chap.3 la rentrée

Le froid fut la première chose qui m'intéressait lorsque j'ouvris les yeux, jamais j'n'avais eu aussi froid de ma vie. Peut-être est-ce un signe du ciel pour me dire de pas partir au lycée, sûrement qu'il y aura un drame. J'me levai alors lentement de mon lit et me dirigeai vers le seul endroit qui me plaît vraiment, la cuisine. Sans savoir pourquoi, dès le bas âge j'ai tjrs été attiré par cette pièce unique où on peut oublier tous ses soucis et se faire le meilleur des repas . Sarah n'était pas encore debout comme à ses habitudes, d'ailleurs ça m'arrangeait, j'n'avais aucune envie de la voir aujourd'hui. Je pris ce que j'prend toujours à les habitudes, une pomme, et j'remontai pour prendre mon bain. Le bain fini j'me vêtis et m'en allai.

Au lycée

À peine descendu de la voiture j'aperçus quelques regards indiscrets qui se posaient sur moi, et la plupart des gens se moquaient sans que j'ne sache pourquoi. Sans accorder plus d'attention à leurs railleries j'me rendis au bureau du principale pour avoir une entrevue avec lui. J'vais pas vous faire part de ce long et fameux blabla dont nous avons parlé, pour faire court il m'a fait des éloges encore et encore pour mon intelligence hors du commun etc.

ça s'annonçait hyper mal comme année scolaire pour un reclus comme moi, j'devais immédiatement me faire des amis pour pas avoir à être vu comme un allien. Je me rendis dans ma salle de classe et en entrant tous me regardèrent , c'était assez gênant mais bon, j'avais déjà l'habitude. La prof me pria de rejoindre ma place pour qu'elle continue son cours, j'allais donc m'asseoir à la seule place libre qu'il y avait, celle au fond de la salle. Une fois assis j'me tournais alors pour voir qui était ceux assis à ma gauche et à ma droite mais une fois mes yeux posés à gauche j'étais comme figé dans le temps. Jamais auparavant je n'avais vu pareille créature sur terre, elle était d'une beauté sans précédent, je ressentis comme un pincement au cœur rien qu'en la regardant. C'était donc ça ce dont me parlait Sarah, elle me disait souvent que quand je rencontrerai une fameuse personne, je saurai immédiatement que je la veux car mon corps me le réclamerait.

De toute la journée j'n'ai rien suivi en classe tellement j'étais absorbé par la vue de cette créature, sans savoir comment j'm'étais mis à la dessiner dans mon carnet , ses traits fins et beaux, je ne voulais rien oublier d'elle. Je changeai vite d'avis en ce qui concernait mon année scolaire, peut-être que finalement j'allais réussir à m'intégrer dans cet univers impitoyable qu'était le lycée...

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