NovelToon NovelToon

Je T'Aime Et C'Est Réciproque Hatsuharu X Reader

Amour calme et un peu sauvage

Voici Émilie mais bon la suite

Le soleil du matin filtrait doucement à travers les rideaux de la maison de Shigure. Émilie, emmitouflée dans un pull bleu ciel bien trop grand pour elle, préparait le petit déjeuner pendant que Thoru mettait la table avec son éternel sourire.

— Merci Émilie, dit Thoru d’une voix douce. Tu es toujours si attentionnée.

— Oh, ce n’est rien, répondit Émilie en riant doucement. C’est normal, non ?

Kyo arriva en traînant les pieds, encore à moitié endormi (comme toujours), tandis que Yuki lisait tranquillement un livre près de la fenêtre. L’ambiance de la maison était paisible, jusqu’à ce qu’un bruit de moto retentisse devant la porte.

— Oh, je crois que Haru est là, annonça Thoru en clignant des yeux.

Émilie leva la tête, un peu surprise. Elle ne le connaissait pas très bien encore, mais elle avait déjà entendu parler de son côté imprévisible.

La porte s’ouvrit et Hatsuharu entra, le casque à la main, ses cheveux bicolores légèrement décoiffés. Son regard croisa celui d’Émilie. Pendant un instant, le temps sembla s’arrêter.

— …T’es nouvelle, toi, dit-il d’un ton calme mais intrigué.

— Ah, euh… oui, je m’appelle Émilie. Enchantée.

— Moi c’est Haru, répondit-il en esquissant un léger sourire.

Kyo leva les yeux au ciel à moitié agacé:

— Fais gaffe, Haru, t’es pas obligé de draguer dès le matin.

Mais Haru ignora Kyo, fixant toujours Émilie. Elle détourna les yeux, un peu gênée par l’intensité tranquille de son regard.

Quelques jours passèrent, et Haru venait de plus en plus souvent à la maison, sous prétexte de “voir Yuki” (mais ouiii c'est ça ont te crois Hatsuharu 👀). En réalité, il s’asseyait souvent à côté d’Émilie, observant comment elle riait, comment elle se concentrait en dessinant, ou encore comment elle prenait soin des autres sans jamais se plaindre.

Un après-midi, alors que la pluie tombait doucement, Haru la trouva seule dans le salon.

— Tu n’aimes pas trop la pluie ? demanda-t-il.

— Si… un peu. Elle me rend juste nostalgique, je suppose.

— Moi, j’aime bien, dit-il en s’asseyant à côté d’elle. Elle lave tout. Même les pensées trop lourdes.

Émilie sourit légèrement, baissant la tête.

— Tu dis souvent des choses étranges, Haru.

— Peut-être. Mais toi, t’as une aura calme. C’est rare.

Il posa doucement sa main sur la tête d’Émilie.

— Je crois que j’aime bien ça.

Émilie sentit ses joues s’empourprer, son cœur battre un peu plus vite.

— H-Haru…

Il la regarda avec un léger sourire, les yeux pleins d’une douceur sincère.

— T’inquiète pas. Je ne vais pas te transformer en vache, promis.

Elle éclata de rire, et Haru aussi. Ce fut ce jour-là que leur lien commença à se tisser, simple, tranquille… mais profondément sincère.

mais qui sait peut être qu'un jour se sera plus qu'un simple lien 👀❤️‍🔥

dit moi si vous voulez une suite et je là ferai

Le dessin du cœur

Depuis quelque temps, Émilie passait beaucoup de ses après-midis dans le salon, un crayon à la main, les pensées ailleurs. Thoru, curieuse, s’était approchée un jour pour jeter un coup d’œil à ce qu’elle dessinait — et elle avait tout de suite reconnu la silhouette familière d’Hatsuharu.

(le dessin en question)

Les mèches blanches légèrement en bataille, le regard calme mais profond, la posture nonchalante et un téléphone à la main : tout dans le dessin respirait la sérénité d’Haru. On aurait presque dit qu’il était là, assis en face d’elle.

Thoru avait souri, attendrie.

— C’est magnifique, Émilie. On sent vraiment… de la tendresse dans ton dessin.

— Je voulais juste… le représenter comme je le vois, murmura Émilie en rougissant.

Quand Haru arriva plus tard dans la journée, il trouva la jeune fille installée sur la terrasse, le carnet encore ouvert. Le vent jouait doucement avec ses cheveux, et un rayon de soleil glissait sur ses joues. Il s’approcha sans un mot, curieux, avant de se figer en voyant le dessin.

— C’est moi, ça ? demanda-t-il, un léger sourire en coin.

Émilie sursauta et referma vivement le carnet, rouge jusqu’aux oreilles.

— A-ah… c’était juste… un essai ! Rien de spécial !

— Un essai, hein ? fit-il doucement, amusé.

Il s’assit à côté d’elle, un peu trop près pour qu’elle reste totalement calme. Ses yeux gris argenté fixaient le carnet qu’elle tenait fermement contre elle.

— Montre-le-moi, s’il te plaît.

Émilie hésita, puis céda, ouvrant lentement la page. Haru resta silencieux un long moment. Ses yeux se posèrent sur chaque détail : la précision du trait, la lumière dans le regard, le soin qu’elle avait mis à représenter son expression.

— Tu m’as vu comme ça ? demanda-t-il d’une voix un peu rauque.

— Oui… calme, réfléchi, un peu perdu dans tes pensées.

— Intéressant. Je croyais que les gens ne voyaient que mon côté “Black Haru”.

Émilie releva les yeux vers lui, douce et sincère.

— Tu n’as pas besoin d’être “blanc” ou “noir”, Haru. Tu es juste toi. Et c’est déjà beaucoup.

Il resta silencieux, frappé par la simplicité et la vérité de ses mots. Lentement, il posa sa main sur la sienne, toujours posée sur le carnet.

— Merci, Émilie.

Elle sentit son cœur battre un peu trop fort.

— P-pourquoi ?

— Parce que tu m’as vu. Pas seulement ce que je montre… mais ce que je suis vraiment.

Leurs regards se croisèrent. Le vent souffla doucement, soulevant les pages du carnet comme s’il voulait immortaliser cet instant. Haru esquissa un sourire rare, sincère, presque timide.

— Tu sais, c’est dangereux, de dessiner les gens comme ça.

— Pourquoi ?

— Parce qu’ils risquent de tomber amoureux de toi.

Émilie resta figée, ses joues rosissant plus encore. Haru se leva doucement, son téléphone à la main. Avant de partir, il se retourna vers elle avec un petit signe de la tête.

— Garde ce dessin précieusement. Moi, je le garderai en mémoire.

Quand il sortit, Émilie posa sa main sur son cœur.

Elle ne savait pas si c’était de la surprise, de la gêne… ou autre chose.

Mais à cet instant précis, elle sut que quelque chose en elle venait de changer.

Jalousie brute

Titre : Quand la douceur éveille la tempête

Depuis que le dessin d’Haru avait été découvert, Émilie avait du mal à regarder le jeune homme sans repenser à ce moment. Ses mots, surtout. “Ils risquent de tomber amoureux de toi.”

À chaque fois qu’elle y repensait, son cœur battait un peu trop vite.

Pourtant, depuis quelques jours, Haru semblait distant. Moins présent à la maison. Thoru disait qu’il aidait Yuki avec quelques affaires de la famille Sôma, mais Émilie sentait qu’il fuyait un peu. Elle n’avait juste pas compris pourquoi.

C’est à ce moment-là qu’elle fit la connaissance de Momiji.

Un garçon enjoué, lumineux, toujours souriant. Dès qu’il vit Émilie, il la salua avec enthousiasme :

— Wahh, tu es Émilie ! Thoru m’a beaucoup parlé de toi !

Il lui offrit un petit lapin en peluche.

— Tiens ! Il me ressemble un peu, non ?

Émilie éclata de rire, attendrie. Momiji avait une énergie contagieuse. Rapidement, ils devinrent proches. Ils cuisaient ensemble, écoutaient de la musique, et il aimait qu’elle lui montre ses dessins.

Mais un après-midi, alors qu’ils riaient tous les deux dans le jardin, une ombre tomba sur eux.

— Tiens donc, souffla une voix calme mais glaciale.

Momiji se retourna, et son sourire s’effaça légèrement.

Hatsuharu se tenait là, les mains dans les poches, un air beaucoup trop tranquille pour être honnête. Ses yeux gris avaient cette lueur familière — celle du Black Haru.

— Haru ! lança Momiji, essayant de détendre l’atmosphère. On parlait juste du dessin d’Émilie, il est trop mignon !

— Ah oui ? répondit Haru, approchant lentement. Et c’est toi qui la fais rire comme ça, maintenant ?

Émilie sentit une tension monter.

— Haru, c’est pas ce que tu crois—

— Tais-toi, Émilie, dit-il doucement, mais son ton fit frissonner Momiji.

Le tonnerre silencieux de la colère d’Haru emplissait l’air. Il s’accroupit devant Momiji, son regard mi-amusé, mi-menaçant.

— Tu sais, Momiji, les lapins, c’est fragile. Ils devraient éviter les taureaux quand ils sont de mauvaise humeur.

— Haru ! s’écria Thoru depuis la porte. Calme-toi !

Mais Haru ne bougea pas. Ce n’était pas de la rage, c’était une jalousie brute, instinctive, qu’il ne comprenait pas lui-même.

Émilie s’interposa soudain, se plaçant entre les deux.

— Haru, arrête ! C’est moi qui ai invité Momiji ! Il n’a rien fait de mal !

Le silence tomba.

Les yeux d’Haru croisèrent ceux d’Émilie. Pendant un instant, on aurait cru voir deux personnalités se battre dans son regard — le Haru calme et doux, et le Haru sombre et possessif.

Il détourna finalement la tête, les poings serrés.

— Tch… désolé. Je… j’ai perdu le contrôle.

Et sans un mot de plus, il tourna les talons et s’en alla.

Émilie le regarda s’éloigner, le cœur serré.

Momiji posa doucement une main sur son épaule.

— Il t’aime beaucoup, tu sais. Peut-être même trop.

Émilie, les yeux humides, murmura :

— Oui… et c’est bien ça, le problème.

Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!

téléchargement PDF du roman
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!