La brume tombait comme un voile sur les collines de Mërrh, drapant les arbres de silence et effaçant les sentiers oubliés. Les feuilles mortes craquaient sous les pas de Kaël, mais ce n’était pas cela qui faisait battre son cœur plus fort. C’était le murmure. Ce son… qu’il n’était pas censé entendre.
Il n’avait jamais osé s’aventurer aussi loin des pâturages. Son maître, le vieux Haldrim, l’avait toujours mis en garde : “Les ruines sont hantées, Kaël. Des choses anciennes y dorment, des choses qui n’aiment pas être réveillées.” Mais ce jour-là, l’appel avait été trop fort.
Une voix. Légère, presque un souffle dans son esprit. Pas un mot clair, juste un murmure… persistant.
“Viens…”
Il n’en avait parlé à personne. Qui l’aurait cru ? Un orphelin d’un village perdu dans les montagnes, né d’on ne savait qui, qui prétendait entendre des voix… On l’aurait renvoyé du troupeau, voire pire, livré aux prêtres de la Montagne-Grise.
Mais ce matin, il avait suivi la voix. Il avait quitté le sentier des chèvres, franchi les bois épais, traversé les ronces, jusqu’à l’antique cercle de pierres noircies que tous évitaient. On disait que les anciens y invoquaient les astres. D’autres parlaient de sacrifices oubliés. Kaël, lui, n’y voyait qu’un mystère fascinant.
À genoux dans les hautes herbes humides, il écarta une dalle brisée. En dessous, le sol descendait en une rampe rocheuse. Il y eut un craquement, puis une odeur étrange, de cendre et de métal. Une chaleur remonta de la brèche, alors que l’air autour de lui devenait plus lourd, comme si la forêt elle-même retenait son souffle.
“Plus bas… juste un pas de plus…”
Il descendit.
**
Le sanctuaire souterrain semblait respirer, vivant dans l’obscurité. D’immenses piliers brisés se dressaient comme les os d’un colosse effondré. Des fresques oubliées couvraient les murs — des dragons, des étoiles, des cercles mystiques. Mais ce qui attira le regard de Kaël fut autre chose.
Au centre d’un cercle de pierres fendues, posé sur un autel renversé, un objet pulsait faiblement. Une lumière rougeoyante, comme un œil fermé qui rêvait encore. Le jeune garçon s’approcha, la gorge sèche. Son instinct hurlait de reculer. Mais une force irrésistible le poussait en avant.
L’objet était rond, parfaitement lisse, plus froid que la glace. Une pierre. Noire avec des veines rouge sang, comme si elle contenait un cœur battant au ralenti.
Il tendit la main.
Et toucha l’Œil.
**
Un feu. Un rugissement. Un monde en flammes.
Kaël hurla.
Il vit des cités détruites, des dragons morts empalés sur des pics, des enfants enchaînés par des ombres aux yeux blancs. Une armée sans visage marchait sous un ciel noir percé de comètes. Au centre, un trône fait d’os et de cendres. Dessus, une silhouette vêtue d’ombres… qui tourna la tête vers lui.
— Kaël…
Il tomba à genoux, le souffle coupé. Ses yeux pleuraient du sang. Une douleur aiguë traversa son crâne, comme si quelque chose perçait ses souvenirs pour s’y graver.
Quand il rouvrit les yeux, la pierre était éteinte. Le silence régnait.
Et il n’était plus seul.
**
Une silhouette encapuchonnée le regardait depuis les ombres. Grande, mince, vêtue de noir. Sa voix était douce, presque caressante.
— Tu l’as réveillée, murmura-t-elle. L’Œil… n’aurait jamais dû s’ouvrir à un enfant.
Kaël recula, mais ses jambes tremblaient.
— Qui… êtes-vous ?
L’inconnu s’avança, dévoilant un médaillon ancien autour de son cou. Un dragon stylisé, fendu en deux.
— Un Gardien. Ou ce qu’il en reste.
Il s’agenouilla près de Kaël.
— Tu as vu des choses que nul ne devrait voir. Ce que l’Œil te montre n’est qu’un fil… mais si tu tires dessus, c’est tout le tissu du monde qui pourrait s’effondrer.
— Je n’ai rien demandé…
— Et pourtant, c’est toi qu’elle a choisi.
L’inconnu tendit la main vers la pierre. Elle demeura froide, inerte. Il hocha la tête.
— Elle ne répond qu’à toi. C’est commencé.
Puis il se redressa brusquement.
— D’autres viendront. Certains voudront te tuer. D’autres, te posséder. Tous te mentiront.
Il fit un pas vers les ténèbres, puis se tourna une dernière fois.
— Cours, Kaël. Tant que tu le peux encore.
Et il disparut.
**
Kaël s’échappa du sanctuaire comme un fou. La lumière du jour l’aveugla. Il trébucha dans les fougères, se releva, courut sans s’arrêter. Le monde autour de lui semblait changé. Les couleurs plus vives. Les sons plus lourds. Et au fond de sa poitrine… quelque chose battait à l’unisson avec l’Œil.
Il atteignit enfin les collines au-dessus de son village. La fumée des foyers flottait encore dans l’air du soir. Tout semblait paisible. Comme avant. Comme si rien ne s’était passé.
Mais il savait.
Quelque chose s’était mis en marche. Il avait vu des visages qu’il ne connaissait pas… mais qu’il reconnaîtrait quand ils viendraient. Il avait entendu une voix dans les flammes : “Le Dragon ne dort plus.”
**
Cette nuit-là, il ne dormit pas.
Allongé sur la paillasse de sa grange, le cœur battant, il revoyait les visions. Des cris. Des chaînes. Une guerre. L’obscurité s’approchant d’un trône vide.
Et lui.
Toujours lui.
Au centre.
Avec l’Œil dans la main.
**
Au loin, dans une tour oubliée par le temps, un homme aux yeux couleur de cendre ouvrit brusquement les yeux.
— C’est fait, murmura-t-il.
Les flammes du brasier devant lui s’élevèrent comme une tempête.
— L’Œil est éveillé.
Il posa la main sur une carte ancienne, là où se dessinait une chaîne de montagnes connue sous le nom de Griffes du Dragon. Un petit point rouge y brillait désormais.
Un sourire cruel étira ses lèvres.
— Trouvez-le.
Et que l’ombre commence à marcher.
**
Fin du Chapitre 1
Tonalité générale du chapitre :
Hook émotionnel dès la première ligne: le murmure mystérieux attire le lecteur dans une ambiance oppressante.Découverte mystique et vision du futur: élément déclencheur clair avec l’Œil.Cliffhanger final: un antagoniste mystérieux apprend l’éveil de l’Œil et lance la chasse.____________________
Le vent mordait les joues de Kaël, emportant avec lui les derniers feuillets des vieux parchemins qu’il avait dénichés dans la bibliothèque abandonnée du village. Assis sur la pierre froide d’un muret, il observait les flammes dans la cheminée, là où les braises rougeoyaient en une danse silencieuse. Pourtant, cette nuit, les flammes prirent une teinte étrange, d’un rouge plus profond, presque surnaturel. Et ce fut là que le rêve vint — violent, incandescent, brûlant comme un brasier impossible à éteindre.
L’éveil d’une nuit troublée
Kaël se réveilla en sursaut, le front couvert de sueur froide, le souffle court. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, résonnant comme un tambour de guerre dans le silence de sa modeste chambre de bois. Le rêve était encore là, vif et insistant dans son esprit : un dragon colossal aux écailles rougeoyantes, ses yeux semblables à deux braises ardentes, plongeant un regard brûlant sur un paysage ravagé par les flammes. Une voix rauque, vieille comme le monde, lui avait murmuré :
« Le feu doit renaître… ou tout sera consumé. »
Mais la voix, c’était surtout son propre esprit qui la créait — ou peut-être pas ? Kaël ne savait plus distinguer le réel de l’imaginaire depuis qu’il avait touché l’Œil du Dragon Endormi. Ce contact avait éveillé en lui des visions, mais aussi une lourde responsabilité qu’il ne comprenait pas encore.
Le poids du secret
Depuis la découverte de la pierre, Kaël sentait que le village, autrefois paisible, était devenu un piège. Chaque regard semblait plus lourd, chaque silence plus menaçant. Les anciens parlaient à voix basse du retour d’anciens maux, mais personne ne disait rien directement à Kaël. Sa mère adoptive, Mira, le regardait désormais avec une inquiétude qu’elle ne cachait plus.
— Tu dois te reposer, Kaël, lui avait-elle dit plus tôt dans la journée. Ces visions ne sont qu’un mauvais rêve. Ce ne sont pas tes combats. Laisse-les derrière toi.
Mais comment laisser derrière soi un destin qui semble s’enrouler autour de son âme comme un serpent de feu ? Comment ignorer ce poids qu’il sent grandir chaque jour ? La pierre n’était plus un mystère : elle l’appelait. Elle l’implorait.
L’apparition d’Eryne
Au matin, alors que Kaël errait près des ruines du sanctuaire où il avait trouvé l’Œil, une silhouette apparut entre les colonnes brisées, aussi inattendue qu’une ombre surgie d’un autre temps.
C’était une femme — grande, aux cheveux noirs emmêlés, le visage marqué par des cicatrices anciennes, et le regard dur mais protecteur. Elle portait une armure de cuir usée, et son épée semblait avoir connu d’innombrables batailles.
— Tu n’es pas censé être ici, dit-elle d’une voix rauque.
— Qui êtes-vous ? demanda Kaël, malgré la peur qui nouait sa gorge.
— Eryne. Je veille sur ce lieu… et désormais sur toi.
Il y avait dans son regard une promesse silencieuse : elle n’était pas une ennemie, mais elle ne le protégerait pas non plus de ses choix. Elle était là pour l’aider à affronter ce qui allait venir.
Un rêve qui se répète
Cette nuit-là, le rêve revint, plus clair, plus précis. Le dragon était là, sur un champ de bataille dévasté, et à ses pieds, des soldats tombés, des royaumes réduits en cendres.
Mais dans le feu, Kaël vit aussi une silhouette humaine s’approcher : une femme vêtue d’une robe blanche, portant une couronne de lumière. Elle tenait dans ses mains une petite pierre, éclatante comme une étoile.
La voix, cette fois, était un chant — un appel mélodieux et pressant :
« Trouve la lumière dans les ténèbres, Kaël. Le feu purificateur peut sauver, mais aussi détruire. »
Il se réveilla en sueur, les images gravées au plus profond de lui.
Une menace qui se rapproche
Le lendemain, des rumeurs circulaient dans le village. Des étrangers, vêtus de manteaux noirs ornés de symboles inquiétants, avaient été vus à la lisière de la forêt. Ces hommes, que certains appelaient les chasseurs de reliques, étaient réputés pour traquer tout artefact magique et pour éliminer quiconque se mettait en travers de leur route.
Kaël sentit le danger. Il ne pouvait plus rester ici. La pierre l’avait choisi, mais il n’était pas encore prêt. Pourtant, l’inaction risquait de tout condamner.
Le choix de Kaël
Assis au bord de la rivière, regardant son reflet déformé par les remous, Kaël prit une décision. Il devait partir. Quitter son village, sa famille adoptive, pour affronter l’inconnu. La pierre l’appelait à une quête plus grande que lui, plus dangereuse, mais aussi plus essentielle.
Eryne apparut à ses côtés, comme si elle avait attendu ce moment. Elle posa une main ferme sur son épaule.
— Je te guiderai, Kaël. Tu n’es plus seul.
Une révélation au clair de lune
Avant de quitter le village, Kaël retourna dans la vieille bibliothèque. Il voulait comprendre, au moins un peu, l’origine de la pierre.
Au fond d’un coffre poussiéreux, il trouva un manuscrit relié en cuir. Ses doigts tremblants déplièrent les pages jaunies. Les écrits parlaient d’un ancien dragon, Arkanis, dont la magie avait été scellée dans une pierre pour empêcher qu’il ne détruise le monde. L’Œil du Dragon Endormi était donc bien plus qu’une simple relique : c’était une prison, un fragment d’un pouvoir trop grand pour être contrôlé.
Et dans une marge, une note griffonnée disait :
« Celui qui réveille l’Œil doit choisir : dominer le feu ou périr dans ses flammes. »
**
Alors que Kaël refermait le manuscrit, une ombre glissa derrière lui. Un souffle glacé caressa sa nuque, un murmure sifflant s’éleva dans l’air :
— Tu ne peux pas fuir, porteur de la pierre. Le feu te réclame, et les ténèbres aussi.
Kaël se retourna brusquement, mais il n’y avait plus rien. Seulement le silence, lourd et menaçant.
Il comprit alors que sa vie venait de basculer. L’Œil du Dragon Endormi n’était pas un simple artefact, mais une clé. Une clé qui ouvrirait des portes qu’il aurait préféré garder fermées.
Et dans l’ombre, les chasseurs de reliques avançaient.
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Le vent hurlait entre les pierres brisées, comme un chant lugubre porté par un souffle ancien. Kaël s’avança prudemment, ses doigts tremblants effleurant les débris moussus qui jonchaient le sol. Autour de lui, les ruines du sanctuaire semblaient se fondre dans la pénombre grandissante du crépuscule. Chaque pierre, chaque fragment portait en lui la mémoire d’un temps oublié, d’un pouvoir longtemps scellé.
Depuis sa découverte la veille, l’Œil du Dragon Endormi brûlait doucement dans la poche de son manteau. Une chaleur sourde, presque vivante, qui semblait vouloir lui murmurer des secrets. Mais Kaël était encore trop jeune, trop inexpérimenté pour comprendre le poids de ce qu’il avait trouvé.
Un souffle dans l’ombre
Il se souvenait du récit de l’Ancien Harion, le conteur du village. Un temple perdu, enfoui sous des couches de terre et d’oubli, où reposait une relique mystique capable de voir au-delà du temps. On disait que les mages du Cercle Céleste y avaient jadis veillé, mais qu’un cataclysme les avait condamnés à disparaître, emportant avec eux le savoir interdit.
Pourtant, malgré les avertissements, Kaël avait suivi son instinct. Le rêve de feu qu’il avait fait la nuit dernière le hantait toujours — une vision éclatante où des flammes dévoraient le ciel et où une voix mystérieuse l’appelait. Cette vision l’avait poussé à venir explorer ces ruines.
À mesure qu’il pénétrait plus profondément dans ce sanctuaire effondré, l’air se faisait plus lourd, chargé d’une énergie ancienne et vibrante. La lumière déclinante filtrait à travers les fissures, dessinant des motifs étranges sur les murs couverts de glyphes et de fresques presque effacés.
Les murs parlent
Kaël posa ses mains sur l’un des murs gravés. Sous ses doigts, il sentit une vibration légère, comme un écho d’un chant oublié. Des images floues s’imposèrent à son esprit : des dragons majestueux aux écailles d’or, des mages aux robes flottantes, une bataille titanesque entre lumière et ombre.
Puis, la pierre se mit à briller faiblement, réagissant au contact de Kaël. Un frisson le parcourut, mêlant fascination et peur. La prophétie était peut-être vraie — cette pierre avait un lien direct avec ces visions. Mais pourquoi lui, un simple orphelin sans histoire, portait-il ce fardeau ?
Un craquement soudain le fit sursauter. Un pan de mur s’effondra plus loin, soulevant un nuage de poussière. Kaël recula, le cœur battant. Ce sanctuaire n’était pas seulement abandonné — il semblait menacer de s’écrouler à tout instant.
Une présence inattendue
Alors qu’il se redressait, une silhouette apparut à l’entrée du sanctuaire. Kaël plissa les yeux, son souffle se coupant. Une femme se tenait là, son manteau noir flottant dans le vent, ses yeux perçants semblant percer l’obscurité.
— Qui es-tu ? demanda-t-elle d’une voix ferme mais sans agressivité.
— Je... Je suis Kaël, répondit-il en serrant l’Œil contre sa poitrine. Je cherche des réponses.
La femme s’avança, ses pas résonnant sur les pierres fissurées.
— Cet endroit est dangereux. Ce que tu tiens est plus qu’une simple pierre. C’est un fragment du passé, un fragment de pouvoir. Tu as réveillé quelque chose.
Kaël sentit une étrange mélancolie dans ses mots. Qui était-elle ? Une alliée ? Une ennemie ? Le doute s’installa, mais il n’avait pas le temps de réfléchir.
— Je peux t’aider, continua-t-elle. Mais d’abord, il faut sortir d’ici avant que le sanctuaire ne s’effondre complètement.
La fuite
Ils s’engagèrent dans un dédale de couloirs étroits et de salles obscures. Kaël remarqua des symboles anciens, des traces de magie résiduelle qui illuminaient faiblement leur chemin. La femme, qui se présenta sous le nom d’Eryne, démontra une connaissance profonde des lieux et une habilité remarquable à éviter les pièges.
Le sol trembla soudain. Une lourde chute de pierres bloqua leur passage. Kaël sentit la panique monter, mais Eryne resta calme, tirant une épée courte de son fourreau.
— Il y a des gardiens, murmura-t-elle. Des créatures invoquées pour protéger la pierre. Elles ne dorment jamais vraiment.
Une ombre mouvante glissa dans l’obscurité, ses yeux rouges brillants d’une lumière malsaine. Kaël recula, la peur le paralysant un instant.
— Tiens-toi prêt, ordonna Eryne. Ce combat est inévitable.
Les créatures, faites de ténèbres et d’écume, attaquèrent. La lumière de l’épée d’Eryne fendit l’air dans un éclat argenté, tranchant les formes spectrales. Kaël, bien que désarmé, trouva la force de ramasser une pierre pointue. Il frappa au hasard, se défendant comme il pouvait.
Le combat fut bref mais violent. Lorsque la dernière ombre se dissipa dans un cri aigu, Kaël se sentit vidé, mais vivant.
Une vérité qui brûle
De retour à la surface, les ruines semblaient plus calmes, comme si le sanctuaire lui-même retenait son souffle. Kaël regarda Eryne, le souffle encore court.
— Pourquoi m’aides-tu ? demanda-t-il. Je ne suis qu’un gamin.
Elle le fixa longuement, une douleur secrète dans le regard.
— Parce que ce que tu portes peut changer le monde. Et parce que j’ai une dette à payer.
Sans en dire plus, elle lui tendit une petite bourse.
— Prends ça. Tu en auras besoin. Et souviens-toi, l’Œil ne montre pas que des visions. Il révèle aussi la vérité… même celle qu’on préfère ignorer.
Kaël serra la bourse, le poids de son destin devenant soudain plus réel que jamais. Il n’était plus ce garçon du village isolé. Il était le porteur d’une prophétie, le gardien d’un secret millénaire, et les ténèbres déjà s’étendaient autour de lui.
Alors qu’il quittait le sanctuaire effondré, un dernier regard vers l’entrée révéla une silhouette cachée dans les ombres, observant silencieusement.
Le jeu venait de commencer.
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