Es tu prête à assumer les conséquences de tes actes ?
Aïna
De quoi tu parles ? Lâche-moi !
Elle se débattait comme une lionne pour échapper à ses bras.
Aïna
Si tu ne me lâches pas tout de suite, je vais crier comme une folle !
Kenzo
Vas-y. Fais-toi plaisir. Personne ne viendra te sauver. Et de toute façon, je suis ton mari. J'ai tout les droits sur toi. *serre plus ses bras*
Aïna laissa échapper un cri de douleur. Il lui faisait vraiment mal !
Il la retourna et la positionna de telle sorte qu'il se mit au-dessus d'elle. Son regard n'avait plus rien d'humain. On aurait dit un épervier guettant les petits d'une poule. Il lui faisait peur.
Kenzo
Tu es prête ? Que la partie commence.
.....
Aïna était sous le drap toute en larmes. Cet homme était un monstre. Comme tous les hommes d'ailleurs ! Elle se souvint de ce que vivait sa mère de son vivant. Elle était maltraitée, frappée, violée, battue et était arrivée à accoucher plusieurs enfants morts-nés jusqu'à ce son père se lasse et aille voir ailleurs laissant sa mère dépressive. Si elle avait décidé de se marier avec Kenzo, c'était pour donner une meilleure vie à ses frères et sœurs. Elle devait se ressaisit. Arrêter de pleurer, mais elle n'y parvenait pas.
Kenzo, quant à lui, prenait une douche. Après sa petite partie de plaisir, il était revigoré. Il ne lui avait rien fait. Quelques bisous ici et là et quelques petits suçons dans le cou et c'était tout. Il ne s'était pas attaqué à l'essentiel et en était conscient. Sur un coup de tête, il avait décidé qu'il franchirait le cap dès qu'elle serrait prête. Ça promettait avec elle, se dit-il en souriant comme un psychopathe.
Kenzo sort de sa douche et va s'habiller avant de s'asseoir sur le lit où Aïna pleurait toujours.
Kenzo
Pourquoi pleures-tu ? Je ne t'ai encore rien fait.
Aïna
Si ça te regarde n'hésite pas à me le faire savoir.
Il laissa échapper un rictus.
Puis reprit sérieusement :
Kenzo
Tu es ma chose ne l'oublie pas. Enfin tant que je ne me serais pas lassé de toi. *en sortant*
Aïna
Idiot.
Aïna
"D'un autre côté, il a raison. Il ne m'a encore rien fait. Je devrais tirer la situation à mon avantage. Pour le moment, je suis sa préférée du moins celle pour qui il a le plus d'intérêt en ce moment."
Aïna
"Je me demande comment il fait pour agir normalement alors que je lui ai mordu le coup, griffé le dos et envoyer un bon coup dans l'entre jambe ? Il devrait avoir mal ou bien c'est à cause de sa musculature."
Par la suite une pensée qui la fit rougir lui vint à l'esprit : et si quelqu'un voyait la marque sur son cou ? Il en conclurait qu'elle vient sûrement d'un « ébat amoureux » avec sa femme. Il faut absolument qu'elle la fasse disparaître, du moins la dissimule.
Elle se leva d'un bond, ce qui lui arracha quelques gémissements et sortit de la chambre. Le couloir était désert. Il devrait être 21 heures. Puis, elle entendit quelques pas provenant des escaliers. Elle vit alors une jeune fille en habit de domestique et en conclut qu'il s'en agissait d'une. La jeune fille la regarda apeurer et l'air timide.
Karissa
Ma ... Madame. Monsieur a demandé que l'on vous fasse monter la soupe encore chaude.
Aïna
Bien merci. Dépose le plateau près de la porte s'il te plait. Je le ferai entrer moi-même.
Karissa
Comme il vous plaira.
Aïna
Oh fait comment t'appelles tu ?
La jeune fille sursauta, surprise.
Karissa
Pard .... pardonnez-moi, mais vous me demandez mon nom ?
Aïna
Je voudrais surtout ton prénom. Comme tu le sais je suis la nouvelle femme de maison et il est de mon devoir de connaitre mes employés. *en lui souriant*
Karissa
Je… je m'appelle Karissa.
Aïna
Dans ce cas, Karissa, pourrais tu me dire où se trouve Monsieur ?
Karissa
Ah. Il regarde un film avec Mademoiselle Emily dans le troisième salon.
Aïna
Apporte lui une pommade contre les blessures.
Karissa
O ... oui Madame.
Aïna
Et retourne directement dans la dépendance te reposer. Dis également aux autres que demain je veux tous les rencontrer.
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