À La Croisée Des Âmes,L’Appartenance (Le Crie De L’Oméga)
Une journée comme les autres
Matin gris. Lumière filtrée à travers des rideaux mal tirés. Le réveil n’a pas sonné. Cielle ouvre les yeux lentement.
Il s’assoit, grimace, une main sur ses côtes. Les bleus sont encore là. Il se lève. Passe une main dans ses cheveux en bataille.
Cielle
(se regardant dans le miroir fêlé) « J’ai connu pire… mais j’ai aussi connu mieux. »
Il s’habille vite : t-shirt noir, pantalon légèrement froissé, veste à capuche. Attrape un sac, y glisse un carnet froissé, une pomme, un petit flacon.
Cielle
(soufflant) « Livraison ce matin… café ce soir. Faut tenir. »
Extérieur. Rue animée. Les gens marchent vite, parapluies ouverts. Cielle pédale sur un vélo de livraison.
Cielle
(pensées, entre deux respirations) « Un jour, je mangerai autre chose que des restes de croissant. Un jour. »
Il s’arrête devant un immeuble. Dépose une commande. Sourire automatique.
Client — (en ouvrant la porte) « Ah… c’est vous encore. Vous sentez bon aujourd’hui. »
Cielle
(sèchement) « C’est pas un supplément, hein. »
Client — « Ouh. Piquant. »
Cielle tourne déjà les talons. Reprend son vélo.
Cielle
(murmure pour lui-même) « Pourquoi les gens croient qu’un oméga, c’est un menu à caresser ? »
Fin de matinée. Il s’assoit sur un banc. Croque dans sa pomme, note quelque chose dans son carnet.
Cielle
(écrivant) « Jour 142 sans crise. Toujours pas assez d’argent pour la dette. Toujours pas de chaleur stable. Et maintenant, une alpha m’a porté comme un sac de farine. Super. »
Le téléphone vibre. Un message : « T’es dispo ce soir ? On a besoin de toi au comptoir à 18h. »
Cielle
(répond rapidement) « J’y serai. »
Il range le téléphone. Ferme les yeux un instant.
Cielle
(pensée, plus calme) « Elle m’a pas retrouvé. Tant mieux. »
Mais dans un coin de son esprit, menthe glacée et feu de bois persistent.
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