Un matin radieux s'élève doucement sur le royaume d'Evergarden, comme une promesse faite à la lumière. L'aube étirait ses doigts dorés à travers les rues pavées, et des jardins fleuris exhalent un parfum subtil de jasmin et de rosée. Le chant cristallin des oiseaux se mêle à la brise, insufflant une paix presque irréelle à la cité endormie. Mais dans les murs austères de la noble maison VAL D'AOSTA, cette paix semblait n'avoir pas trouvé refuge. Dans le grand salon orné de tentures aux couleurs du blason familial, deux voix s'affrontent avec une intensité retenue. Les mots se heurtent comme des lames.
–tu sais parfaitement ce que cela signifie d'être la première fille des VAL D'AOSTA, déclare une voix grave, ferme, presque tranchante. Depuis des générations, notre lignée sert la couronne sans jamais faillir. Nous sommes les épéistes nobles du royaume. C'est un honneur, pas un fardeau.
En face, une voix féminine lui répond, tremblante de colère et d'inquiétude
–Tu veux vraiment qu'elle soit entraînée comme une guerrière alors qu'elle ne connaît même pas encore les joies simples de l'enfance ? Je veux qu'elle puisse rire, courir, faire des bêtises... Qu'elle soit libre. Libre, comme les autres petites filles !
Un silence pesant suivit. Puis, presque comme un réponse à ce tumulte,la porte s'ouvre doucement.
Une enfant entre.
Ses cheveux châtain clair, parsemés de reflets dorés, semblaient danser dans la lumière du matin. Ses yeux, d'un bleu profond, étaient trop sérieux pour son jeune âge, mais une douce chaleur y brillait encore. Celle des rêves qu'on ne veut pas éteindre. Se présente dans la pièce. Sa stature, délicate et frêle, laissait entrevoir un potentiel prometteur, la désignant comme Sarah VAL D'AOSTA.
– Très chèr père, très chère mère... Dit elle d'une voix douce et calme, je vous adresse mes salutations les plus chaleureuse.
–Pas trop tôt !... Dit l'homme avec une voix ferme et sombre, nous parlions justement de toi ! S'exclama son père, Zold VAL D'AOSTA.
–Ton père et moi avons eux une discussion sur les horizons de ton avenir ! Répliqua sa mère, rose_vie de LORA.
Sarah avec un air imperturbable
— Mère, père… je suis touchée par votre sollicitude. Mais moi…
Elle s’interrompit, sa voix vacillant comme une flamme fragile.
… moi, j’ai envie de choisir ma propre voie.
Ses mots résonnèrent un instant dans le silence. Comme un arbre abattu par un vent sec et froid, ses rêves semblaient frissonner sous la pression invisible du destin qu’on avait tracé pour elle.
Ces quelques instants de silence font naître chez la jeune fille une grande angoisse, car elle se souvient de la chose à ne pas faire chez les VAL D'AOSTA c'est d'aller à l'encontre du patriarche, son père…. Et c'est ce qu'elle venait de faire.
Zold VAL D'AOSTA par excès de colère libéra une minime partie de son ora, provoquant ainsi un malaise chez toutes personnes présentent dans la pièce.
Tenons à peine début Sarah était tellement pétrifié qu'elle transpire à grosse goutte la donnant ainsi la nausées
_Pa…pa…patriarche !!Dit LORA sa femme et la mère de Sarah d’une voix tremblente. Que faites vous, elle n’est encore qu'une gamine elle risque d'en mourir. N'ayant à peine le temps de respirer
Ne faisant guère attention à ces mots, le patriarche d'un ton froid comme de la glace, s'avance devant Sarah et dit :
_ Tu t'entend parler ? Comment oses tu vouloir te détourner de la voie de nos ancêtres ?
D'une voix tremblante et pleine de frayeur, Sarah prit la parole tenant à peine debout
_j'ai été insolente père, veillé me pardonner et je suis enchanté de votre sollicitude! Dit-elle en s'inclinant d’une légère élégance.
S'arrêtant devant elle, le patriarche la jetta un regard noir dans sa tête il se dit (comment ose t-elle vouloir bafoué 300 ans de tradition…). Bien que le débat ne souffre d'aucune contestation, tu participeras à l'examen et tu deviendras l'épée au service de la royauté. Que cela te plaise ou non!
Cette résolution était inébranlable, que même la mère dans son inquiétude n'osa s'y opposer, pour Sarah c'était comme si elle était frappée de plein fouet par la foudre. Mais ne pouvant guère refuser et acceptant sans montrer de résistance.
_ D'ici une semaine, tu quitteras le domaine familial, prépare toi donc en conséquence ! Ordonna le monarque des lieux d'une voix froide et singulièrement sombre.
Après cet échange, Sarah se retira dans ses appartements, son visage impassible comme si ces émotions l'avaient abandonnée.
Pourquoi êtes-vous si distant et froid avec votre propre fille? S'enquit sa femme préoccupée.
Son époux garda le silence se tournant, alla se tenir devant la fenêtre qui se trouve derrière à droite de son bureau. Sans aucune réponse de ce dernier, elle se retira le cœur lourd.
Quelque temps après.
Sarah fut rejointe par sa mère…
_ Je me permets d'entrer ! Elle s'exclama doucement. Désires-tu réellement devenir épéiste ?
_ Maman, ne t'inquiète point, tout ira bien… répond Sarah d'un air détaché
_Je le crains, mais en tant que mère il est de mon devoir de veiller sur ton bien être ! Lâche lora, d'une voix tremblante et les yeux humides.
_ sèche tes larmes, maman ! Je suis la seule à pouvoir porter les 300 ans de tradition sur mes épaules, ne te fais pas de soucis à mon égard.
_Je suis consciente que t'as un talent qui transcende même les cieux malgré ton jeûne âge, tes talents à l'épée finira par surpasser celui de ton père. Mais n'oublie jamais une chose “La plus belle chose qui puisse exister dans ce bas monde, c'est la capacité de réaliser ces rêves, ce dernier se trouvent au bout de nos doigts” si l'épée n'est pas ton rêve, si tu persiste dans cette voie qui n'est pas la tienne tu verras ton cœur détruit.
Sans savoir pourquoi, des larmes se met à couler sur les joux de Sarah, pourquoi coule t-elle ? Elle se posa cette question dans sa tête. Elle essuya ces joux avec ces mains.
_Ma.. Maman si… Pourquoi ? D'une voix tremblante, elle se mit à pleurer.
Pourquoi ce n'est pas aussi simple de faire un choix ? … Sarah posa cette question à sa mère en pleurant.
Avec un léger sourire lora sa mère la prit dans ses bras comme pour la dire que tout ira bien.
_ Y'a toujours une solution à tous problèmes, apprends à écouter ton cœur et tu la verras, ta réponse.
Cette journée même, le ciel se mit à pleuvoir des tonnerres se mit à grander dans tout le royaume comme pour cacher la tristesse d'une jeune VAL D'AOSTA, cela continua jusqu'au quatrième jour.
Dans ce tumulte qui règne dans la demeure des VAL D'AOSTA, le temps s'écoula à une vitesse hallucinant, que ces une semaine arriva.
Dans le couloir principal des VAL D'AOSTA, un groupe de trois jeunes servantes discutent , l'une d'elles dit:
_Eh !.... Les filles c'est aujourd'hui qu'elle parte!?? Chuchote la servante n°1
_Oui! Pour une fille de huit ans c'est remarquable… Rétorqua la servante n°2
_Dans tous les cas, je ne l'ai jamais porté dans mon cœur, sa seul présence suffit à me donne des frissons dans le dos. Le pire c'est son regard vide d'émotion. Lâcha la servante n°3
_Elle m'effraie a chaque fois que mes yeux se pose sur elle ! Dit d'une voix douce la dernière servante, la n°2
Toute fatiguée de ses séances à l'épée matinale, Sarah sort de sa chambre avec se même regard vide et perçant, surprend les servante en pleine discussion.
_J'espère que je ne vous dérange guère ? Dit Sarah..
Le son de sa voix résonne dans leur tête comme un ver qui se brise au contact du sol. Surprise elles se retournent….
– (d'une voix troublé): ma ma non jeune demoiselle! Répondirent les trois servantes .
– Sarah: Tant mieux! Alors reprenez vos travaux respectifs, qu'attendez vous ? On ne vous payes pas pour parler entre vous !?
– (d'une voix troublés et apeuré): nous vous prions de bien vouloir nous excuser ! Cela ne se reproduira plus. S'exclama les trois servantes en s'inclinant respectueusement.
Après le départ des servantes, dans la pénombre du couloir l'ombre d'une personne se manifeste. Observant la scène de loin.
–( d'un ton froid, sombres et calme): Toujours aussi pragmatique envers les autres !? Malgré ton jeune âge.
Cette dernière se révèle être le deuxième fils des VAL D'AOSTA " Sisak VAL D'AOSTA" Considéré comme un génie de la négociation, des dagues et de dévoiler la véritable nature d'un humain.
– Sarah: Tien donc qui voilà ! Sisak VAL D'AOSTA, surnommé le roi égyptien. Que me vaut cette honneur cher grand frère ?
Une lourde tension s'installe entre eux comme si deux entités voulaient s'engager dans un combat à mort.
– Sarah : Déjà rentré de la mission que père t'avais confiée !?
C'est dans ces mots qu'elle brisa cette lourde tension.
– Sisak VAL D'AOSTA (un léger souris se dessine sur ces lèvres): bien sûr ! Des fois je me demande si ta sévérité n'est pas qu'un masque dissimulant tes propres faiblesses.
Après tout, il est plus aisé de juger autrui que de se confronter à ses propres démons n'est ce pas ?
Sarah plissa les yeux.
– Sarah (d'une voix légèrement troublé): Et toi, cher frère , es-tu devenu le gardien de mes défauts ? Ou es-tu simplement là pour te moquer de moi ?
Sisak VAL D'AOSTA s'avança d'un pas puis deux, trois, l'ombre des piliers jouant sur son visage.
– Sisak VAL D'AOSTA (Sa voix s'adoucit légèrement): Je ne suis point ici pour te juger, mais pour te rappeler que la vie est bien plus Complexe que d'avoir l'attention de père.
Nous sommes également des pièces d'un échiquier dont nous ignorons les véritables enjeux. Tu crois que ta mettrise à l'épée te donnera l'avantage, mais parfois, c'est la subtilité qui remporte la partie.
Sarah sentit une irritation sourde monter en elle.
– Sarah: Et moi qui croyais que tu es venu prendre la défense de l'une des sert, Pour cela que tu me racontais tous ça. Tu parles de subtilité alors que tu te cache dans l'ombre ? Quel belle exemple tu donnes!
Elle se redressa, défiant son grand frère du regard.
Si tu as quelques choses à dire,sors de ta cachette et fais-le en face!
– Sisak VAL D'AOSTA: Quel mal à droit, des fois j'oublie que tes encore qu'une gamine de huit ans, avec des compétences de grands. Je suis ici! Juste derrière toi….
De loin le bruit des roues de la calèche se fit entendre, suivi du criquetis des rênes. Des serviteurs s'alignent en deux rangs, laissant passer la voiture tirée par de fiers chevaux, créant une véritable procession pour un départ lourd de sens.
– Sisak VAL D'AOSTA (légèrement déçu): Et bien, il est temps de nous dire à dieu , jeune sœur.
La calèche vient prendre l'héritière de l'épée, pour la conduire vers la grande école de l'épée "L'ACADÉMIE DES MILLES FLEURS".
C'est sur ces mots que notre héroïne et Sisak VAL D'AOSTA se sépara .
FIN DU CHAPITRE2
À suivre dans le chapitre 3
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