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The Dryad

the dryad

Aujourd’hui, le prince héritier de Grande-Bretagne était plus que déprimé. Assis sur le dossier de sa chaise, il n'arrêtait pas de gémir d'ennuis en faisant ses leçons. Ainsi, en voyant l'humeur maussade de mon juvénile seigneur, j'eus pour idée de le divertir avec l'un des récits dont j’avais le secret. Je lui fis part de mon offre et ce dernier me rit au nez en me dévoilant qu'il avait passé l’âge d’aimer les contes. Cependant, je me suis permis de faire une remarque, en tant que serviteur personnel de monsieur depuis son enfance. Je cite :

« Si je puis me permettre, sire, entendre une histoire peut détendre l’esprit agité alors pourquoi pas?! »

Le prétendant au trône me fixa intensément, avant de déclarer qu’il me donnait carte blanche. Je fis une révérence envers lui puis, commençai à raconter l’aventure palpitante d’un preux jeune homme et d’une femme qu’on qualifiait de dryade.

Toutefois, est-elle réellement une fée venue d'ailleurs ?

Il était une fois, dans une aire où la modernité et la technologie étaient beaucoup plus avancées que maintenant, une nymphe gisait par terre en sanglotant amèrement. Soudainement, une voix se fit percevoir :

« Jeune, belle demoiselle, pourquoi donc toutes ces lamentations ?»

La jouvencelle se leva d'un bond, surprise que quelqu'un pénètre dans ses bois où la magie n'était guère un mythe. Cette dernière prit son courage à demain et, le visage encore couvert de larmes, interrogea l'inconnu :

« Et vous, étranger venu d'ailleurs, que faites-vous ici en ces lieux, dit-on enchanter? »

Le béjaune fit un sourire amical à la juvénile dame puis, lui révéla qu'il s’était enfui de sa demeure. À la suite, ce dernier quémanda auprès de la bandelette une requête. Lui tenir compagnie jusqu'à ce qu'elle soit lassée de sa présence.

...* * *...

Un mois s’était écoulé depuis cette discussion dans la forêt du Mon-Roi. Au même moment, deux jeunes gens étaient en train de s’amuser, l'une à tresser des ravissantes couronnes de fleurs et l'autre à coiffer la fillette née dans cette clairière. Cette dernière manda à son nouvel ami comment il s’appelait ? Après tout cela faisait belle lurette qu’ils se côtoyaient, pourtant cette dernière ne savait toujours pas son nom. L’adolescent qui tressa une autre mèche des longs cheveux d’or de la bachelle, prit un air attristé et toutefois, répondit à l’interrogation en disant porter le prénom de «Tantris Laonnois». Sans crier garde, le jouvenceau proposa un jeu :

« Pour apprendre à se connaître tout en s'amusant, je pense que nous pourrions nous demander chacun 3 questions par jour. Quelle est donc ton avis, amie ? »

La blondinette souriait à cette idée originale, pensa-t-elle, néanmoins une question restait. Pourquoi que trois points et pas davantage ? L'initiateur de la proposition réfléchissait à une justification, puis enseigna à la blonde que toute action faite avec patience était toujours la plus agréable et la mieux réalisée. L’habitante de cette jungle fut déçue d’une telle raison, mais elle comprenait le point de vue de son camarade.

« Sinon, vous vous êtes requis de savoir mon nom, en revanche, moi je ne connais guère le vôtre. Alors, si cela ne vous dérange pas, pourrais-je avoir le privilège de prendre conscience de votre prénom ? » Questionnait le blanc-bec remarquant ce détail.

« En fait… Cela est assez humiliant de l’avouer hélas, véritable, car mes aînés n’ont pas trouvé l’intérêt de donner un nom à une fille aussi inutile que moi donc… » dévoila la bachellette honteuse de cette vérité.

Tantris abasourdit de ce fait si triste, étreint la bacelle en chuchotant que maintenant, c’était lointain et lui promit de trouver un pseudonyme qui irait à merveille à la juvénile dame. Cette dernière sentit son cœur s’envahir d’un sentiment qu’elle n’avait jamais vécu auparavant. Soudain, les larmes venaient à la chevelure cendrée, et elle n’arrêtait point de couler. Finalement, les deux compagnons s’étreignirent, ensemble rien ni personne ne pouvait les séparer ou arrêter. Un pour tous et tous pour un, comme dit un vieux

dicton ! * * *

Au centre de la plaine du Mon-Roi, la blondasse attendit le jouvenceau à la lisière, toute excitée. Elle regardait les majestueuses tulipes flamboyées de mille feux, soudain des mains froides couvraient son pâle visage. C’était le juvénile Laonnois, avec sa frimousse toujours enjouée et souriante. Après cela, le jeune monsieur et la blonde jouèrent tout l’avant-midi à cache-cache. À la suite d’une autre partie de jeux, le dameret proposa à la gracieuse fillette de dîner. Cette dernière approuva la proposition, donc elle prit l’initiative de préparer les objets qu’ils devaient utiliser, pour le bien de la chasse. Mais à sa plus grande surprise, l’adolescent lui enseigna qu’il avait déjà recueilli les ingrédients nécessaires.

La midinette observa avec attention, les gestes du godelureau. Puis, elle se disait que les mouvements habiles de l'enfant, lui étaient inconnus. Il appuyait dans le vide, comme si un écran se dressait devant lui. La curieuse demanda :

« - Mais qu'est-ce donc ? Pourquoi diable frottes-tu l'air ?»

-Oh que suis-je bête ! J'ai oublié que tu ne connaissais guère cette façon de cuisiner. En somme, c'est une technologie avancée, développée dans ma contrée pour faciliter les tâches ménagères, renchérit le compagnon.

-Je vois, toujours est-il que tu ne m'as pas expliqué le fonctionnement de cette méthode. »

Tantris, en réponse, ajouta certaines précisions à ses propos, en disant que premièrement, il fallait écrire ces initiales. Puis, un tableau de toutes sortes d'articles surgissait. Finalement, il ne restait plus qu'à choisir ce dont nous avions besoin et grâce à la matérialisation, l'objet en question se manifesterait .

...* * *...

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