant, Crochetta apparaît. Elle demanda à Nirla si elle avait fini. Cette dernière lui répondit que oui. Crochetta prit Nirla et l’emmena à sa chambre.
- Qu’est-ce que je t’avais dit? Disait Crochetta en fermant la porte derrière elle.
Nirla lui lança un regard innocent.
- Tu sais très bien de quoi je parle. Je t’avais pourtant averti de ne jamais parlé de ton village. Aujourd’hui tu as fait le contraire.
- Je suis désolée. Ça m’es sortie de la tête. Ne me punie pas ! Je t’en prie!
- Non, non , je ne ferai pas ça. Mais ne me désobéit plus . Les gens ont tendance à se rappeler de choses qu’ils devraient oublier.
- Pourquoi devrait-t-il oublié que je vient de Rosa du sud.
- Tu poses trop de questions. Bon, la vraie journée commence demain. Dors bien, car tu en aura besoin.
Crochetta repartit aussitôt. Nirla déballa ses affaires, les rangea puis se changea. Elle se laissa tomber sur le lit. Ses parents lui manquait. Tout à coup, les années à passer dans cet endroit lui paraissait être une éternité. Si elle le pouvait, elle se serait retourné lorsqu’elle était en route. Mais voilà, elle ne pouvait. Sa mère lui avait fortement déconseillé. Nirla fini par s’endormir, les paupières lourdes.
Le lendemain, elle se mit à la tâche. Elle aida le jardinier. Même si elle n’a jamais eu à entretenir des fleurs, elle aimait faire ça. Les arroser, couper leurs ronces, les couper lorsqu’elles étaient à leur plus belle forme. Par contre, le soleil était si chaud qu’elle se sentait sécher comme de de la viande sous celle-ci. Elle ne pouvait qu’être heureuse que le moment de la pause soit venue. Elle rentra dans la cuisine où elle aida un peu pour la vaisselle.Elle préférait faire ça que d’y rester une seconde de plus.
-Et bien, on dirait que tu t’habitues très rapidement à ton travail mouton noir . Souffla Pitz derrière elle. Tu ne sembles pas te fatiguer, pourtant être jardinier est un travail très dur qui requiert un dos très rigoureux. Sinon crois moi , avant la fin de la journée, tu ne pourras même plus t’asseoir.
Pitz finit par éclater de rire. Nirla l’ignora et retourna à son travail. Durant l’après-midi elle alla se poser au pied d’un arbre. La douce brise lui frôlait le visage. Elle entendait le bruit des papillons qui volait près d’elle, le bruit des arbres, des bruits de sabots et des bruits de…
-Des bruits de sabots? D’où ça peut bien provenir?
Nirla tourna la tête. Elle vit à l’horizon un cheval qui galopait. Son monteur sur la selle était trop loin pour qu’elle puisse distinguer les très de son visage. Quand ils s’approchèrent en peu plus, Nirla pouvait admirer plus nettement. Le monteur était d’une beauté extrême alors qu’il semblait avoir le même âge qu’elle . Cette dernière restait là ,bouche bée. Que ce soit par sa beauté, par sa façon de se tenir, de diriger son cheval, tout était parfait. Le jeune cavalier était suivi de deux autres garçons, tous les deux plus âgés. L’un des deux était rond mais gracieusement habillé. Les deux autres portaient de simples tenues. ils étaient tous à cheval. Lorsqu’ils furent près d’elle,Nirla pouvait apercevoir les beaux yeux du plus jeune. Il avait les yeux d’un bleu plus bleu que le ciel lui-même.
-mouton noir!
Nirla se retourne brusquement. C’était Beckie qui courrait vers elle.
- Mouton noir, j’ai besoin de toi à l’intérieur. Tu dois m’aider à aller servir le dîner.
Nirla se leva sans détourné ses yeux des trois monteurs. Beckie remarqua son manque d’attention, elle lui dit:
-Mouton noir, tu n’as pas le temps de te préoccuper de ça.
-Je ne pensait pas que tu oublierait mon nom aussi vite. Maintenant tu m’appelles mouton noir.
- j’avoue, j’ai peut-être oublié ton nom. Mais mouton noir c’est plus facile à se rappeler.
-ça ne fait rien. Allons y, nous avons autre chose à faire.
Nirla et Beckie se dirigèrent vers le manoir.
- Mais dit moi tu as quel âge?
- j’ai dix ans.
-oh, tu es plus jeune que ce que je pensais.
tu as le même âge que ma sœur, un jour je te l’a présenterai. Je suis sûre que…
Tout à coup un cris perçants se fit entendre. Nirla sursauta . Qu’est-ce que ça peut être?
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Comments
Amai Kizoku
Cette histoire m'a transportée dans un autre monde.
2025-05-18
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