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À Fleur De Peaux ~发现爱情

premier regards

Ce roman est né de mes nuits , de mes pensées les plus intimes, et de cette envie sincère de raconter une histoire vraie, sensuelle, fragile et forte à la fois.

Dans le passé, j’ai fait des erreurs. J’ai voulu briller trop vite, sans mériter les étoiles. Mais aujourd’hui, cette œuvre est mienne, du début à la fin.

Si tu lis ceci, c’est que tu m’accordes une seconde chance. Merci❤️.

•Olive Cheng

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"À Fleur de Peau"

(Urban romance + tension charnelle + regards silencieux + exploration du désir)

 

🔥 Contexte

Lieu : Séoul, aujourd’hui. Une grande agence de K-pop, connue pour son exigence, ses tournages brillants et ses artistes sexy et populaires.

Ambiance : lumière froide des coulisses, salles d’entraînement moites, loges parfumées, tension dans les regards…

 

🧑 Personnage principal masculin :

Nom : Sim Jahyeon (심자현)

Âge : 25 ans

Métier : danseur professionnel, chorégraphe, très présent sur les réseaux (1,2 M abonnés).

Caractère : mystérieux, calme, charismatique sans le chercher. Très respectueux, mais maladroit avec les émotions. N’a jamais eu de vraie relation amoureuse.

Physique : peau claire, corps sculpté, regard sombre, cheveux noirs légèrement bouclés. Toujours en tenue de sport.

 

👧 Personnage principal féminin :

Nom : Hanae (하나에)

(nom japonais donné par sa mère japonaise – elle est métisse coréenne/japonaise)

Âge : 21 ans

Métier : maquilleuse débutante dans l’agence, stagiaire du département beauté.

Caractère : douce, timide mais très sensible au charme. A du mal à cacher ses émotions. Vierge, mais très curieuse. A souvent fantasmé en silence.

Physique : petite, peau laiteuse, visage rond, yeux noisette tirant vers l’ambre, cheveux noirs raides jusqu’aux épaules. Toujours en jupe longue, t-shirts amples, très féminine sans le vouloir.

 

📝 Chapitre 1 – "Premiers regards"

(Point de vue : Jahyeon)

 

> Il faisait encore nuit quand je suis arrivé au studio. Le sol brillait sous les néons et l’air sentait la cire fraîche. Trois jours de répétition pour le prochain clip d’un groupe de rookies… et toujours pas de chorégraphie finale.

J’avais mis mon hoodie noir, comme d’habitude. Les écouteurs dans les oreilles. Rien d’inhabituel. Rien… jusqu’à ce que je la voie.

Une fille accroupie devant une table de maquillage, occupée à nettoyer les pinceaux. Elle portait un t-shirt trop grand et une jupe longue couleur crème. Ses cheveux noirs étaient attachés à la va-vite, une mèche glissait le long de sa joue. Elle n’a pas levé les yeux. Pas tout de suite.

J’ai posé ma bouteille d’eau, et j’ai commencé à m’échauffer. Je n’y ai pas pensé. Je l’ai ignorée.

Mais quelque chose dans l’air a changé quand elle a enfin tourné la tête.

Son regard m’a traversé comme une vibration sourde. Elle avait l’air surprise. Comme si elle venait de voir un corps nu sans le vouloir. Comme si elle était gênée… ou fascinée.

Elle m’a regardé, puis baissé les yeux, les joues roses.

Je ne l’avais jamais vue, et pourtant, j’avais la sensation étrange… qu’elle savait déjà qui j’étais.

Je me suis étiré, dos craqué, cervicales détendues. J’ai roulé mes épaules deux fois, puis je me suis mis en position. La musique a commencé dans mes oreilles. Une boucle rythmée, battement sec, presque tribal. Par réflexe, mes hanches ont bougé. Mon torse a suivi. Je ne pensais plus à elle.

Et pourtant, je sentais son regard.

Timide, fuyant, mais là. Posé sur moi.

À travers le miroir, j’ai capté un mouvement — elle qui passait une main sur sa nuque, mal à l’aise. Elle faisait semblant de s’occuper de ses pinceaux, mais elle observait. Ses yeux remontaient le long de mes bras. Mes clavicules. Ma taille.

Pas comme une fan.

Plutôt comme une fille… qui n’a jamais vraiment vu un homme bouger comme ça.

Et sans m’en rendre compte, j’ai dansé pour elle.

Juste un peu plus fluide. Juste un peu plus lent.

Comme si je voulais qu’elle ressente chaque vibration.

Je me suis arrêté pile à l’instant où nos regards se sont croisés dans le miroir.

Une seconde. Peut-être deux.

Elle a rougi comme une enfant prise la main dans le pot de confiture. Et moi ?

J’ai juste enlevé mes écouteurs. Tranquille.

Puis je lui ai parlé, sans même la regarder.

> — T’es nouvelle ?

Sa voix a mis du temps à sortir.

> — Oui… aujourd’hui…

Elle avait une voix douce. Féminine.

Pas comme celles qui parlent fort pour se faire remarquer. Elle parlait comme on chuchote un secret. J’ai hoché la tête. Rien d’autre. Pas besoin. Je n’étais pas là pour ça. Et elle, elle n’était qu’un membre du staff.

Mais quand je suis sorti pour aller boire,

je me suis surpris à me retourner.

Juste pour la revoir. Une dernière fois.

Et merde.

Elle m’avait regardé partir.

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🙏Le pardon, ce n'est pas ce que les autres t’accordent. C’est ce que tu t’offres en recommençant proprement.🙏

Frissons

– Point de vue : Hanae

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Je l’avais regardé partir.

Et aussitôt, je m’en suis voulu.

Comme une idiote, les joues en feu, les doigts serrés sur mon pinceau. Ce n’était même pas volontaire. C’était plus fort que moi. Comme un réflexe. Mon cœur battait trop vite, trop fort. Il n’avait rien fait de spécial. Il n’avait pas souri, pas parlé doucement, pas cherché à séduire. Il avait juste dansé.

Mais moi, j’étais bouleversée.

Sim Jahyeon.

Le vrai. Pas un filtre. Pas un extrait de vidéo. Pas un rêve. Il était là, à quelques mètres. Et il brillait, sans rien faire.

Je me suis mordue la lèvre.

J’avais chaud. Trop chaud.

Je suis allée aux toilettes pour me passer de l’eau sur le visage, pour me calmer, pour reprendre le contrôle. Je devais me rappeler que j’étais là pour travailler. J’étais maquilleuse maintenant, pas une lycéenne qui découvre ses premiers émois.

> — Calme-toi Hanae… c’est juste un gars. Un gars normal.

Mais c’était faux.

Il ne bougeait pas comme les autres.

Quand je suis retournée dans la salle, il n’était plus là. Un soulagement. Et en même temps, une petite déception. Une part de moi aurait voulu qu’il me parle encore. Ou qu’il me voie. Juste un peu.

Jahyeon.

Même son nom résonnait étrangement en moi. Comme un battement.

Le tournage a commencé. Tout est allé très vite. Les lumières, les fils partout, les retouches maquillage… J’étais concentrée. J’essayais de l’être. Mais dès qu’il est revenu sur le plateau, c’est comme si mon corps l’avait senti avant mes yeux.

Il portait un débardeur noir. Sa peau brillait un peu, comme après un effort. Je n’arrivais pas à savoir si c’était beau, ou juste… déroutant. Il y avait une force tranquille en lui, comme s’il ne cherchait pas à impressionner.

Je me suis approchée pour une retouche sur un autre danseur, mais en levant la tête, je l’ai vu. Lui. Assis, jambes écartées, torse penché en avant, une serviette sur la nuque. Il m’a regardée. Juste un instant.

Ça a suffi.

J’ai détourné les yeux, prise de court.

Je sentais mes mains trembler un peu. J’espérais que personne ne le voyait. Mais j’avais l’impression qu’il, lui, avait tout remarqué.

J’essayais de rester concentrée sur mon travail. Ce n’était pas le moment de penser à ce genre de choses. Pas le droit de ressentir ce que je ressentais. Et pourtant, il suffisait qu’il bouge, qu’il passe près de moi, pour que mon ventre se serre.

La fin du tournage a été un soulagement. J’avais hâte de rentrer. De me retrouver seule. Mais j’ai oublié ma trousse. Évidemment. Et bien sûr… quand je suis revenue, il était encore là.

Seul. Torse nu. Serviette toujours autour du cou.

Il m’a vue. Et il n’a rien dit.

Je me suis figée.

Puis il s’est avancé, lentement, et a levé ma trousse.

> — T’as oublié ça, non ?

Sa voix était grave.

Et puis, il a demandé :

> — Tu t’appelles comment ?

Ma gorge était sèche. J’ai mis un moment à répondre.

> — H-Hanae…

Il a répété, doucement.

> — Hanae…

Il s’est penché un peu. Trop près. J’ai senti mon cœur cogner.

> — Tu devrais éviter de me regarder comme ça, tu sais.

Je n’ai pas su quoi répondre.

Je ne savais même pas de quel « regard » il parlait.

Je me sentais trop petite. Trop confuse.

Il s’est éloigné. Mais son odeur est restée dans l’air.

Quelque chose de vivant. De vrai.

Je n’avais pas l’habitude des garçons comme lui.

En fait… je n’avais pas vraiment l’habitude des garçons.

Mon ex ? Il était parti à Busan, et j’avais vu sa nouvelle copine en story à peine un mois plus tard. Depuis, j’avais préféré me concentrer sur le travail. Le maquillage, les shootings, les castings. C’était plus simple de rester dans ce monde-là, à distance.

Mais lui… c’était tout sauf distant.

Et puis, il m’a redemandé :

> — T’es nouvelle ?

Sa voix tournait encore dans ma tête.

Elle n’était pas comme les autres. Elle me donnait l’impression que chaque mot comptait.

Je n’étais pas là pour flancher.

Mais pourtant… j’avais l’impression qu’il me voyait.

Il est revenu un peu plus tard, une bouteille d’eau à la main. Il s’est planté devant moi.

> — T’as quel âge ?

> — Vingt… vingt et un, ai-je dit, un peu surprise.

Il a juste hoché la tête. Et a bu une gorgée. Ses yeux n’ont pas quitté les miens.

J’ai senti un frisson dans mon dos.

Comme si mon corps ne m’appartenait plus.

> — Tu veux un chewing-gum ?

Il m’en a tendu un. Nos doigts se sont frôlés.

Un rien, et pourtant j’ai senti comme une décharge.

Il s’est éloigné. A mis ses écouteurs. Et là, comme ça, il s’est remis à danser.

Mais c’était différent.

Plus lent. Plus profond.

Comme si ses gestes racontaient quelque chose. Comme si son corps parlait à quelque chose en moi que je ne comprenais pas encore.

Je suis restée là, immobile. Le chewing-gum dans la main.

La bouche entrouverte.

Et j’ai compris un truc.

Ce que je ressentais… ce n’était pas juste de la curiosité.

C’était de l’envie.

Et ça m’a fait peur.

 

Ce qu'il ne veut pas ressentir

Jahyeon soupira, ses doigts glissant distraitement sur l’écran de son téléphone, défilant des messages non lus, des notifications qu’il n’avait même pas eu la force de consulter. Un message de son manager. Un autre de sa mère. Et bien sûr, le groupe de danseurs qui s’emballaient toujours sur des sujets futiles. Il laissa son téléphone tomber sur le canapé, juste avant de se lever d’un coup, pressé de sortir, de se retrouver ailleurs, de faire taire la masse de pensées qui bouillonnait dans sa tête.

Il se dirigea vers la sortie, traversant la pièce sans prêter attention aux regards curieux des autres. Lorsqu’il arriva près de la porte, il s’arrêta brusquement. La lueur du soleil dehors, si simple, semblait l’écraser tout à coup. Il avait besoin d’air. De respirer, de sortir de cet espace clos où il se sentait coincé.

Une voix familière, grognante et un peu moqueuse, s’éleva derrière lui.

— T’as encore une tête de mec qu’a pas dormi, lança Hyunwoo, en lui lançant une bouteille d’eau qui vola dans l’air comme un missile.

Jahyeon la rattrapa sans hésiter, son geste fluide et précis, mais son visage restait impassible, une sorte de masque qui dissimulait ses pensées. Il tourna un regard distrait vers son ami.

— J’ai dormi.

— T’as dormi dans ta tête, ouais. Pas dans ton lit. Hyunwoo s’approcha, toujours aussi décontracté, s’appuyant contre le mur comme s’il n’avait pas un autre endroit où aller.

Il semblait toujours là, toujours dans les parages quand Jahyeon en avait besoin. Il était ce type de personne, du genre à comprendre sans poser de questions, mais en même temps à ne pas hésiter à lancer une remarque sarcastique dès qu’il le pouvait. Ce qui, à sa manière, était exactement ce que Jahyeon attendait parfois.

— T’as vu la nouvelle maquilleuse ? demanda-t-il, ses yeux se plissant en une petite lueur d’intérêt.

— … Hanae ? murmura Jahyeon, son ton un peu distant. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas parler d’elle, mais quelque chose en lui n’était pas prêt à explorer ce qui se passait réellement.

Hyunwoo haussait un sourcil, observant le danseur d’un air sceptique. Il avait déjà vu Jahyeon dans tous ses états, mais ce ton-là, calme, posé, presque trop neutre… c’était un signe qu’il y avait quelque chose de plus sous la surface.

— Ouais, c’est ça. Elle a bossé avec nous ce matin. Elle avait l’air un peu paumée, mais… douce. Tu l’aimes bien ?

La question était légère, presque anecdotique, mais Jahyeon sentait la pression d’un silence lourd qui s’était installé entre eux.

Il resta un moment sans répondre, comme s’il cherchait les mots justes, ou peut-être simplement une raison valable pour dire ce qu’il pensait.

— Elle a quelque chose. Ce fut tout. Une phrase simple, sans fioritures, mais qui détonnait avec ses habitudes.

Hyunwoo cligna des yeux, ses lèvres se frémissant d’un sourire ironique. Jahyeon, parler d’une femme comme ça ? Non, ça ne lui ressemblait pas.

— T’as mangé un truc pas frais, ou quoi ? lança-t-il, sans pouvoir se retenir. Une tentative de détendre l’atmosphère, de briser cette étrange tension qui s’était formée. Mais la réponse de Jahyeon n’avait rien de drôle.

Jahyeon esquissa un léger sourire, comme pour minimiser la situation, avant de s’éloigner légèrement, contournant Hyunwoo. Ce dernier le suivit du regard, une étincelle de curiosité dans ses yeux.

— Rentre chez toi, Hyunwoo.

— Ouais ouais, c’est ça. Essaie juste pas de tomber amoureux, je veux pas te ramasser en miettes après, grogna son ami, un clin d’œil complice mais taquin.

Jahyeon n’eut même pas le temps de réagir, ses pas résonnant dans le couloir alors qu’il s’éloignait, le son de ses chaussures frappant le sol rythmé par ses pensées confuses. Il n’aimait pas ça. Le regard de Hanae, sa voix douce, son attitude presque hésitante… tout se bousculait dans son esprit, et c’était précisément ce qu’il voulait éviter.

Mais il ne pouvait pas se débarrasser de cette idée d’elle. Cela le dérangeait, le faisait se sentir vulnérable. Ce n’était pas dans ses habitudes. Il n’était pas ce genre de mec, et encore moins celui qui se laissait troubler par une simple maquilleuse.

Et pourtant, quelque chose en elle… Il s’arrêta un instant dans sa marche, un frisson étrange courant le long de sa colonne vertébrale.

Il haussait les épaules pour évacuer cette pensée. Non. C’est juste une impression. Juste une rencontre. Mais tout au fond de lui, il savait qu’il se mentait.

Et cela le mettait en colère.

Il souffla profondément, secouant la tête. Il devait se concentrer sur autre chose. Sur le travail. Sur ses danseurs. Sur tout sauf Hanae.

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