Nous ne tardons pas arriver à l’hôpital et la bonne nouvelle du médecin est qu’il existe un traitement qui pourrait m’aider à retrouver rapidement l’usage de mes jambes, mes avant, je dois me faire opérer.
Docteur : L’opération est risquée mais nous pensons que cela en vaut tout de même la peine de courir le risque, car il a quand même 70% de chance de réussite, ce qui n’est pas négligeable.
Ma mère semble déjà enthousiaste à l’idée, moi je reste sans réaction. Car en réalité, cette opération et ce traitement ne m’intéresse absolument pas.
Santiago : Je vais réfléchir docteur
Je dis cela sur un ton ferme après que celui-ci ait insisté sur le fait que l'on devait se décider rapidement. Je sais que ma mère n’est pas d’accord avec moi, mais elle sait aussi que cela ne sert à rien d'insister. Et je sais qu’au fond, elle s’en doute déjà que je n’ai aucune intention de faire cette opération et c’est surement cela qui l’inquiète le plus
Nous ne tardons pas à quitter l'hôpital. En passant près d’un parc où ma femme et ma fille et moi nous avions l’habitude dy aller, j’ai eu envi de m’arrêter là. J’ai demandé à ma mère de me déposer de me laisser seul pour profiter de l’air
Santiago : Tu peux m’attendre dans la voiture avec le chauffeur. Je n’en ai pas pour longtemps.
Maman : T’es sur que tu ne veux pas que je vienne avec toi?
Santiago : Non, maman. Je sais encore me déplacer seul, même si c’est en fauteuil
Je sais que mon ton de la voix est agressif et désagréable, mais j’avais besoin qu’elle arrête d’insister et qu’elle me laisse un peu respirer.
Santiago dans sa tête : Surtout, j’avais besoin de lui échapper, même pour quelque minutes
J’avance avec le fauteuil, je me déplace assez facilement avec, étant donné que mes parents ont pris l’un des plus sophistiqué qui existe sur le marché. Je sais que par derrière le parc, il y a un petit pont et en bas, il ya une grande rivière que je pense est assez profond
Santiago dans sa tête : Même si le pont n’est pas haut, je pense que ce sera tout de même suffisant pour faire ce que je veux faire.
Je suis parvenu à atteindre le pont sans que ma mère se mette à me suivre. Enfin seul, je pouvais faire ce que j’avais tant voulu faire depuis ses 8 derniers mois, je vais me jeter et me tuer. Heureusement, il n'y a personne.
Santiago dans sa tête : Je vais enfin pouvoir retrouver ma fille et ma femme.
Je ne réfléchis pas, difficilement, je suis parvenu à glisser mes fesses au bord de la chaise roulante. Les yeux fermés, les bras ouverts, je me laisse tomber en bas, à plat vente. J’ai entendu le bruit de mon corps éclaboussé dans l’eau, c’était comme si j'étais tombé sur du béton et d’un instant, je me voyais plonger de plus en plus en profondeur. Je me rends compte que l’eau est beaucoup plus profonde que ce que j’avais imaginé. Je n’ai pas pu m’empêcher d'ouvrir les yeux un peux dans l’eau et tout à coup, je vois une silhouette s’approcher de moi. J’ai comme l’impression que ces cheveux sont rose, je trouve cela étrange
Je suis confus, je ne s’aurais dire si c’est un homme où une femme. Je me surprends seulement à regarder la silhouette sous l’eau et qui s’approche de moi, alors que je m’enfonce de plus dans la rivière. L’inconnu m'attrappe ensuite par la taille et commence à remonter avec moi. Je me surprend à ne pas riposter et me laisser faire par l’inconnu
Santiago dans sa tête : Est-ce que c’est une sirène?
Angelo : Allez, monsieur réveillez-vous je vous prie
Je tousse difficilement et j’ouvre les yeux pour voir ce jeune garçon en panique qui se penche sur moi et visiblement, il vient de me pratiquer du bouche à bouche.
Santiago dans sa tête : Il semble que ce n’est pas une sirène, il est bien humain…
Angelo : Mais qu'est-ce qui vous a pris de faire cela? Moi non plus je n’aime pas ce monde, mais ce n’est pas une raison pour se quitter la vie tout de même
Il dit cela sur un ton énervé et rempli de compassion tout de même. Je fixe le garçon avec une expression de colère, je suis non seulement énervé qu’il m'empêche d’arriver à mes fins, encore plus quand je prend conscience que je n’arriverais pas me relever tout seul.
Santiago : Qui t’a demandé de me sauver ? T’ais-je demander quelque chose?
Je vois bien qu’il est surpris par ma réaction, il s’attendait surement à ce que je le remercie pour son geste héroïque, mais en échange, je lui crie dessus
Il se lève subitement et commence à s’éloigner de moi avec une expression de peur sur le visage, j’avoue que j’ai du mal à comprendre moi aussi sa réaction
Angelo : Je suis désolé, je ne voulais pas vous….Je pensais vous aider… Non, ce n’est pas possible. Cela ne peut pas arriver, Je…
Santiago dans sa tête : Qu’est-ce qui lui arrive? Pourquoi il semble aussi effrayer tout à coup ?
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