Le ciel nocturne était chargé de nuages sombres, dissimulant la lumière de la lune et plongeant la ville dans une obscurité profonde. Un vent froid soufflait à travers les rues désertes, soulevant les feuilles mortes et les faisant tourbillonner sur les trottoirs humides. Malgré le calme apparent, il y avait quelque chose de troublant dans l’air—une tension invisible, comme si la nuit elle-même contenait un secret prêt à être dévoilé.
Au cœur du quartier le plus luxueux de la ville, des sirènes de police résonnaient, perturbant la tranquillité sinistre. Les gyrophares rouges et bleus clignotaient, projetant des ombres dansantes sur les façades en marbre des grands immeubles. Devant un manoir imposant, plusieurs voitures noires étaient garées, entourant la résidence de *Leonard Houston* , un homme d’affaires influent qui venait d’être retrouvé mort dans son bureau.
Le détective *Max Carter* observa l’entrée de la propriété avec une précision calculée. Il connaissait ce genre de scène—une mort préméditée, une mise en scène impeccable, et un assassin qui savait exactement ce qu’il faisait. Ce n’était pas un simple crime impulsif; c’était une énigme construite avec soin, un jeu dangereux où chaque détail comptait.
En pénétrant dans la maison, il sentit immédiatement l’atmosphère pesante qui régnait. Aucun signe d’effraction, aucun bruit suspect, juste un silence oppressant qui en disait long. Tout était trop parfait.
Dans le bureau de *Houston* , le cadavre était assis sur un fauteuil en cuir, le corps figé dans une posture étrangement calme. Sa tête était légèrement inclinée, ses yeux à demi ouverts, comme s’il avait compris quelque chose avant que la vie ne le quitte. Son expression faciale n’était pas celle d’un homme surpris, mais celle de quelqu’un qui venait de comprendre une vérité trop tard.
Sur son bureau, une feuille de papier était posée, arrachée à la hâte, les bords déchirés. L’écriture dessus était tremblante, désordonnée, comme si elle avait été écrite avec précipitation :
*"Il est plus proche de toi que tu ne le penses."*
Max s’approcha lentement, son regard scrutant les moindres détails. Qui était « il » ? Et pourquoi Houston avait-il tenté de laisser ce message avant sa mort ?
À côté du papier, une tasse de thé encore fumante. Cela signifiait que la victime avait été assassinée il y a peu de temps. Le liquide était tiède, preuve que le meurtre s’était produit récemment, probablement *moins de quinze minutes avant l’arrivée de la police* .
Mais ce qui attira davantage l’attention de Max, c’était une montre en or posée à côté de la tasse. Ses aiguilles indiquaient *1h58 du matin* —juste avant 2h00.
Pourquoi ce détail semblait-il intentionnel ? Était-ce un indice que l’assassin voulait laisser derrière lui, ou juste une coïncidence ?
Max ne croyait pas aux coïncidences.
Il parcourut la pièce du regard, cherchant une irrégularité, quelque chose qui ne collait pas. Les étagères étaient trop bien rangées, les livres parfaitement alignés, comme si quelqu’un s’était assuré de ne pas laisser de trace. Tout semblait immaculé… sauf un élément.
Un tableau accroché au mur, représentant *Leonard Houston* , semblait légèrement décalé par rapport à sa position habituelle. À peine perceptible, mais suffisant pour éveiller l’instinct du détective.
Sans hésiter, Max tendit la main et fit pivoter le cadre… révélant derrière lui *un coffre-fort encastré dans le mur, verrouillé avec soin* .
C’était la pièce manquante de cette énigme.
Ce crime n’était pas un simple assassinat. C’était *une mise en scène minutieuse, un puzzle dont chaque pièce avait été soigneusement placée pour guider le détective vers une vérité cachée* .
Mais la question qui hantait désormais Max était bien plus grande : *Houston était-il la seule victime ? Ou était-ce seulement le début d’une série d’événements encore plus sombres ?*
Le vent soufflait violemment, mêlé aux gouttes de pluie qui s’écrasaient contre les pavés humides. La nuit était lourde, saturée d’un silence pesant, comme si elle cachait un secret trop grand pour être révélé.
À l’intérieur du manoir luxueux, *Max Carter* se tenait devant *le coffre dissimulé derrière le tableau* , son regard scrutant chaque détail. Cette enquête devenait de plus en plus énigmatique, et il savait que ce coffre était bien plus qu’un simple compartiment sécurisé. *C’était une pièce maîtresse de ce puzzle mortel.*
Ses doigts effleurèrent le métal froid, cherchant à comprendre l’histoire que cette surface pouvait raconter. Il remarqua immédiatement *des traces de griffures autour de la serrure* , preuve qu’un individu avait essayé de l’ouvrir récemment. *Mais qui ? Et qu’essayait-il de récupérer ?*
Avant qu’il ne puisse pousser plus loin son analyse, un bruit éclata soudainement dans le couloir.
*Des pas précipités.*
*Une porte qui claque violemment.*
*Un cri : "Attrapez-le !"*
Instinctivement, *Max* se retourna et se précipita vers le couloir. À quelques mètres de lui, un agent de police tentait d’arrêter un homme vêtu d’un manteau sombre, courant à toute vitesse vers la sortie arrière du manoir.
Ses mouvements étaient précis, rapides— *comme s’il connaissait parfaitement les lieux.*
Sans hésiter, *Max* s’élança à sa poursuite.
La pluie ruisselait sur le sol tandis qu’il traversait le jardin. Les lampes tamisées projetaient des ombres mouvantes, rendant la visibilité difficile. Mais le fugitif ne ralentissait pas— *il savait exactement où aller.*
*"Attrapez-le !"* hurla *Max* , mais à peine avait-il formulé son ordre que l’homme avait déjà franchi la barrière et disparu dans l’obscurité.
Max s’arrêta près du mur, analysant les empreintes laissées dans la boue. Il inspira profondément, puis retourna immédiatement à l’intérieur. *Il n’avait pas de temps à perdre.*
Il se dirigea à nouveau vers le coffre. En examinant de plus près la serrure, il remarqua *un symbole gravé sur le métal* , discret mais distinct. *Un indice ? Un avertissement ?*
Il ouvrit son sac, sortit ses outils et commença à manipuler la serrure avec une précision méthodique. Après quelques instants, un *clic* résonna dans le silence pesant de la pièce.
Le coffre s’ouvrit lentement.
À l’intérieur, il découvrit *une série de documents anciens, des dossiers financiers, des photographies… Mais ce qui attira le plus son attention était une petite boîte en argent, verrouillée, avec le même symbole gravé sur son couvercle.*
*"Qu’est-ce que c’est ?"* murmura-t-il en soulevant la boîte, sentant son poids dans ses mains.
Avant qu’il ne puisse l’ouvrir, un policier entra brusquement dans la pièce, son visage empreint d’urgence.
*"Monsieur Carter… Nous avons trouvé quelque chose d’autre. La dernière communication de Leonard Houston était un appel vers un numéro inconnu. Nous avons pu récupérer un message vocal."*
Max prit le téléphone sans attendre et appuya sur le bouton de lecture.
La voix de Leonard Houston résonna, légèrement tremblante, comme s’il savait que quelque chose d’irréversible allait se produire.
*"Si tu entends ce message… cela signifie qu’ils m’ont eu. La clé… La clé est la réponse. Ne fais confiance à personne… Il est plus proche de toi que tu ne le crois."*
Puis, le silence.
Max baissa lentement l’appareil, son regard se posant sur la boîte verrouillée dans ses mains. *Chaque indice le rapprochait d’une vérité qui devenait de plus en plus menaçante.*
Il savait une chose désormais : *ce meurtre était seulement le premier acte d’un jeu bien plus vaste… Une partie dont il ignorait encore les règles.*
Mais une question persistait :
*Qui, dans l’ombre, l’observait en silence?*
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