trois jours d'angoisse

Ce soir là le cœur de Rina se serra brutalement, ses mains tremblantes retournèrent tout son sac, ses poches, son bureau..... rien. Elle se figea, le souffle court non-non-non-pas ça...pas maintenant, murmura t'elle en étouffant ses sanglots contre son oreiller . Ce carnet... c'était son monde .

Dans sa grande chambre illuminée par des lumières tamisées, Yuki tenait toujours le carnet entre ses mains. Il était censé dormir, mais..quelque chose l'en empêchait.

Il s'installa à son bureau ouvrit le carnet, et commença à lire page après page.

----Elle écrit vraiment bien... dit-il

Les histoires étaient pleines d'émotions de sincérité et surtout de solitude. Il sentait la peine derrière chaque mot comme si Rina y avait déposé ce qu'elle ne disait jamais à personne

--- on se ressemble beaucoup, murmura Yuki

Rina avait les yeux rougis par les larmes. Allongée sur son lit, elle fixait le plafond. Elle serait un cousin contre elle c'était comme si une partie d'elle lui avait été arrachée.

Le lendemain, Rina ne se présenta pas en cours. Ni le deuxième jour, ni le troisième. Officiellement, elle était malade, mais en réalité, elle était paralysée par la peure.

--- si quelqu'un est tombé dessus et l'a lu...ils vont se moquer de moi.ils vont trouver ça ridicule dit Rina l'air angoissé

Elle passa ses journées dans sa chambre, le regard vide son téléphone éteint, évitant même ses parents.

Yuki observait chaque jour là chaise vide à côté de la sienne. Il n'avait parlé à personne du carnet

---- elle pense peut-être que j'ai tout révéler...

il se sentait coupable. Peut être aurait-il dû lui rendre le carnet plus tôt ? Ou ne pas le lire? Mais c'était trop tard pour les regrets.

Plus tard dans la journée la direction de l'établissement SEIRO GAKUEN appela les parents de Rina afin de prendre des nouvelles de la demoiselle Tamaki et leurs dires qu'il fallait qu'elle reprenne les cours au plus vite

Rina recroquevillé sur son lit, serait son oreiller contre elle, les mots de son père, inquièts mais fermes résonnaient encore dans sa tête

--- tu ne peux manquer encore un jour Rina ma chérie l'école à demander à ce que tu reprennes les cours...

Elle fixait le plafond les yeux fatigués. Je n'ai pas le choix... demain j'y retourne même si j'ai peur.

Le matin, Rina remonta les marches du lycée le cœur serré les jambes tremblantes.elle serrait la lanière de son sac comme si c'était une armure. Tout en elle criait de faire demi-tour mais elle ne le dit pas. Quand elle entra dans la classe, un silence étrange l'accueillit, mais ce n'était pas un silence lourd ou moqueur, juste... ordinaire. Certains élèves la saluèrent poliment, d'autres ne levèrent même pas les yeux de leurs cahiers.

---- ils ne savent rien.... Pensa t'elle, soulagée.

Elle se dirigea vers sa place s'assit doucement... Mais dans son dos une présence se rapprochait

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