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Un Oméga Tombé Du Ciel : Quand L’Amour Est Revenu Dans Ma Vie Pour Me Redonner L’Envie De Vivre

Chapitre 1

Ma femme Béatrice, ma fille Sandy et moi, nous sommes sur la route. C’est moi qui est au volant et les deux femmes de ma vie chantent joyeusement.

Sandy : Tapé, tapé petite main

Béatrice : Tournée, tournée jolie moulin

Sandy : Nage nage petit poissons

Béatrice : Vole, vole, vole petit papillon

Je les écoutent chanter et je sourit de la chance que j’ai d’avoir une aussi belle famille. Béatrice est mon premier et grand amour. Nous nous sommes connus à l’université et depuis, nous ne nous sommes jamais quittés. Deux ans après notre mariage, nous avons accueilli la petite princesse à son papa, ma fille Sandy qui à maintenant 3 ans.

Santiago dans sa tête : Je peux dire que je suis l’homme le plus heureux du monde

Je m’appelle Santiago Alamo, j’ai 24 ans et je suis un jeune chef d’entreprise, plutôt un jeune héritier. En effet, j’ai repris le poste de directeur qu’occupait jusqu’à présent mon père dans l’entreprise familiale de parfumerie il y a à peine 1 ans, avec ma femme qui est toujours à mes côtés.

Béatrice et moi, nous nous sommes mariés très jeunes, nous allions à peine fêter nos 18 ans. Car dès que je l’ai vu, j’ai tout de suite su qu’elle serait la femme de ma vie. Et depuis que nous avons eu notre fille, notre bonheur s’est encore dupliqué.

Moi dans ma tête : C’est simplement, je vis dans le bonheur absolu

Nous vivons encore avec mes parents dans le grand hanch familiale, à Séville, en Espagne, car nous avons toujours aimé la vie en famille Béatrice et moi et je dois dire que rester vivre dans l’endroit où je suis née et où j’ai grandi, c’est très important pour moi.

Santiago : Sans compter que j’ai des parents formidables

Mes parents, Rogelio et Anita Alamo sont mariés depuis plus de 30 ans et jamais je ne l’est aient vu se disputer. J’ai toujours rêvé de pouvoir rencontrer quelqu’un avec qui j’aurais fondé une famille aussi soudée que la leur et vivre un amour aussi durable. Ensemble, ils ont créé l’entreprise de parfumerie, Alamo Parfumerie

Santiago dans sa tête : Ma mère est une vrai passionnée de plantes qui ont des odeur rares et hors du commun, comme elle le dit souvent

J’ai aussi une grande sœur, Maria Soledad, elle à 5 ans de plus que moi. Justement, nous revenons de lui rendre visite sa famille et elle à Barcelone, où elle s’est installée depuis des années déjà avec son mari Julio

Moi dans ma tête : Nous nous entendons très bien, nous sommes commes des meilleurs amis, ainsi que son mari avec qui j’ai une excellente relation

Nous sommes allés leur rendre visite car nous avons appris que ma sœur est enceinte, ils vont avoir leur premier enfant. Je sais que cela fait longtemps qu’ils attendent ce miracle, je suis très heureux pour eux.

Béatrice : Mon amour, j’ai l’impression que le temps s'obscurcit encore plus et il commence à pleuvoir. Nous allons arriver dans combien de temps?

Cela fait quelque minutes que nous avons atterri dans l'aéroport privé qui nous à emmener de Barcelone à Séville et après avoir récupéré la voiture, nous avons pris la route pour rentrer à la maison. Il est à peine 17 h mais effectivement, ma femme à raison. Etrangement, le temps s'obscurcit étrangement et j’ai estimé qu’il nous restait encore à peine 15 à 20 minutes de route avant d’arriver à la maison.

Santiago : Tu as raison, le temps commence vraiment à se gâter. Mais ne t’inquiète pas ma chérie, tout se passera bien.

J’essaie de rouler plus vite, dans l’espoir d’arriver aussi à la maison rapidement. Ma fille semble commencer aussi à se fatiguer, elle commence à somnoler.

Tandis que j’étais sur le point d'emprunter une intersection, je n’ai pas vu arriver sur moi cette autre voiture qui sortait de l’intersection et avant même que je puisse faire un marneuve pour me déporter de l’autre côté, la collusion avait eu lieu.

Tout est devenu tout noir, la seule chose dont je me me souvient c’est l’énorme crie que ma femme à poussée au moment du choc. Après, plus rien. Mais ce jour et cet accident allait changer ma vie à jamais.

Quand je me suis réveillé, je me suis rendu compte que j’étais sur un lit d’hôpital, branché avec beaucoup d'appareils.

Santiago dans sa tête : Où est Béatrice ? Où est Sandy? Qu’est-ce que je fais là?

Chapitre 2

Je panique, d’autant plus que je me rends compte que je n’arrive pas à parler. Je laisse balade mes yeux de chaque côté de la pièce, je vois ma mère et mon père endormi sur petit canapé qui se trouve dans le fond de la pièce et ma soeur qui est assise sur une chaise sur mon côté droit. Je vois beaucoup de fleurs, de paquets de cadeaux posés sur une table. Je prend conscience que cela doit faire un moment que je suis cloué sur ce lit, dans cette chambre

Maria- Soledad : Il est réveillé, je ne peux pas le croire, mon frère est réveillé.

Elle s’élève subitement à la chaise pour se pencher sur moi en disant cela. Je la regarde mais je n’arrive toujours pas à dire un mot. Je cligne des yeux dans l’espoir qu’elle comprenne ce que je veux lui dire, peine perdu

Maman : Oh merci mon Dieu. Merci de m’avoir retourner mon fils

Papa : Il faut appeler les médecins, vite.

Ils sont tous emu de me voir reveuillé, je commence serieusement à m’inquieter car jusqu’à présent, je ne vois pas ma femme et ma fille.

Tout à coup, des flash de l’accident me reviennent à la tête, je nous voit dans cette voiture, nos corps qui survolent dans tous les sens et moi, me sentant impuissant. Je n’avais pas besoin qu’on me le dise à ce moment-là, j’avais déjà compris que les deux femmes de ma vie n’avaient pas survécu. J’ai envie de hurler, mais je n’arrive pas. Ce tube dans ma bouche m’en empêche, alors je me mets à faire du bruit avec ma gorge

Maria-Soledad : Qu’est-ce qui lui arrive?

Maman : Mon chéri, qu'est-ce qu’il se passe?

Papa : Mais où sont ses médecins, bon sans?

Je continue à faire du bruit avec ma gorge et à suffoquer et eux, se mettent littéralement à paniquer. Cette impuissance, ce désespoir que je suis en train d'éprouver me donne envie de hurler. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Encore plus quand je prend conscience que je n’arrive pas à bouger et à parler.

Médecin : Laissez-nous faire. Veuillez reculer s’il vous plaît.

Papa : Mais, qu’est-ce qui lui arrive docteur ?

Docteur : Tout va bien. Il doit juste réagir en prenant conscience de la situation. Il vient de se réveiller de deux ans de coma, c’est normal. Monsieur Alamo, vous m’entendez ?

Je me calme et je cligne des yeux pour dire oui au médecin.

Docteur : Très bien. Je vais vous retirer le tube qui est dans votre bouche, ensuite, vous allez voir si vous arrivez à parler. C’est d’accord?

Toujours en clignant des yeux, je lui répond que oui.

Aussitôt, le docteur fait ce qu’il avait dit. Il me retire le tube et alors que tout le monde est attentif et attendent avec impatience mes premiers mots, je fond en larme

Santiago : Elles sont parties, c’est ça? C’est de ma faute. J’ai tué les deux femmes de ma vie. Je suis le seul responsable.

Je hurle, mais tellement que je pense que tout l’hôpital à du entendre mon cri. Mes parents et ma soeur sont aussi en larme et tous s’approchent de moi

Maman : Ne dis pas ça mon chéri. Ce n’est pas de ta faute, c’était un accident

Tous on essayer de trouver une parole réconfortante à me dire et pour essayer de me consoler, mais c’était peine perdu. Ils pouvaient me dire tout ce qu’ils voulaient, je ne pourrais jamais me sentir mieux.

J’étais convaincu que je ne serais plus jamais heureux dans ma vie, plus encore quand le médecin m’apprend que je suis pour le moment partiellement handicapé

Médecin : Nous ne pouvons pas dire que vous n’allez pas pouvoir remarcher un jour, cela dépendra de comment évoluent les séances de kiné et exercices musculaires…

Le médecin dit ces choses dans une tentative ratée de me redonner l’espoir, mais cela ne fonctionne pas.

Santiago : Je mérite cela et j’aurais mérité pire encore. Je ne mérite pas de continuer à vivre

Pour moi, le fait de savoir que j’avais perdu l'usage de mes jambes n'était pas ce qui pouvait m’arriver de pire. Car ce qui pouvait m’arriver de pire était déjà arrivé. J’avais perdu les personnes les plus importantes de ma vie et je me sentais plus que responsable

Santiago dans sa tête : Cette vie n’a plus aucun sens pour moi sans elles.

Je pense déjà à trouver un moyen d'aller les rejoindre parce que pour moi, la vie n’aurait aucun sens sans elles

Je suis resté trois semaines de plus à l’hôpital après mon réveil. Trois semaines durant lesquelles ont me forçait à suivre des séances de kiné et des séances de musculation. Mais aucune de ses choses ne m’intéressait réellement et je n’y mettais pas non plus de bonne volonté

Santiago dans sa tête : De toute les façons, je n’ai plus aucune envie de continuer à vivre. Et même s’ils essaient de m’en empêcher, je vais finir par trouver un moyen pour aller rejoindre ma femme et ma fille. C’est pour cette raison que je refuse d’aller sur leurs tombes, car mon objectif c'est d’avoir le miens très bientôt à côté de la leurs.

Papa : Santiago, tu ne peux pas continuer comme ça mon fils. Je sais que c’est très dur ce qui t’es arriver et je comprend ta tristesse mais tu dois aussi remercier Dieu de t’avoir donner une deuxième chance et je suis sur que ta femme et ta fille, qu’elle reposent en paix, n’auraient pas aimées te voir dans cette états.

Chapitre 3

Cela fait quelques mois depuis que je suis rentré à la maison et tous les jours, ils me répètent les mêmes choses. Quelque part, je les comprends. Cela ne doit pas être facile pour eux de voir leurs fils âgé seulement agé de 26 ans,  handicapé, suicidaire s’enfermer H24 dans une chambre, assis ou allonger dans le noir et refusant toute communication avec les autres et le monde exterrieux.

Ils ont tellement peur que je me tue, qu’ils se sont assuré que je ne puisse pas avoir accès aux médicaments moi-même et à toutes choses susceptible de me permettre d’arriver à mes fins.

Maman : Mon fils, s’il te plait, tu dois redevenir le jeune homme plein de vie que tu étais. Je n’arrive plus à supporter de te voir comme ça

Ma mère est en pleurs quand elle dit cela, pourtant, je me sens insensible à sa douleur car j’ai l’impression que ma propre douleur me consume tellement qu’elle m’empêche de voir quoique ce soit d’autre et de pouvoir ressentir de la sympathie pour les autres.

Santiago : Allez vous en. Laissez-moi tranquille. Vous ne comprendrez jamais ce que je ressens.

J’ai beaucoup changé depuis ce qu’il s’est passé, jamais auparavant je n’aurais osé parler a mes parents de cette façon. Je suis conscient que j’étais devenu un homme frustré, insupportable et invivable. Mais ma douleur m'empêche d’agir autrement

Santiago dans sa tête : Quelque part, je le fais aussi exprès dans l’espoir qu’ils finissent par en avoir marre de moi et qu’ils me laissent aller rejoindre ma femme et ma fille tranquillement

Je ne supporte pas le fait de me sentir aussi dépendant des autres, car cloué dans ce fauteuil roulant, je n’arrive à pratiquement rien faire tout seul. Je suis obligé d’avoir constamment quelqu’un à mes côtés et ça m’énerve. Je préfère encore mourir plutôt que de continuer à vivre cette vie que je n’ai pas choisie et dans laquelle je me sens prisonnier

Pourtant, le médecin avait dit qu’avec les séances de kiné et autres, j’arriverais sûrement à marcher.

Santiago dans sa tête : Mon œil ! C’est pour cela que j’ai arrêté d’en faire. J’ai plus envie de continuer à faire des efforts inutilement.

Mes parents m’ont tout de même rappelé que j’avais rendez-vous à l'hôpital aujourd'hui avant de quitter ma chambre. Il semblerait que le médecin à une bonne nouvelle à nous annoncer, je n’ai vraiment pas envie d’y aller mais pour leur fait plaisir, j’ai décidé de me laisser convaincre.

Santiago dans sa tête : Je me rends compte tout de même que je ne leur rend pas la vie très facile depuis cet accident. Ils font tout pour moi, ils ont même réaménager entièrement le ranch afin que tout soit plus facile pour moi et jamais ils ne se sont plaint de moi. Il m’arrive parfois d’oublier ma propre douleur pendant un court instant pour me mettre à leurs place et je me rends compte réellement à quel point cela ne doit pas être évident pour eux non plus.

Ma sœur et son mari font aussi beaucoup de sacrifices depuis que j’ai eu cet accident. Ils font régulièrement le trajet entre Barcelone et la maison pour venir me tenir compagnie et essayer de me remonter le moral. Même si le plus souvent, je les ignorent complètement

Santiago dans sa tête : Je suis arrivée à un point où même ma nièce, je n’ai toujours pas eu le courage de la prendre même une fois dans mes bras. Je suis plus que pitoyable !

Maman : Ta sœur m’a dit qu’elle allait nous trouver une personne qui pourrait venir t’aider un peu à la maison. Tu sais, moi je commence à me faire veille, il y a beaucoup de chose que je n’arrive plus à faire et ton père à dû retourner à l’entreprise après….

Nous sommes déjà dans la voiture pour nous rendre dans le rendez-vous à l’hôpital quand elle dit cela. Ils ont carrément acheté une voiture spécialisée et bien aménagée pour que le fauteuil puisse rentrer facilement. Elle n’a pas terminé sa phrase car elle a évoqué l'accident. sachant que c’est un sujet sensible pour moi, elle préféra ne pas continuer

Je ne lui donne aucune réponse, surtout parce que je sais que je n’ai pas mon mot à dire. Je comprends aussi qu’elle ne se sent plus physiquement capable de continuer à m’aider, c’est normal.

Santiago dans sa tête: C’est toujours à elle que je fais appel quand j’ai besoin de quoique ce soit. Même les petits gestes du quotidien, comme aller prendre une douche, se servir un café, aller aux toilettes sont devenu compliqué pour moi et j’ai besoin qu’une personne soit là pour m’aider à les faire. C’est déprimant et cela me donne encore plus envie de vouloir quitter ce monde

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