Un début difficile.

Dès ta naissance, tu as une marque sur la hanche. 

Plus précisément, des mots gravés dans la couche la plus profonde de ta peau et contrastant avec ton teint habituelle. 

Ils n'étaient pas non plus griffonnés de manière désordonnée - au contraire, il semblait que l'impression noircie avait été faite avec le plus grand soin;  une complexité ornée liée à chacun des nerfs et tendons de ton corps.  En termes simples, c'était une bénédiction. Ou, du moins, c'est ce que tout le monde t'a toujours dit. 

"Wow, (T/P) -chan, tu est très chanceuse d'avoir ce genre de marque!"  les gens commentait toujours. 

"De cette façon, tu saura exactement quand tu trouvera ton âme sœur!"

"J'aurais aimé avoir un moyen de savoir qui est le mien."

Ce sont la majorité des commentaires que tu a reçus, depuis que tu a révélé pour la première fois le tatouage - comme une gravure sur ta peau. 

Certes, tu a compris la fascination des gens - avoir une âme sœur était quelque chose dont beaucoup ne pouvaient que rêver, et sans une marque ou un signe clair, ils n'avaient aucun moyen de savoir comment ou quand ils rencontreraient leur autre significatif.  Certaines personnes ont vécu toute leur vie sans jamais rencontrer la bonne personne, tu a entendu. C'est pourquoi tu savais que tu aurais dû te considérer chanceuse. Ces jours-ci, il y avait toutes sortes de manifestations qui t'aideraient à trouver ton âme sœur. 

Certains avaient une minuterie qui s'arrêtait une fois qu'ils se rencontraient;  d'autres avaient une minuterie qui ne commencerait qu'à la première réunion;  et d'autres n'étaient encore capables de voir le monde qu'à travers une lentille de la couleur des yeux de leur âme sœur, jusqu'à ce qu'ils se rencontrent et qu'ils puissent voir le monde tel qu'il était.  Tu voulais te sentir chanceuse.  Tu le voulais vraiment, vraiment.  Mais la réalité était que tu ne pouvais pas.  Parce que depuis que tu as appris à lire, tout ce que tu as ressenti ce n'est que de la peur. 

"Mets-toi sur mon chemin, et je te tuerai, putain."

Ce furent les mots imprimés sur ta peau - les tout premiers mots que ton âme sœur te dirait.  Lorsque tes parents avaient lu le marquage pour la première fois, ils en avaient simplement ri et ton toujours dit que cela finirait probablement par être une sorte de blague, mais tu ne partageais pas leurs avis. 

Il était peut-être injuste de porter des jugements irréfléchis, mais il y avait une sensation de malaise et de tordu que vous ressentiez chaque fois que vous regardiez la marque sur votre hanche.  Parce que tu craignais vraiment que ton âme sœur ne soit pas une bonne personne.

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"N'est-tu pas excité, (T/P) -chan? Notre tout premier jour à UA!"

Ta meilleur amie de longue date, Uraraka, bouillonnait d'excitation alors que vous étiez toutes les deux essayant de naviguer dans les grands couloirs intimidants à l'intérieur du campus. Lors de l'examen d'entrée, vous aviez vu beaucoup de gens qui avaient des alter très fortes;  principalement physique. 

Le tien n'avait pas la puissance la plus offensive, mais il était certainement assez polyvalent et pouvait être utilisé de différentes manières. Selon une norme universelle, la plupart des gens ont peut-être considéré que c'était fort, mais ils ne t'avais probablement pas rencontrés.  Ce n'est pas comme si tu te considérais comme faible en soi, mais tu étais le genre de personne qui n'utiliserait jamais la violence pour obtenir ce que tu voulais.  La seule raison pour laquelle tu est devenu un héros était de sauver les autres - la composante de la lutte contre les méchants n'était pas exactement ce qui t'avait attiré.  Ton alter possédait également de légères propriétés curatives, donc tout du moins, tu aurais aimé agir plus en tant que fille de récupération que comme héros standard de type bataille.

En fin de compte, tu n'aimais pas blesser les gens, et ta poitrine te faisait mal à chaque fois que tu voyais quelqu'un qui le faisait. 

J'ai de la chance que l'examen d'entrée ne soit que des robots, et non des personnes réelles ...

Tu n'avais pas beaucoup réfléchi à la façon dont tu te débrouillais lorsque tu aurais besoin de te battre contre d'autres, mais tu avais essayé de garder un œil sur le prix . Si tu pouvais utiliser ton pouvoirs pour sauver les autres, tu étais plus que disposé à faire tout ce qu'il fallait. 

"Oh, on dirait que c'est là!" Uraraka sourit, s'arrêtant devant une grande porte qui indiquait 1 - A, et qui allait bientôt devenir votre classe principale.  Tu t'est raidie presque immédiatement, sentant un gonflement de nerfs dans ta poitrine. 

"Je suppose ... que nous sommes en fait ici," marmonna-tu, épargnant un sourire à ton meilleur ami.  "Pour être parfaitement honnête, je n'étais pas tout à fait sûr de pouvoir réussir cet examen d'entrée, donc tout semble un peu surréaliste en ce moment."

Elle t'a rendu un sourire radieux à travers les joues roses. 

"Eh bien, nous avons vraiment réussi! Allez, essayons de garder le moral!"

"Tu a raison. C'est ... une opportunité incroyable, et je suis reconnaissante d'être ici."

Avec une inspiration rapide,  tu a saisi le bord de la porte et l'a soigneusement glissée, les yeux écarquillés alors qu'ils regardaient de l'autre côté. La première chose que tu a vue - ou plutôt entendue, sont deux camarades de classe masculins qui semblaient être déjà partis du mauvais pied.  Littéralement. 

"Ne mets pas simplement les pieds sur la table!" Cria celui à lunettes. 

Il était de grande taille et robuste et avait des cheveux noirs parfaitement coiffés.  Il avait également l'air moins que satisfait. 

"Ne pense-tu pas qu'un tel comportement est irrespectueux envers tes camarades de classe?!"

La réponse est venue d'une voix profonde et rauque qui était inutilement forte. 

"Non, en fait, je ne sais pas!" Ricana-t-il.  "De quelle foutue école est-tu de toute façon?!"

Tu a retracé la source de la voix pour te retrouver à regarder un blond cendré qui avait posé ses jambes sur le bureau et l'utilisait comme repose-pieds. Ses cheveux ébouriffés et hérissés;  presque impossible. Il avait aussi des yeux profonds et cramoisis qui étaient plissés en fentes alors qu'il regardait vicieusement l'étudiant qui le réprimandait. 

Normalement, tu n'aimais pas porter de jugements irréfléchis, mais tu a décidé à partir du sourire sadique sur ses lèvres que tu ne te en soucierait pas du tout. 

"Hum. Je suppose que je devrais me présenter après tout," dit l'homme à lunettes.  "Je suis du Lycée Soumei - mon nom est lida Tenya."

"SOUMEI? !!" Le blond poussa un grognement dérisoire avant de serrer les dents.  "Eh bien, n'es-tu pas un élite. On dirait que j'ai une raison d'y mettre fin, après tout!"

"Qu'est-ce que...?! Arrête-toi?!" Bafouilla Iida.  "Quel nerf! Quelqu'un comme toi veut être un héros ... ??"

Uraraka gloussa maladroitement à côté de toi, et tout ce que tu pouvais faire était de laisser échapper un profond soupir.  Il y a certainement des personnages intéressants présents, faute d'un meilleur mot. 

Tu est sur le point de marmonner quelque chose, mais la brune poussa un cri de surprise en apercevant quelqu'un un peu plus loin. 

"Ah - c'est toi!" S'exclama-t-elle avec enthousiasme.  "Le garçon aux cheveux bouclés!"

Elle commença à bouillonner d'excitation alors qu'elle se précipitait pour bavarder avec un garçon aux taches de rousseur qui rougissait presque de l'ombre d'une tomate.  En y réfléchissant bien, elle avait mentionné avoir été sauvée par un gars dans son lot d'examens, non pas que tu étais là pour en être témoin.  Elle avait craint qu'il ne soit pas entré car il n'avait en fait détruit aucun robot, mais il semblait que les choses avaient fonctionné. 

Tu a souri. 

Je suis contente. Je peux déjà dire qu'ils s'entendront très bien. 

Bien que tu les admirais avec un sourire silencieux, tes yeux (C/Y) s'étaient déplacés sur le côté juste à temps pour voir les poignards éblouissants du blond cendrée éblouir des poings dans votre direction.  Tu t'es senti raidir, te demandant immédiatement ce que tu aurais pu faire pour le mettre en colère, mais tu t'es rendu compte qu'il ne te regardait pas vraiment;  c'était le garçon aux cheveux bouclés juste à côté. 

Tu te sentais un peu soulagé de ne pas être la nouvelle victime de sa frustration, mais voir la manière dure et impitoyable dont il lançait des regards noirs dans la direction du garçon t'a fait frissonner le dos. La haine qu'il portait était aussi visible que le jour, et complètement différente de tout ce que tu aurais jamais vu auparavant. Tu ne voulais pas t'en mêler, et tu ne voulais certainement pas t'impliquer. Tu avais le sentiment que si tu le faisais, tu en viendrais sûrement à le regretter. 

Chaque fibre de ton être te disait que ce type était une mauvaise nouvelle;  que tu devrais t'éloigner autant que possible et l'éviter complètement. Mais c'était étrange. Parce qu'en dépit de la façon dont ton piétinement vacillait, il y avait une vague de chaleur qui se propageait dans ton cœur.

Et tu n'avez pas du tout aimé.

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