Chapitre quatre

Mon maître se nourrit en m'arrachant presque les cheveux. J'ai peur de retrouver quelques mèches dans sa main une fois qu'il aura fini de me vider de mon sang. C'est la première fois qu'un vampire me mord et j'espère la dernière. Je n'avais jamais pensé ressentir une telle douleur. Pour moi, cela me paraissait supportable, mais pas du tout. Cette douleur se propage doucement vers mon menton et mes épaules. Je me débats sans jamais m'arrêter. Je lui hurle de se retirer, je le supplie, mais il ne m'écoute pas. Ma voix se brise pendant que je parle parce que ses canines s'enfoncent plus profondément dans ma chair. A-t-il pour but de me tuer? C'est comme s'il était possédé, mon dieu qu'est-ce que j'ai peur. Sa main droite me compresse la hanche et je sens de nouveau ses ongles venir perforer ma peau. Je suis prêt à parier ma vie que ses ongles étaient courts lorsqu'il me tirait par le bras alors qu'ici, il arrive à déchirer mon pull avec ces derniers. Ce monstre aspire lentement mon sang en bougeant un petit peu la tête, je l'entends avaler. J'ai envie de vomir, vraiment. Mes yeux commencent à se fermer. Cela doit bien faire quelques minutes qu'il s'abreuve à mon cou et mon peu de force commence à me quitter. Je ne pensais pas avoir autant de sang dans les veines.

-Je vous en su-supplie...St-stop...je réussis à dire malgré mon manque d'air.

Cela devient très difficile pour moi de respirer, j'ai l'impression que l'air que j'aspire ne va pas dans mes poumons, mais autre part. Je sens pendant encore quelques secondes ses crocs s'enfoncer dans ma jugulaire et puis, plus rien. Il s'est enfin retiré. Je tombe sur le sol comme une merde, mes jambes ne peuvent plus soutenir mon poids. Ma main se pose directement sur l'endroit où ce vampire m'a mordu. Je sens deux petits creux dans ma chair, du sang continu à couler le long de ma peau. Je regarde mon maître avec difficulté tellement je suis épuisé et lui montre tout le dégoût que j'ai pour lui à travers mes yeux. J'espère qu'il comprend à quel point je le hais.

Du sang se trouve sur sa lèvre inférieure et quelques gouttes coulent le long de son menton. Mon regard dévie vers ses mains. Je veux savoir ce qui s'est planté dans mes hanches. Cela ne peut être que de simples ongles. Il sert les poings et les desserres ensuite comme pour se calmer. Je peux percevoir une chose pointue au bout de chacun de ses doigts : des griffes. Il a des putains de griffes. Je soulève doucement le bas de mon pull pour regarder ma hanche droite. Je sanglote en écarquillant les yeux. La vue est affreuse. On peut voir sur ma peau les traces de ses griffes sur au moins quelques centimètres. Cela ne semble pas très profond, heureusement. Du sang encore frais se trouve sur les côtés.Je lève la tête pour voir la réaction du roi. Il a la bouche grande ouverte, lui-même est étonné d'avoir fait ça. Je me relève très doucement en laissant échapper quelques sanglots. Ma tête tourne beaucoup trop pour que j'arrive à marcher normalement. Je me dirige vers la porte en faisant de petits pas et l'ouvre. Il ne me retient pas. Tant mieux. Je ne sais pas où je vais, je me retrouve dans le couloir. Par où dois-je aller? Gauche, droite? J'essaie de me souvenir du trajet avec Desso, mais j'ai l'impression qu'avoir été mordu par un vampire m'a tout fait oublier. Super... Je décide de longer le couloir vers la gauche, il me semble que je venais de cette direction. Toutes les portes sont les mêmes, comment font les esclaves pour se retrouver dans ce château? Mon manque d'énergie m'empêche de me concentrer d'avantages.

La douleur dans mon cou me fait pleurer, j'ai peur que cela s'infecte. J'arrive dans un cul-de-sac, comme si j'avais demandé une telle chose! Je fais donc demi-tour en m'appuyant contre le mur. Je repasse devant les portes et continue mon chemin. Une main se posant sur le bas de mon dos me fait crier de peur. Je me retourne d'un mouvement sec, le cœur battant extrêmement vite. Je tombe nez à nez avec des prunelles rouges. Je recule de quelques pas, cherchant à m'enfuir.

-Est-ce que tu es perdu? J'ai entendu tes pas pressés et lorsque je suis sorti de la chambre, tu n'avais pas l'air de savoir où aller.

Il m'explique cela calmement. Qu'est-ce que je dois répondre? Oui, je me suis perdu dans cet immense château de pacotilles? Je n'ai pas envie qu'il me raccompagne au logement des esclaves alias ma nouvelle maison. Je ne veux pas être en compagnie de cet être démoniaque. Je veux tout simplement m'endormir et faire comme si je vivais toujours chez Sébastien. Comme si rien ne s'était passé. Plus de morsure, plus de griffures. Plus de roi. Malheureusement, cela est impossible. La magie n'existe pas sur la planète Terre, en tout cas, pas encore. Cela ne m'étonnerait même pas que les sorciers existent. Il y a bien des vampires...

-Tu veux que je t'aide à retrouver ton chemin?

Est-ce qu'il essaie d'être gentil? Après m'avoir mordu et griffé? Il a un petit sourire sur le visage, ce qui ne lui ressemble pas du tout. Je ne le ''connais'' que depuis aujourd'hui, mais je me suis déjà créé une image de sa personnalité. La gentillesse n'intègre pas cette image.

Je réponds négativement à sa proposition. Je peux me débrouiller tout seul. Son sourire s'agrandit et j'ai la furieuse impression qu'il se moque de moi. Je me retourne et continue mon chemin de l'autre côté. Je tourne à gauche, puis à droite et encore à gauche. Ce bâtiment est un énorme labyrinthe. Je perds patience lorsque je tombe sur une nouvelle impasse. Pourquoi le monde m'en veut-il autant? Je me laisse glisser le long d'un mur et pose ma tête dans mes mains. Je continue de pleurer à cause de la douleur lancinante.

-Reprends-toi Louis, ne te laisse pas abattre. Tu n'es ici que depuis aujourd'hui, imagine ce que ce sera dans quelques semaines...me dis-je à moi-même.

J'ai peut-être l'air ridicule en me parlant tout seul, mais je m'en fou, vraiment. Je vais peut-être passer la nuit ici dans ce couloir au sol inconfortable.

-Tu ne veux toujours pas de mon aide?

Je sursaute. Pourquoi ne veut-il pas me laisser tranquille à la fin? Je ne peux pas décliner son offre une deuxième fois. Je me relève donc difficilement en me tenant la hanche. J'ai toujours extrêmement mal. Je le regarde quelques secondes avant de lui répondre doucement :

-Je...Hum...Je veux bien de vo-votre aide maître...

Pourquoi est-ce que je bégaie? Le vampire sourit et vient m'aider à marcher. Avec ma hanche souffrante, je ne sais plus me déplacer normalement. Sa main vient se placer dans le bas de mon dos, je grimace à ce geste. Nous marchons de couloir à couloir. Je ne me souviens même pas d'être passé par là avec Desso. Me suis-je autant perdu? C'est bien possible. Personne ne parle, ce qui me va tout à fait.

Nous sortons du château pour marcher sur le petit sentier qui mène au bâtiment des esclaves. Le soleil est couché, la lune l'a remplacé comme il se doit. Je souffle pour essayer de me réchauffer. Le roi, lui, n'est qu'en t-shirt et ça ne semble pas le déranger. Ah, mais oui...c'est un vampire. J'envie parfois ces créatures surnaturelles pour ne jamais être gelés ou ne jamais mourir de chaud.

On n'entend plus que le bruit de nos chaussures sur le gravier. J'ai envie de lui dire que je peux me débrouiller seul maintenant, je n'ai qu'à suivre le petit chemin. Il ne semble pas être de cet avis puisqu'il me pousse toujours avec sa main sur mes reins. Sa mâchoire est serrée et ses yeux fixent un point dans le vide. Je pense qu'il fixe le bâtiment comme il peut voir dans l'obscurité. Moi, j'essaie de ne pas marcher sur de trop gros cailloux qui pourraient éventuellement me faire chuter. Parce que franchement, je n'ai plus besoin de ça aujourd'hui.

Nous voilà enfin devant ma maison. Je ne dis rien, j'attends qu'il parte. J'ouvre la grande porte et m'apprête à entrer à l'intérieur. Le vampire prend soudainement mon bras et me rapproche de lui. Il m'observe sérieusement et je ressens un sentiment de panique. Que va-t-il me dire?

-Demain, après tes corvées, je veux que tu viennes me voir dans la même pièce que tout à l'heure. Desso t'y emmènera. Je voudrais voir l'état de ton cou et de ta hanche après un petit peu de temps, il ne faudrait pas que ça s'infecte sinon tu ne pourras plus travailler et je serai obligé de te tuer.

Il m'annonce ceci normalement, sans prendre de pincette. Et bien on peut dire qu'il est direct. Je hoche la tête pour lui faire comprendre que je viendrai, mais il me semble qu'il ne veut pas me laisser partir pour autant. Je tire donc sur mon bras pour me dégager.

-Je veux une réponse avec des mots Louis, pas un simple hochement de tête.

-Je...Je viendrai maître, je murmure pour partir au plus vite.

-Bien, à demain alors.

Sur ce, il s'en va et bientôt, je ne le vois plus à cause du petit brouillard. J'entre en vitesse dans le bâtiment, j'entends beaucoup de voix venir d'une pièce. J'hésite à y aller. Je me résigne finalement à aller dans ma chambre qui se trouve au troisième étage. Je ne vous cache pas que le fait de monter les escaliers était une tâche très difficile. Ma chambre porte le numéro dix-sept, c'est une des dernières. Il n'y a pas tant de pièces pour nous faire dormir puisque l'on peut mettre plusieurs esclaves dans une même chambre.

Je m'installe sur mon matelas en lâchant un soupir de satisfaction. Je suis lessivé, je prends à peine le temps de retirer mes chaussures que je tombe déjà dans un sommeil profond. Je me réveille parfois en pleine nuit avec la sensation de sentir ses crocs une nouvelle fois dans ma chair. En m'étant réveillé la première fois, j'ai remarqué la présence de deux autres personnes sur les matelas installés sur le sol. Mes deux compagnons de chambre, avait dit Desso. Un des deux n'était pas en train de dormir et nous avons pu faire un minimum connaissance. Je n'ai pas pu voir comment il est physiquement à cause du manque de luminosité. Je sais juste qu'il s'appel Arnaud et qu'il est devenu esclave pour le roi depuis maintenant trois ans. Le pauvre, je le plains...Il m'a appris que demain ou dans quelques heures comme il est sûrement passé minuit, tous les esclaves prendront une douche dans la salle prévue à l'étage. Ils descendent tous ensuite et se séparent pour faire leurs corvées. Savoir que je vais prendre une douche entourée de personnes inconnues m'a un peu refroidi, sans mauvais jeux de mots. Je suis très pudique. Arnaud, ayant vu mon inquiétude, m'a rassuré en me disant que nous nous douchions dans des cabines séparées à l'abri des regards. C'est vraiment un gentil gars. Je me suis rendormi tranquillement par la suite.

Le lendemain matin, comme prévu, j'ai pris une douche dans la grande pièce. Il y avait un énorme présentoir avec des serviettes pour chacun de nous. Je suis maintenant en dehors du bâtiment pour les esclaves. Chacun part dans une direction différente. Qu'est-ce que je dois faire? Je n'en n'ai aucune idée, ce qui me fait paniquer. Je repense à ce que m'avait dit mon maître hier soir ''tu viendras me voir après tes corvées''. Mes corvées...quelles corvées? Je vois au loin Desso, il s'apprête à partir je ne sais où. Je cours vers lui pour obtenir les informations dont j'ai besoin. Je grimace en sentant ma hanche se frotter contre mon pull.

-Desso! Qu'est-ce que je dois faire moi? Je lui dis tout en montrant les autres gars.

-Ah Louis, justement je devais te voir. Le maître m'a ordonné de te faire passer un message. Il m'a dit que tu devais aller travailler dans les jardins, un certain Maxime t'expliquera tout. Je t'y conduis, ne t'inquiètes pas.

-Merci!

Le roi m'envoie dans les jardins, pas de problème. Cela m'enchante d'être à l'extérieur, même par ce froid d'octobre. Est-ce que je devrai couper du bois ou tailler les haies? Je me souviens avoir vu des esclaves faire ça à mon arrivée ici. Comme prévu, Desso m'accompagne jusqu'aux jardins et cherche ce soi-disant Maxime. Je suis stressé, je descends les manches de mon pull sur mes poignets. Personne ne doit voir mes blessures. Nous arrivons devant un homme beaucoup plus grand que nous, il a un sourire collé sur le visage. Il me fait un petit peu peur. Mon ami m'abandonne et me laisse tout seul en compagnie du géant. Joli surnom, n'est-ce pas? Il m'explique ce que je dois faire aujourd'hui ainsi que les autres jours. M'occuper de la pelouse, couper un peu de bois et cisailler les haies. Avec ma force, je doute de pouvoir couper du bois avec une hache. N'y a-t-il pas des personnes un peu plus baraquées que moi pour faire cette tâche?

Maxime n'est pas quelqu'un de méchant, au contraire. Il prend le temps qu'il faut pour bien tout m'expliquer. Après m'avoir correctement informé en détails, il retourne à ses occupations en rajoutant que nous avons une pause à midi pour aller manger. Tous les esclaves déjeunent dans la petite ''cafétéria'' de la ''maison commune''. Je commence mes corvées, je vais tailler les haies. Ce sera beaucoup moins dur que de couper du bois. Enfin je pense. Ma hanche me fait encore très mal ainsi que mon cou lorsque je bouge.

La pause déjeunée arrive très vite, heureusement parce que mon ventre commençait à gargouiller très fort. Je n'ai plus mangé depuis...je ne sais plus. Mon dieu, il faut que je mange et vite. Je ne veux pas m'évanouir.

La journée passe assez vite ce qui m'étonne. Pour être honnête, elle passe même trop vite. Je n'ai pas envie de me retrouver face à mon nouveau maître. Pour regarder comment mon corps va réagir à la morsure, il va devoir être proche de moi. C'est bien la dernière chose que je souhaite. Maxime vient soudainement m'annoncer que les corvées se terminent dans une demi-heure. Dans exactement trente minutes, Desso viendra me chercher pour m'emmener au château. Une idée me vient subitement à l'esprit. Et si je me cachais? Non. Je n'ai pas envie que le roi punisse mon nouvel ami (si je peux le considérer comme tel) parce que je nous ai mis en retard.

Ça y est, les travaux sont terminés. La journée est finie. Mon corps commence à trembler comme une feuille. Calme toi Louis. Je retire les gants que j'avais pour les poser sur une petite table. Je marche très doucement en suivant les autres. Nous marchons sur le sentier et je ne vois pas Desso. M'aurait-il oublié? Je l'espère. Mais cela aurait été trop beau pour être vrai. Je vois la chevelure blonde de mon camarade et sa carrure imposante. Il occupe une posture détendue, mais je vois bien que cela l'embête un petit peu de me conduire au château. Cela ne doit pas être gai pour lui de faire des aller-retours uniquement pour conduire un esclave. Aucun ne parle durant le trajet, il me souhaite juste bonne chance lorsque nous arrivons devant la porte. Exactement comme hier. Il repart comme si de rien n'était, j'observe son dos en baissant ensuite la tête.

J'entends des pas de l'autre coté de la porte, je n'ose pas entrer. J'ai peur de déranger le roi. J'hésite pendant quelques secondes à m'enfuir en courant, puis me résigne enfin à toquer. Il va juste vérifier mon état de santé, c'est tout. J'attends que l'on m'ouvre, mais rien ne se passe. Ne m'a-t-il pas entendu? Je lève de nouveau mon poing, m'apprêtant à refrapper contre le bois. La porte s'ouvre juste à ce moment-là. Mon poing se retrouve dans les airs. Je le laisserais bien s'abattre contre le torse du vampire, mais comme je l'ai déjà dit beaucoup de fois, ça ne servirait à rien.

Le vampire me fait entrer et je me retrouve en plein milieu de la grande pièce. À quoi sert cette pièce, d'ailleurs? Il y a un énorme lit au centre, une armoire ainsi qu'une porte qui mène sûrement à une salle de bain. Est-ce sa chambre? Je ne sais pas et je ne lui demanderai pas. Je me retourne et le vois appuyé contre la porte. Il a l'air énervé, sa mâchoire est contractée.

-Ta journée s'est-elle bien passée Louis? Me demande-t-il en passant sa main dans ses cheveux bouclés.

-Oui, et vous maître? Je dis d'un ton léger, cachant mon inquiétude.

-Parfaitement, mais tu n'es pas venu ici pour que l'on parle de notre journée. Donc, maintenant, va t'asseoir sur le lit.

Pardon? M'asseoir sur le lit? Pour quoi faire? Je lui fais de grands yeux et n'obéis pas. Je reste debout, je me tiens bien droit au milieu de la pièce. Il me regarde sévèrement et finit par comprendre que je ne bougerai pas d'un pouce.

-Louis, va t'asseoir sur le lit. Maintenant. Je ne le répèterai pas. Je veux juste regarder l'état de la morsure et de ta hanche, c'est tout. Ok?

Je marche jusqu'au meuble en pinçant les lèvres, j'essaie de me rassurer intérieurement. Je m'assois du coté gauche en tremblant, mon souffle irrégulier s'entend fortement. Je rabats mes manches sur mes poignets. Je joue avec ces dernières, je les tire du mieux que je peux. Je vois mon maître marcher jusqu'à moi, je baisse la tête. Il s'accroupit à ma hauteur et me relève la tête. Son index se trouve sous mon menton, j'ai juste envie de m'enfuir en hurlant à cause de la peur. Il me regarde fixement et descend ensuite son regard vers mon cou. Il me fait doucement pencher la tête et j'ai l'impression que ce geste dure des années tellement il est lent.

Ses doigts passent sur les petits creux se trouvant sur ma jugulaire et je panique soudainement. Je me recule d'un coup, ma main sur mon cou. Est-ce qu'il va me mordre encore une fois? Il doit sûrement voir la terreur dans mes yeux puisqu'il me dit d'une voix douce :

-Je ne vais pas te mordre, Louis. Laisse-moi juste voir, c'est important.

Je retire doucement ma main et la pose sur ma cuisse gauche. Je ferme les yeux et inspire doucement lorsque ses doigts se rapprochent de mon cou pour la deuxième fois. Je sens son regard sur ma jugulaire et je tremble encore plus. Je ne sens plus sa main, est-ce que c'est fini? Je peux rentrer dans la maison des esclaves? J'ai peut-être pensé trop vite. Le bas de mon pull soulève et je fais fureur pour ne pas pleurer. Ses doigts tracent le contour de mes plaies. Je sers les poings pour ne pas sauter du lit et courir vers la porte.

-Louis, il y a un problème, dit l'homme avec ses doigts toujours sur ma hanche, brisant le silence qui s'était installé.

-Quoi? Que se passe-t-il? Je réponds en ouvrant les yeux.

-Les griffures se trouvant sur ta hanche droite se sont infectées.

Oh non.

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