La vie de Naruto était misérable.
Même si se n'était pas satisfaisant, il s'en contentait. il n'y avait pas beaucoup de choix pour un orphelin qui n'avait jamais été adopté et qui avait quitté l'orphelinat à ses dix-huit ans. Il ignorait tout du monde lorsqu'il y avait été introduit, il ne savait même pas comment il fonctionnait, alors qu'aurait t'il pu faire à l'époque ? Il avait accepté le premier emploi qu'il avait vu, et c'est ce qu'il avait fait, c'était ça ou mourir de faim dans les rues de la ville.
Il devient stripteaseur dans une boîte de nuit locale un peu strictement célèbre, un lieu où le trafic de drogue et la prostitution était monnaie courante. Naruto ne se prostitua pas même s'il avait des opportunités et savait qu'il obtiendrait un meilleur salaire. Avec des droits de travail médiocre, mais en mieux
Même si son travail exigeant une personnalité complètement différente, le jeune homme restait fidèle à ses principes et sa personnalité. C'était quelqu'un de bienveillant — parfois trop, même envers ceux qui ne le méritent pas — et, même dans les conditions difficiles, il vivait toujours avec le sourire. Il devait être heureux, ou faire semblant pour affronter sa tristesse. Les fois où il la laissait le submergé, le chaos de sa vie ne fait qu'empirer.
Naruto avait aussi des raisons de sourire. Quelque un, très peu, mais il en avait. Les livres en faisaient partie, il adorait lire, cela le tirait de la réalité pessimiste dans laquelle il vivait et l'entraînait vers de nouveaux horizons où il pouvait s'épanouir et savourer avec joie, Même lorsque les histoires étaient tragiques. Aussi triste que cela puisse être, la beauté des mots ravissait Naruto.
Il ne pouvait pas dire qu'il aimait la vie qu'il menait, ni qu'il la trouvait juste. S'il en avait eu la chance il aurait pu vivre bien mieux. Si ses parents n'étaient pas morts dans un accident de voiture, il aurait eu au moins le bonheur de grandir entouré d'une famille. il ignorait qui était ses parents ni se qu'il seraient — s'ils étaient encore en vie — mais Naruto gardait espoir qu'il était et serait de bonne personne. Ils l'aimeraient certainement beaucoup.
Naruto avait fait sont lot de mauvais choix qui avaient précipité sa vie dans la catastrophe. Ses rares relations, par exemple étaient tous mauvaise. les relations abusives qu'il avait vécu l'avaient profondément marquée. Mais il finit par les surmonter, c'était quelqu'un de fort ; rien de telle ne le ferait tomber. Il avait encore des choses à accomplir. Je ne savais pas lesquels, seulement que j'en avais. Je n'avais jamais rêvé, et j'aurais aimé en avoir un, absurde soit-il.
En fin de compte la vie de Naruto était remplie de misère, mais il savait que cela pouvait être encore pire.
—kurama ?, psst, Kurama !— il frappa doucement à la porte du petit appartement délabré où il vivait ( et survivrait ) dès qu'il Franchit le seuil, appelant son animal de compagnie, son seul compagnon, et ami au moment où il entra.
Le chaton Trotta vers lui paresseusement , s'étant clairement réveillé d'une sieste satisfaisante , et effleura ses jambes, qui n'était couvert que d'un jean usé, avant de se laisser ramasser dans les mains aimantes de Naruto
« salut mon pote !, je t'ai manqué ? » Demanda t'il en caressant la douce fourrure du petit animal, qui miaulait joyeusement dans ses bras.
Naruto sourit. il aimait profondément Kurama, chaque jour il le remerciait d'avoir trouvé le chaton affamé jeté à la poubelle. Initialement Naruto avait prévu de le sauver et de le confier à une ONG, car il ne se sentait pas capable de s'occuper d'un animal de compagnie. Mais il tomba amoureux de Kurama que Kurama de lui, et depuis, il n'a plus pu donner le chaton a qui que ce soit.
Il n'avait pas d'argent, il l'admettait, et malheureusement il était pauvre. Cependant il s'assurait d'économiser pour deux choses : des livres et la nourriture pour son chat gourmand. Avec le peu qui lui restait, il essayait de subvenir à ses besoins du mieux qu'il le pouvait. Il n'était pas fière de dire qu'il avait eu faim plus d'un fois et qu'il avait développé des troubles alimentaires à cause de cela.
Eh bien, beaucoup de gens ont vécu la même chose que lui, car malheureusement le monde était ainsi : certains avaient trop et d'autres trop peu.
« Comment s'est passée ta journée ? » le chaton miaula se qu'il interpreta comme — j'ai dormir toute la journée — « sa devrait être cool pour toi, moi j'ai passé une journée de merde, a mon avis »
Il soutient Kurama d'un bras, soulagé que le chaton soit léger, et se dirigea vers la minuscule cuisine. Il ouvrit les placards pour chercher quelque chose à manger mais ils étaient pratiquement vides. Naruto savait qu'il devait bientôt faire ses courses mais il n'avait toujours pas d'argent. Ils avaient encore retardé son salaire, comme s'il ne l'avait pas déjà assez fait, chaque fois que quelqu'un proposait de passer la nuit avec lui et que Naruto déclinait, son salaire mensuel était retardé, et parfois même déduit. C'était pénible mais Naruto ne pouvait s'en empêcher. Se n'était pas comme si les droits du travail étaient respectés en boîte de nuit .
Savoir qu'il ne serait pas renvoyé pour s'être rebellé contre les souhaits des clients était déjà formidable, il excellait dans son domaine. Et malgré qu'il ait provoqué la colère de certains en refusant de vendre son corps, les clients du club ont suffisamment apprécié son spectacle pour être contrarié s'il était renvoyé.
« ahhh » soupira Naruto en attrapant le dernier paquet de nouilles instantanées et en l'agitant légèrement sous le nez du chaton, le félin paru perplexe. « je crois qu'on va bientôt avoir des difficultés. »
Kurama miaula de mécontentement comme s'il comprenait les mots. Il les comprenait probablement, même s'il ne pouvait pas répondre.
— ça ne te dérangerait pas de partager ta ration avec moi n'est-ce pas ?
Kurama renifla, et Naruto ricana avant de caresser ses oreilles poilues. Le chaton avait un magnifique teint roux-auburn qui lui donnait parfois un air de renard.
Naruto fredonnait en faisant chauffer l'eau pour les nouilles instantanées. Il Posa Kurama un instant pour éviter que l'eau chaude éclabousse le petit animal. Une fois tout prête, il prit les baguettes et se dirigea vers le petit canapé miteux du salon. En s'y laissant tomber, Kurama se blottit sur ses genoux pour dormir. Le chaton dormait encore plus en présence de Naruto, Se qui le faisait soupirer d'amusement. C'est se qui fit alors : il rit doucement en regardant le chaton s'étirer et changer de position à plusieurs reprises jusqu'à trouver une position confortable pour une sieste.
Laissant de côté les nouilles instantanées qu'il avait dévoré en quelques minutes, Naruto tendit sa main vers la table basse ébréché où il reposait une pile de livres et prit celui qui était au-dessus. Il sourit à la jolie couverture, puis l'ouvrit à la page où était marqué son marque page . Le livre était complètement perdu sur l'une des nombreuses étagères de la bibliothèque que Naruto fréquentait, et la synopsis attira immédiatement son attention. C'était encore mieux que son prix soit dans son budget. En plus c'était un livre de nombreuses pages. Naruto pouvait le garder un moment avant de le terminer et de décider d'en acheter un autre. Il préférait les longs livres, car ainsi, il avait toujours de l'argent pour en acheter de nouveaux. Acheter des livres courts et les finir en quelques heures ne servait à rien
« chapitre vingt trois », lu Naruto à haute voix en fredonnant légèrement, il lui avait fallu 575 pages pour y parvenir. « la chute du roi »
Il siffla en entendant le titre séduisant, d'excitant instantanément. Si ses prédictions étaient exactes, l'héroïne serait introduite dans se chapitre. Selon le récit il s'agissait d'une princesse étrangère dont le royaume avait été conquis par le pharaon. En bref une princesse devenue esclave, c'est ainsi qu'étaient traités les peuples ennemis des royaume conquis dans l'antiquité.
Au fil des temps la femme l'enchanta, et comme dans tout Bonne romance, ils tombèrent amoureux, c'était se genre de clichés romantique interdit que Naruto affectionnait. Une princesse d'un royaume détruit tombant amoureuse de l'ennemie, principal cause de sa souffrance, se retrouvant ainsi entre le manteau et l'enclume. C'était une lecture délicieuse.
Le problème avec le livre était la reine, un personnage qui, dès la première phrase est devenu la cible de la haine de Naruto.
Il aimait les méchants et les rivaux, utiliser à bon escient, Ils faisaient qu'enrichir l'histoire et la rendre moin ennuyeuse. cependant, se personnage était insupportable, rien s'excusait son comportement mesquin et grotesque ; elle était mesquine et grotesque et elle se servait de sa position de reine pour agir ainsi.
L'histoire, longue de 575 pages, couvrait la petite enfance du pharaon, relançant son ascension au trône avec force et révélation. Naruto savait donc pratiquement tout juste qu'à là. La reine était la fille du vizir d'Égypte , et son mariage avait été arrangé avec le pharaon alors qu'il était encore qu'un prince de douze ans. Lorsque le prince devient roi à seize ans, elle lui fut donné et devient reine.
Ce qui avait été bon tourna mal, et c'est se qui irrita le plus Naruto. Il comprendrait le comportement de la reine si elle avait eu un mari qui la maltraitait, mais non, même pas. Le pharaon pouvait paraître froid et cruel à première vue, mais Naruto avait toute la perspective de l'histoire en tant que lecture, il savait qu'il était un homme bon — comme on l'attendait d'un souverain de l'époque — et qu'il traitait toujours sa femmes avec respect. Avec le temps son mépris pour elle et son comportement médiocre prit le dessus sur son prétendu respect, et il commença à la traiter durement . Naruto détestait ce genre de situation, surtout dans un mariage. Mais la reine avait pratiquement mérité cette haine et se mépris.
Le pharaon était le personnage préféré de Naruto, peut être Par ce que les 575 pages se concentrait entièrement sur lui, ses perspectives et son règne. Il appréciait rarement autant les protagonistes ;il trouvait toujours les personnages secondaires toujours intéressants . Pourtant, il enchantait Naruto de bien des façons. Naruto se laissait absorber dans les pages où le pharaon abordait des questions politiques avec élégance et éloquence, par les moments où ses sentiments les plus fragiles se révèlent , et surtout , Par les rares mots qui décrivaient un peu de son bonheur, qui se manifestait généralement par la prospérité de son royaume. Il souriait très rarement et Naruto chérissait chaque sourire écrit avec grande affection
Il savait se qui se passait. Il savait qu'il était amoureux, qu'il aimait le personnage. Pour la première fois qu'il s'était plongé dans les livres, ses sentiments pour un personnage dépassait l'empathie et l'engouement. Cette fois, c'était réel, sincère. Ce n'était ni juste ni sain d'aimer un personnage qui n'existait même pas et de s'accrocher à cet amour comme un fou, mais il ne pouvait pas s'en empêcher, il l'aimait. Il lui fallut 575 pages, 23 chapitres et trois semaines de lecture assidu pour l'accepter.
« ah, ça commence comme ça ! » grogna Naruto en lisant les premières phrases du chapitre, elle racontait les jours de paresse de la reine.
Cette femme était une parfaite inutile, et Naruto s'en rendait compte de plus en plus à chaque page. fille du vizir, elle n'avait jamais connu de complication dans sa vie; elle était née et avait grandi paresseuse, gâtée pas tout et par tous.
Naruto connaissait suffisamment l'histoire pour comprendre que le rôle de la femme était primordial et pertinent dans la société égyptienne. Une reine bien que devant privilégier ses fonctions de mère et d'épouse , était certe recherche dans les affaires diplomatiques et les fonctions administratives, notamment dans la gestion du harem du roi. La reine du livre, quant à elle, souhaite simplement passer ses journées à être choyée et servir par ses innombrables serviteurs, dépensant des sommes exorbitantes et ignorant le peuple de son propre royaume
Ceci, ajouté à son manque de respect envers Tout le monde, exasperait Naruto. Respecté quelqu'un devrait être une obligation, qu'il s'agisse d'un Roi ou d'un serviteur. Naruto détestait le complexe de supériorité de se genre de personnage.
« elle est tellement ennuyeuse, Kurama, mon dieu.....» gémis Naruto, impressionné que le fait que la reine parvenait à empiré à chaque ligne qui passait.
En plus d'être agaçante, elle fut la principale cause du conflit qui conduisit le pharaon à conquérir le petit royaume de l'héroïne, se qui n'avait rien apporté à la puissante Egypte. La femme parviens a exaspéré le pauvre homme au point qu'il en viens à déclarer la guerre. Malheureusement l'héroïne fut prise entre les deux feu, donc elle et le peuple de son royaume n'étaient responsables.
Au moins, la reine avait une utilité. Naruto avait hâte de lire les confrontations qui allaient suivre entre le protagoniste et la reine.
« hé, Kurama ! Kurama ! » Naruto donna un léger cou de coude au chaton, sans même se plaindre lorsqu'il lui mordille le doigt en guise de représailles. « elle est arrivée ! , vingt trois chapitres d'attente et la voilà »
Naruto dévorait chaque mot avec avidité, devant chaque intrusion du protagonistes dans l'histoire. Il connaissait à peine la femme qui joue le rôle principal dans l'histoire mais, espérait qu'elle soit une femme vertueuse, courageuse et bienveillante et par dessus tout, il espérait qu'elle oublie la vengeance qu'elle nourrissait sûrement en elle et qu'elle donne une chance au pharaon
« cette partie est géniale, Kurama ! » s'exclama Naruto avec enthousiasme, en s'éclaircissent la gorge pour lire à voix haute, le chaton se tourna pour le regarder paresseusement
« [.....] les léger balancement des cheuveux de la femme évoquait les eau sinueuse du Nil. Soudain, le regard scrutateur d'Horus vivant se Posa sur elle avec un intérêt que beaucoup interprétait comme la plus pure fascination. Cependant, il n'était pas le seul. Ni les chaînes, ni la saleté, ni la douleur qu'elle semblait porter sur ses épaules ne pouvait masquer la beauté intrinsèque de chaque trait de son corps. Une beauté si unique qu'on la trouvait nulle part en Egypte. Malgré l'intensité de ses recherches.
le regard perçant de la reine la transperça comme beaucoup le ferait bientôt. Mais ce n'était pas un regard d'intérêt ou de fascination. Il révélait plutôt une malice cristalline. Certains y reconnaîtraient la peur qu'éprouve un chat face à la pluie .
« elle doit être belle non ? » Naruto dessina mentalement les contours de la protagonistes, et le résultat était vraiment époustouflant « j'aimerais tellement être comme elle, mais mon apparence est....enfin bref »
Naruto n'était pas laid. en privé, il se trouvait même beau. Mais sa situation financière n'arrangeait rien, un homme avec les cernes, fatiguées et maigre n'aurait pas dû plaire à grand monde, sauf sur scène, en tenue légère à se trémousser devant des vieillards Ivres.
Naruto s'en sortira un jour, peut-être pas aujourd'hui, ni demain, mais un jour. Il lui restait un peu de foi.
Le garçon se concentra à nouveau sur la lecture
« [.....] alors qu'elle approchait des marches éternelle qui séparait les autres mortelle du pharaon, la femme refusa de tomber à genoux et de se prosterner devant lui. elle refusa, avec une telle audace, de le faire face. non par peur, mais par Dédain, et par défi. « je ne vous crains pas » , tel était le cri de son insolence. il la firent tomber à genoux, mais elle persista. Elle resta debout. Pas même un gémissement de douleur ne s'échappa de ses lèvres closes. ils la frappèrent encore et encore. elle resta debout même lorsque ces gens tremblaient et que ses genoux réfléchissaient.
« à genoux, femme ! » cria l'un des gardes en lui donnant un nouveau coup de pied. Assez puissant pour briser les os fragiles de la femme présente. « à genoux, ou tu mourras ! »
« dégaine ton épée et tue moi ! je ne m'agenouillerait pas devant le démon qui a massacré mon peuple ! » même roque, même faible, la voix de la femme résonnait avec une force pleine de sauvagerie et d'impertinence.
Naruto posa le livre sur sa poitrine et Léva les yeux au plafond, observant le tableau irrégulier et méditant sur les mots. elle était assurément courageuse, comme on pouvait s'y attendre d'une protagoniste. cependant, l'irritabilité pouvait lui coûter cher. d'après ses études, et il avait étudié le sujet en profondeur, le pharaon était la représentation des Dieu, et personne ne devait songer à lui manquer de respect. c'était un blasphème contre le divin. Cette femme n'hésitait pas à faire preuve d'audace, et Naruto ne pouvait s'empêcher de l'admirer. même littéralement parlant, elle était un bel exemple de force et de résilience
Tout perdre et rester debout n'était pas pour tout le monde.
« [....] la fureur des paroles de la femme ébranla l'assistance. Elle le laissa Dans un état de stupeur qui mit longtemps à passer. une esclave avait défié le royaume qui l'avait renversé, et défier l'homme qu'il avait renversé. Était-elle vraiment intrépide, ou avait-elle simplement perdu tout attachement à la vie ? Quoi qu'il en soit, une chose était clair : l'esclavage ou la mort était le dilemme auquel l'humanité craignait de répondre, et pourtant cette personne n'hésite pas. pour elle, c'était la lame de la mort, mais jamais les chaînes de l'esclavage.
« tuez-la immédiatement », ordonna la reine fixant la femme négligée tandis que les esclaves lui servaient du vin de prune.
Naruto du marquer une nouvelle pause. cette fois, contrairement aux précédents, ce n'était pas pour admirer les paroles de la reine, même plutôt pour les mépriser. bon sang, le désir de la sorcière de se débarrasser de la protagoniste ! cependant, Naruto n'était pas sûr de pouvoir la juger à ce stade. Il était probablement hypocrite , car s'il avait un rival comme celui-là, il aurait peur lui aussi.
Imaginez-le jouer un personnage méprisable que tout le monde déteste, confronté à un personnage courageux et charismatique qui gagnerait peu à peu le respect de tous ? c'était certainement un point à considérer.
Mais enfin, Naruto n'était pas la reine. il pouvait bien la juger autant qu'il le voulait !
« [....] les soldats hésita devant l'ordre imposé par la reine. le pharaon, jusque-là silencieux, était celui qui détenait la clé de l'action des soldats. il n'oserait pas bouger sans son autorisation.
Après quelques instants d'un silence troublant, la voix de l'Horus vivant résonna dans la pièce, s'imposant avec une force bien supérieure à celle de la princesse du royaume déchu :
— À genoux
Les genoux de la femme tremblèrent, vibrait, puis finir par céder, heurtant le sol avec un fracas douloureux qui résonna parmi les personnes présentes, créant l'illusion que ces os s'étaient brisés. elle s'agenouilla, mais ne se prosterna pas. lorsque ses yeux hagards se levèrent pour croiser le visage impassible du pharaon, ils furent confrontés à une obscurité aussi intense que la nuit de Nout tombant sur Geb : froide, noir et aussi brillant que les astres qui ornaient la silhouette penchée sur la terre.
Naruto prit une grande inspiration. Très profonde. par les Dieu, cet homme était hors du commun. il avait lu de nombreux livres au cours de sa vie et ne s'était jamais senti aussi attiré par lui. à bien y penser , le fait que l'existence du pharaon soit purement littéraire était un peu déprimant. c'était triste qu'il n'y ait pas un homme comme lui au monde. si il y en avait un Naruto serait plus heureux.
Bien sûr, s'il savait que le pharaon existait, il n'aurait aucune chance avec lui — l'homme ne le regarderait même pas — mais au moins Naruto pouvait l'observer dans toute sa splendeur et sa beauté. Dans son esprit, l'image construite du pharaon était stupéfiant. Il était certain que la réalité dépassait ses attentes. Malheureusement il ne verra jamais la version réelle. Il se contenterait de la version littéraire.
« [....] aux yeux du pharaon, cette femme audacieuse était un sujet notoirement amusante, bien que manifestement impétueux. ces paroles voraces réveillèrent une flamme de curiosité dans le cœur du protéger des dieux. fidèle à son désir d'apaiser sa curiosité, il dit :
— Gaucher
Les soldats saisirent la femme par ses bras frêle et la Soulevèrent pour l'emmener en prison. Elle serait enfermée puis exécutée, comme tant d'autres l'avaient fait avant elle et le serait elle après elle.
Le sourire de la reine, adressée à la belle femme en haillons, était démuni de tout pitié. La menace qu'elle ressentait en sa présence s'évanouit aussi vite qu'elle était apparue. Elle attendit, souriante, le moment où on commencerait à traîner l'esclave hors de la salle du trône et où l'attention de tous se portera à nouveau sur sa beauté, Comme il se doit. elle était la reine, donc tous les regards devaient être braqués sur elle et non c'est une princesse dont le royaume a été dévasté sans aucune chance de riposter.
Avant que les soldats puissent commencer à marcher, la voix du pharaon retentit à nouveau :
— dans mes quartiers
Lentement, Naruto referma le livre. il savait ce qu'il attendait. Il connaissait bien la littérature érotique et l'appréciait beaucoup, mais l'idée de voir le pharaon dans une scène aussi intime avec un autre personne le mettait mal à l'aise bien sûr, à certains moments du livre, il était explicite que le pharaon était loin d'être un saint, et il avait des concubines pour une raison précise, mais aucune scène érotique n'avait été explicitement raconter, et celle-ci le serait certainement, la seule information jusqu'à là tirer de ces scènes explicite était que le pharaon c'était un homme si fort et si imposant qu'aucune de ses concubines ne pouvait le maîtriser au lit de sorte qu'il n'était jamais pleinement satisfait. Il ne voulait pas s'attarder pour voir si la princesse serait la première à le satisfaire.
S'était absurde. Qu'on le veuille ou non, le pharaon était un personnage fictif. Pourquoi diable ressentait-il autant de malaise, autant de jalousie, envers une personne qui n'existait même pas, Absurde. et pourtant il était là, se tordant de douleur en imaginant les mains de se homme sur le corps d'un autre.
Il n'avait pas honte de dire qu'il avait rêvé du pharaon plus d'une fois, en fait, je rêvais de lui depuis que j'ai acheté ce satané livre. Peut-être qu'il devenait fou.
J'aurais aimé être à la place de quelqu'un proche du Pharaon dans le livre. Juste pour pouvoir être aussi. j'enviais tellement les protagonistes que je mourrais. J'aime bien la femme même si elle n'avait pas autant de temps à l'écran. mais je ne pouvais m'empêcher d'éprouver une jalousie amusée. J'aimerais être comme les protagonistes Isekai qui ont migré demande à l'autre et ont changé de vie.
La réalité n'a pas été si gentille, malheureusement...........
Il ouvrir le livre, j'étais un petit coup d'œil à quelques mots des pages suivantes puis, le referma. Même en la remettant dans la pile sur la table en bois, des pensées le traversèrent, s'il pouvait choisir une vie ailleurs, ce serait dans le monde de ce livre, juste pour pouvoir, ne serait-ce qu'une seconde, profiter d'un instant avec l'homme qui le captive tant.
Eh bien, ce n'était qu'une pensée Rêveuse d'un garçon idiot.
« c'est l'heure d'aller au lit ! » annonça-t-il en se levant du canapé et en soutenant le chaton déjà endormi dans ses bras.
Naruto se dirigea vers sa petite chambre en désordre, se laissa tomber sur le lit minuscule et déposa délicatement Kurama à côté de lui, cherchant à se réchauffer. il remonta la couverture pour pour les couvrir tous les deux et les offrir un peu de réconfort en cette nuit froide.
La journée avait été longue et difficile, et elle espérait des jours meilleurs
Avoir la foi n'est jamais une mauvaise chose.
là, blotti contre son petit chaton endormi, Naruto fini lui aussi par s'abandonner au sommeil, sachant qu'il avait plusieurs possibilités de rêver de beaux yeux noirs étoilés
[.....]
Dans la pièce, un livre s'ouvrit. Des pages s'envolèrent, emporter par le vent. Une lumière dorée illumina la pièce et se répandit dans tout le petit appartement.
À son insu, Naruto était attiré par elle.
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