La nuit tombait doucement sur port-mirage. Dans l'ombre des ruelles étroites, Un adolescent se faufilait, le coeur battant à tout rompre. Lyan, 17 ans vivait des petits larcins. Il ne volait pas par plaisir, mais par nécessité : pour payer de scolarité, achète les médicaments de sa mère malade...il n'avait pas vraiment le choix.
Ce soir-là, il avait répéré une grande silencieux, bien gardée mais apparemment vide. Une occasion parfaite. Il sauta le portail, longea le mur, et atteignit le portail. Il attrapa un gros coq , sans se douter que c'était le symbole d'un territoire dangereux .
Alors qu'il s'apprêtait à partir, une lumière s'alluma brusquement.
-Qu'est-ce que tu fais la gamin ? lança une voix froide derrière lui.
Lyan n'eut pas le temps de fuir. Deux homme, visage masqué, surgirent des ténèbre. Une main ferme s'abattit sur son l'épaule.
Il ne savait pas encore, mais il venait de voler un coq appartenant à Renzo Costa : le chef d'un des clients mafieux les plus redoutés du pays.
Mais au lieu de le punir comme les autres _ il décidèrent de le garder.
Et c'est là que tout commença.
Lyan était assis sur une chaise froide, les mains liées par derrière le dos, dans une pièce éclairé faiblement par une lampe suspendue. son coeur tambourinait dans sa poitrine. il ne comprenait toujours pas pourquoi ils ne l'avaient pas encore frappé, ni livré à la police.
La porte s'ouvrit doucement, un homme entra grand, élégant mais avec un regard glacial. son costume noir moulait parfaitement son torse musclé.C'était Renzo Costa. le genre d'homme qu'on ne regarde jamais dans les yeux sans trembler.
-- Tu voles un coq à moi. Et tu t'attendais à quoi ? dit-il d'un ton calme mais menaçant.
-- J'.... J'avais besoin d'argent. Pour l'école....et pour ma mère. Répondit Lyan, la voix tremblant.
Renzo le fixa longuement. il aurait pu ordonner qu'on le fasse disparaître. Mais il vit quelque chose dans ce gamin. Une fierté. Une rage de survivre.
-- Tu vas travailler pour moi, déclara-t-il soudain. Tu vas payer ta dette autrement. Et pendant ce temps.... tu restes ici.
-- Quoi ? Vous me retenez prisonnier ?
-- Pas prisonnier. Protégé. Répondit Renzo en souriant légèrement. Mais si tu fuis... tu ne survivras pas à la rue.
Renzo sortit, laissant Lyan seul avec ses pensées. Ce n'était pas exactement une cellule, mais l'endroit était verrouillé, surveillé, et chaque détail respirait l'autorité. Pourtant, ce n'était pas la peur qui commençait à prendre racine dans le coeur de Lyan, mais une étrange curiosité. Qui était vraiment Renzo Costa ? Pourquoi cet homme, si redoute, si puissant, lui laissait-il une chance ?
Les jours suivants, Lyan fut intégré dans la routine de la villa. il aidait à la cuisine, à la bibliothèque, au rangement des documents. Rien d'illégal..... mais tout semblait orchestré. Chaque geste, chaque tâche, chaque regard croise avec Renzo devenait plus pesant, plus intense. Lyan le trouvait impressionnant ....... et beau. trop beau. Dangereusement attirant.
Un soir. alors qu'il rangeait des dossiers dans le bureau, Renzo entra vêtu simplement d'un t-shirt noir. Lyan s'immobilisa.
-- Tu travailles tard, murmura Renzo
-- J'essaie de faire bonne impression... puisque je suis protégé.
Renzo sourit, s'approcha lentement.
-- Tu n'as pas besoin d'essayer si fort. Tu impressionnes déjà.
Lyan sentit son gorge se nouer. Ce n'était pas un compliment innocent. Renzo le regardait avec une intensité étrange, presque.....douce. Lyan détourna les yeux, les joues rouges, il ne voulait pas ressentir ça. Pas maintenant. Pas pour lui.
Mais c'était trop tard
Ce Soir-là dans son lit, Lyan sentit son coeur battre plus vite. Ce n'était pas la peur ni de la reconnaissance. Il y avait un trouble, un frisson qu'il comprenait pas. il revoyait les yeux de Renzo, cette voix grave, cette façon de le fixer comme s'il était plus qu'un gamin des rues.
Et pour la première fois, Lyan se demanda...à quoi ressemblerait une caresse de cet homme si dominant .
À suivre mes chouchou bisous
Il était en train de tomber. Lentement. contre toute logique. contre toute prudence.
Le lendemain matin, Lyan descendit prudemment dans la grande cuisine. Il ne s'attendait pas à voir Renzo déjà assis, une tasse de café à la main. leurs regard se croisèrent, et cette fois, Renzo ne détourna pas les yeux. Aux contraire.
-- Tu dors mal, murmura-t-il.
Lyan déglutit. Sa voix était rauque, encore chargée de sommeil, mais il y avait dans son ton une douceur déroutante.
-- Pas habitué à ce genre de lit, répondit-il, fuyant son regard.
Renzo sourit à peine. il se leva lentement, s'approcha. Trop près
-- Ici, tu peux dormir sans craindre qu'on te poignarde dans ton sommeil.
Lyan releva les yeux. Une seconde. Juste une. Mais elle suffit. il vit quelque chose. Une éclat différent. De la tendresse ? Non impossible.
Il fit un pas en arrière.
-- Je suis pas un enfant à protéger.
-- Je sais, répondit Renzo. Et c'est bien ça, le problème.
Un silence lourd tomba. Le genre de silence qui dit trop, Sans un mot. Et dans ce silence, les murs entre eux commencèrent à se fissurer..
Renzo n'était pas un homme curieux par nature. Il observait, analysait, mais sans attachement. Pourtant depuis quelques jours, il se surprenait à chercher Lyan du regard. Pas parce qu'il lui faisait confiance. Justement parce qu'il ne comprenait pas ce gamin.
Lyan, de son coté, faisait tout pour éviter Renzo. Il gardait la tête baissée, se faisait discret, mais chaque fois que leur regard se croisaient, quelque chose vibrait. Une tension. Une chaleur sourde.
Renzo le remarqué. Et il déteste ça.
-- T'as peur de moi ? demanda-t-il un soir, alors qu'ils étaient seul dans le salon silencieux.
Lyan hésita. Puis haussa les épaules.
-- Vous faites peur à tout le monde.
-- Mais toi ? Toi, J'ai l'impression que t'as peur.......et autre chose.
Lyan serra les dents. il ne voulait pas répondre. Pas avouer que cette présence, cette voix grave, cette autorite, le troublaient. il ne voulait pas que Renzo sache.
Renzo. Se leva, s'approcha. Pas trop près. Juste assez pour que Lyan sente son parfum. Et la puissance tranquille qu'il dégageait.
-- Je n'aime pas les mystères, gamin, et toi, t'en es un.
Lyan ne dit rien. Mais son coeur cognait fort dans sa poitrine.
Renzo resta la quelques secondes. puis ce détourna, comme si de rien n'était.
Depuis quelques jours, Lyan sentait quelque chose changer, ce n'était pas seulement en lui -- c'était aussi dans la façon dont Renzo le Regardait. Avant même s'il restait froid, ses yeux était là. présent. vifs. comme s'il observait tout, analysait tout, y compris lui. Maintenant.... Renzo l'évitait
Lyan le croisait dans le couloir, mais Renzo ne disait presque rien. Juste des mots secs, rapides. Pas de regard prolongé. Pas de sourire en coin. Pas même un froncement de sourcil comme avant.
À suivre mes chouchou bisous
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