Qu'Est-ce Donc, La Vie?
Un souffle d'hiver trémula au vent, à l'image d'une ensorcelante pluie de flocons, Mère m'interpela de sa voix douce comme le miel d'abeilles: «Amaryu, cher fils où donc te caches-tu?»
À son appel, j'étais friand de lui apporter une frayeur sans nul pareil. Ainsi l'ai-je assaillit d'étreintes lorsqu'elle eut le dos tourné.
Sous peu, mon grand frère, Rineshim, emmitouflé d'un menteau, fit son retour dans notre humble demeure.
Un pas eut-il fait, que ce dernier chemina vers moi, puis me tappota la tête accompagné d'un léger ricanement. Aussitôt entendais-je de lui: «-Eh salut frérot! Dis-moi, est-ce que tout roule?
Je lui répondis, la tête haute et fière:
-Comme sur des roulettes, Rini!
-Tant mieux, j'en suis rassuré.»
Qie de souvenir! Jadis, je peinais à articuler son prénom. Je l'apostrophais par:« Rini » au lieu de « Rineshim ».Voilà donc, la naissance de cette appellation que j'affectionnais bien plus que les sept merveilles du monde. Ah!
Que belle époque si lointain...
Quelque temps plus tard, Mère nous avisa que le souper fut fin prêt. Assis côte à côte, nous commençâmes à se délecter du met apprêté avec soins par notre matriarche. Par la même, celle-ci questionna vigoureusement mon aîné sur le déroulement de ces cours scolaires. Armé d'une humeur joyeuse mensongère, Rineshim relata l'ensemble de sa journée. Toutefois, toujours un peu plus brisé à chaque mots prononcés.
À cette instant, je crû assister à un script sans goût, étant fade, vide semblait mon frangin. Mais pourquoi? Est-ce qu'il était sujet à un mal que je ne puis percé? Je ne pu retenir ma langue en m'enquérant vivement:
«-Frère, oses-tu fabuler sous nos yeux?
Son regard se figea, songeant probablement à trouver une parade à mon interrogation. Tremblotant, j'appercevais visiblement son désarroi fulminant les minutes s'écoulant silencieusement.
Puis, saisissant mes paumes, le premier-né déclara d'un ton nonchalant:
-Ton imagination me fascine, frérot, car vois-tu aucun mystère voilais-je dans mes paroles. Ah! Je suis convaincu que tu deviendra un auteur des plus adroit! D'ailleurs, arrête-moi si je me fourvoie, mais cela est toujours ce en quoi tu désires faire carrière non?
-Eh bien... Je... Tu... Et puis, d'abord, c'est moi où tu esquive le sujet abordé, Rini!»
Mère me fusia d'un regard accusateur, appréhendant le fait de clore sur le champs la discussion. Amer ma réalisation fasse à la vérité, de cette échange, que néant en ressortira. Certes, outragé ainsi que désarçonné, je su que je m'aventurais là où je ne présentais être convié, et que tel allait taire mon entêtement ridicule.
D'un éclat magnanime, un claquement émit de mes mains. Au pas de course, je me précipitai vers un autre dialogue me paraissant plus approprié. Se joignant à moi, Mère mit également la main à la pâte en récitant des plaisanteries humoristiques.
Au fur et à mesure, l'ambiance naguère feutré se lustra égayante gorgé de rire en n'en comblé plus d'un.
Quelle enfance bercée de songes séraphiques!
Et que dire du sourire de Mère, de mon frère... Cela m'émerveillait inexorablement, ne conquérant l'arcane pouvant m'en lassé. Même en cette aube sanglante, je ne saurais m'en défaire.
Hélas, toute joie tant grisante soit-elle, croise tôt ou tard son courroux...
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