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Sous Son Emprise

le jour fatidique

On croit vivre en paix mais les choses tournent du jour au lendemain sans rien laisser intact...

C'est ainsi que commencent toutes les histoires. Mais que dire quand des séquelles restent pour toujours ? Et peut-être que ces petites modifications sont vraiment ce que doivent être les choses ?

Découvrez ce qu'a été la vie de Intisar, une princesse déchue.

Une journée de routine

En réunion confidentielles, j’écoute mes espions envoyé aux quatre coins du royaume pour me ramener le mode de vie du peuple et leur avis sur mon nouveau projet de loi. Il n’y a pas de quoi prendre des heures mais mes hommes ont le don d’allonger la réunion en me faisant part de toute sorte de détails futiles.

— le Sud n’est pas vraiment ravie d’une telle décision votre grandeur.

Je me redresse en entendant cette phrase, un peu surpris. L’homme d’âge moyen avait aussi servi mon père de son vivant. Ce qui m’oblige un respect envers lui.

— … en effet, cela ne favorise que les terres à vocation agricole, ce qui est tout le contraire dans le Sud. Ils espèrent bénéficier aussi de la bonté de l’empereur.

— bien que ce ne soit pas à vocation agricole, il y a bien des produits qui sont compatibles avec les terres du Sud, fis-je remarqué cherchant à comprendre.

— oui, mais cela nécessite pratiquement le double de l’investissement dans une zone agricole, ce qui n’a pas été.

— ça n’a pas été ? Puis-je savoir la raison ?

Le silence retombe dans la salle. Ça ne sent pas bon pour quelqu’un.

— ou dois-je user de mon pouvoir pour avoir une réponse ?

— le comité en charge de la répartition des fonds a jugé utile de faire une répartition égale dans chaque zone en question pour éviter des désagréments, murmure un des hommes. La tête baissée.

— l’égalité n’a pas sa place quand il n’y a pas juste. Je préfère qu’il y est équipé plutôt qu’égalité. Ou dois-je encore répéter ce mot d’ordre ?

— non votre grandeur.

Je ferme les yeux en soufflant discrètement. Pourquoi est-ce si difficile de se faire comprendre surtout quand on dirige ?

— j’espère que vous savez quoi faire pour y remédier.

Je me lève de mon siège et sors de la salle, signifiant la fin de cette réunion.

Peu de temps après, j’entends la porte se refermer sur quelqu'un.

— tu ferais mieux de descendre sur terre, il y a beaucoup trop de situations à gérer ces derniers temps.

Je me retourne vers cet espèce de conseiller que j'ai à mon service. Il a beau me connaître et savoir qui je suis, il se permet non seulement de me parler comme à n’importe qui mais aussi n’a pas froid aux yeux de frapper en moi là où j'aime le moins qu'on touche. Un ami ? C’est à double tranchant ce truc. Outre le fait de savoir qu’on ne manque pas de soutien, il y a le fait d’obtenir l’effet inverse. La méfiance des deux côtés ou même l’exploitation de l’un par l’autre. Pour l’empereur que je suis et mon homme de confiance qu’il est jusqu'à preuve de contraire, il faut croire que les choses restent tout bonnement professionnelles. Je crois bien que c’est l’obligation qu’il a de veiller sur mon bien-être qui le pousse à agir comme un second père. L’ironie c’est qu'il me donne réellement cette impression malgré que nous ne soyons pas à plus de deux saisons de différence d’âge. Et j’aime faire le rebelle quand il prend à cœur son rôle à lui, ça arrive quand je me lève du pied gauche…

Aujourd'hui en particulier, j’ai l’impression de flotter dans l’air. Ni sur le gauche ni sur le droit. Un groupe de bandits grandi de jour en jour dans l’Est. Un conflit s’est déclenché entre éleveurs et agriculteurs dans le Nord. Un monument historique s’est écroulé dans le Sud. À la capitale, les gens se plaignent des impôts et de la cherté de la vie. Ces foutus commerçants n’attendaient que ça pour faire grimper les prix de manière déraisonnable sous prétexte de taxe et impôts réajuster…

Les artisans eux aussi protestent quant au fait qu’un contrôle régulier est fait sur leur site de travail mais aussi sur les entrées et sorties des premières richesses de base de l’empire. En l’occurrence l’or et le calcaire et le sel.

— je voudrais que tu suive le réajustement des fonds dans le Sud en attendant.

— Awal est déjà sur le coup.

— j’en serai ravi que ce soit toi, mais il est aussi efficace.

Je m’assure que certaines situations en suspens soient écartées, puis me retire seul.

Ma méditation a été trop longue au point que j'ai fini endormi. La voix de Farid me sort de mon sommeil. Après un temps à me remettre les idées et les habits en place, je sors le rejoindre.

Voyage urgent

Une fois dans mon bureau, je m'installe puis essaye de me rappeler où j'ai laissé les affaires.

— pardon de te réveiller, mais on a besoin de toi au Sud.

— viens en au fait Farid !

— il semblerait que une rumeur circule dans les quatre coins de l’empire. C’est dans le Sud que ça a commencé. Le prince second a été victime d’attentat.

— et c'est maintenant que tu m’annonce que mon frère a été en danger ?! Je crois que je vais décrété une nouvelle loi sur la façon de transmettre des informations, dis-je en me redressant.

Je demande à refaire mes chevaux puis prend la route après avoir remis certains affaires aux mains de mon conseiller second. Farid n’a pas intérêt d’être là où je ne suis pas.

L’empire est divisé en deux grandes parties, l’Est et l’Ouest, respectivement surveillées par le second et troisième prince. Étant l’empereur, j’ai tout l’empire sous contrôle en particulier la capitale. Mes frères m'assistent dans la gestion à vrai dire, parce que leur postes n’empêchent pas mon autorité sur la leur. Géographiquement, je dirais que c’est quatre zones à gérer.

Chacun de mes frères gèrent les deux zones. Bref, après trois longues journées à chevaucher, j’atterris dans les appartements de mon frère.

— il se porte bien ?

— il dort encore, mais…

— ne le réveillez pas.

Je rentre dans l’appartement sans guide pendant que Farid prend contact avec son correspondant du lieu. C’est aussi chez nous après tout.

Un moment après, je me dirige vers sa chambre. Il se réveille instantanément.

— et bien, tu n’as pas à te mettre en garde.

— ouais, je serai morts si je dormais comme une souche. Tu as fait vite en tout cas.

— mes frères passent avant tout. Et puis ça sera une occasion en or de vous voir.

— à t’entendre, le criminel à bien fait…

— j’ai tendance à chercher du positif alors ne m’en veux pas, je lui réponds.

— sur ce point, je ne remerciera jamais assez notre reine, dit-il pour me remettre à ma place. Il ne semblait pas se soucier de ce que j’en pense. Voilà pourquoi il est impératif de ne jamais laisser la famille voir ce qu'il faut toucher en vous du mieux possible. Ils n’ont pas d’intention méchant, mais les taquineries peuvent tomber sur un mauvais jour et ça ne sera pas bon…

— d'ailleurs, on mange et tu me parles de ce qui s’est passé ?

— et toi tu penses à manger, dit-il en grimaçant.

— j’ai fait tout une journée sans rien avaler. Et figure toi que j’ai rien avaler avant de quitter, je réponds un peu près d’exploser. Des deux, il a le don de m’énerver facilement même dans un état critique…

— je sais grand frère, impossible de manger quand je suis à deux doigts de te quitter, dit-il en souriant. Je secoue la tête puis le suis sans rien ajouter.

Au cours de la nuit, Jabir me relate les faits qui circulent dans son périmètre.

Un petit malin s’amuse à mettre les bâtons dans mes roues. Je le déniche, il sera mort !

— tu as pris de nouvelles dispositions ?

— oui, en l’occurrence concernant ceux proches de moi… j’ai aussi repoussé ma visite au royaume voisin.

— elle sera pas contente frère, je souris.

— tant pis. Ce n’est pas ma mort qu’elle attend. Et si c'est le cas, autant on s’embrouille et que les choses s’arrêtent d’elles mêmes.

— j’ai l’impression que tu copies quelqu’un là.

— même gène ? Même manière de prendre les choses de la vie ! Quoique cette belle sœur a réussi un exploit.

— je me demande bien où elle peut être aujourd'hui, je murmure à moi-même.

— t’inquiètes pas, tu es déjà certains qu'elle vit alors tu la retrouveras. Si ce n’est pas sur terre peut-être au paradis ?

— Jabir !

— de toute façon j’ai raison. J’ai entendu dire que tu ne daigne même pas un regard envers les jeunes femmes envoyées pour te tenir compagnie…

— ils sont têtus à ne jamais comprendre mes mots. D’ailleurs, certaines d’entre elles cherchent réconfort chez mes hommes.

— sacrée chance pour eux. Manque plus qu’ils te demandent à les épouser.

— et j'en serai ravie crois moi.

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