Dans un monde où seuls les hommes ont le pouvoir et où les femmes ne servent qu’à faire des enfants et à les élevés. Une jolie petite fille est née sous une pluie d’étoiles filante comme l’indiquait la prophétie. Le 3 juillet de l’an 345 aurait dû être un jour de fête. Mais étant née dans les bas-quartiers de la cité la naissance de la petite resta inconnu au public. Sur son lit de mort la mère du bébé déclara :
-À partir de maintenant tu te nommeras Kahalya comme la première impératrice de ce royaume dit-elle en regardant le petit être
Puis en se tournant vers son mari en larmes, elle lui dit :
-Prend bien soin d’elle mon amour. Fais tout pour que le roi ne sache pas qui elle est avant ses dix ans ni où elle se trouve. Je t’aime ne l’oublie jamais.
Elle rendit son dernier soupir juste après avoir terminé sa phrase. Le pauvre homme hurla dans la nuit toute la douleur et la rage contenue en lui, il maudit les Dieux, le roi et la prophétie. Il regarda sa femme une dernière fois et lui promis qu’il veillerait sur la petite. Le père marqua tous les jours important de Kahalya comme le premier jour où elle a parlé, la première fois où elle a marché. Un jour il tomba gravement malade. La petite qui avait dix ans et demi à ce moment-là allait tous les jours chercher des herbes médicinales en montagne. Elle les faisait infusées et les administrait à son père. Elle faisait ça chaque jour. Les garçons de la ville se moquaient d’elle qui était habillée de haillons parce qu’elle manquait d’argent. Kahalya revenait toujours couverte de boue et de branches. Un jour à cause des intempéries elle ne rentra pas. Son père inquiet décida de partir à sa recherche. Il fit le tour de tous les endroits qu’il connaissait : la mairie, le bar, l’hôtel, la salle de jeu, la salle des enchères et enfin la grande place. A bout de souffle, trempé de la tête aux pieds il renonça et rentra chez lui en se disant que sa fille avait dû trouver un abri. La petite revint le jour suivant avec la ration habituelle d’herbes. Son père inquiet lui demanda où elle était. Elle lui raconta qu’à cause de la pluie elle était restée coincée en montagne mais qu’elle avait trouvé une grotte pour s’abriter. Kahalya continua à aller chercher des herbes médicinales tout en faisant sécher celles en trop pour le jour où elle ne pourrait plus quitter le chevet de son père. Ce jour arriva trop vite au gout de Kahalya. Deux ans après l’incident de la montagne le père de la petite ne pouvait plus bouger de son lit. A ce moment-là la petite avait douze ans et allait en avoir treize dans deux mois. A ses treize ans Kahalya ressemblait vraiment à une jeune fille. Elle était plutôt petite comparé à la normale, elle avait les cheveux noir ébène et les yeux d’un or pur. Mais son père était dans un sale état, il ne pouvait plus marcher et à peine se relever de son lit. Kahalya craignait toujours que son père ne la quitte pendant la nuit. Elle le veillait donc jour et nuit tout en lui administrant le remède qu’elle avait conçu avec l’aide de l’herboriste. Un mois et demi après son anniversaire son père lui souffla doucement ses dernières paroles.
-Kahalya vient ici mon enfant lui dit-il
Une fois que la jeune fille se soit suffisamment approchée il lui expliqua :
-Quand je rendrais mon dernier souffle prends la petite boite sur l’étagère de ma chambre dedans se trouve un peu d’argent et une lettre que toi seule doit lire, c’est moi qui l’ai écrite. Il y a aussi un médaillon avec une photo de ta mère et moi avant ta naissance. Surtout prend bien soin de toi.
Ses yeux perdirent tout l’éclat qu’ils avaient de son vivant. Kahalya pleura durant une semaine entière mais elle tenue bon en se disant que ses parents n’auraient pas voulu qu’elle se morfonde ainsi sur son sort. Elle alla chercher la petite boite que son père lui avait dit de prendre. Elle l’ouvrit et découvrit une bourse pleine de Koan la monnaie du royaume. Elle les compta. Il y en avait dix mille de quoi survivre pendant dix à quinze ans si elle se contentait du strict minimum. Elle prit le médaillon et l’attacha autour de son cou. Puis elle prit la lettre :
• Si tu lis cette lettre c’est que je suis mort, j’en suis vraiment désolé mais il faut que tu tiennes bon. Le sort du royaume repose sur tes épaules. J’ai promis à ta mère que je ne dirais rien pour ne pas te mettre en danger mais voici la prophétie dont tu es l’objet : Un jour une pluie d’étoiles éclatera dans tout le royaume. Ce jour-là une seule petite fille naîtra. Elle aura les yeux dorés et les cheveux d’un noir d’encre. La bénédiction des Six Dieux Majeurs l’accompagnera quoi qu’elle fasse. Mais dans tous les cas elle devra épouser le prince héritier et deviendra reine. S’il lui arrive le moindre mal tout le royaume de Zoha s’attirera les foudres des Dieux.
Tu dois maintenant comprendre qui tu es et quel rôle tu as dans l’avenir du royaume. A partir de maintenant tu devras porter les lentilles de contacts marron qui sont dans le deuxième compartiment pour cacher tes yeux dorés. Bien sûr tu pourras les enlevées quand tu seras toute seule mais gardes les quand il y a du monde. Et pour le moment fais croire aux autres que je suis encore en vie. Prends bien soin de toi. Je t’aime.
Kahalya suivit les instructions de son père. Elle continua à porter des lentilles de contacts qui lui rendait les yeux marrons. Elle continuait aussi à faire des allers-retours en montagne pour cueillir des herbes comme quand son père était encore là. Elle distribuait ensuite les infusions aux sans-abris avec un peu de nourriture. Elle aida aussi tous les pauvres de son quartier en leur offrant des repas. Tous l’adoraient. À ses quinze ans l'âge minimal pour commencer à travailler, elle s’engagea en tant que serveuse au bar du coin. Elle attirait beaucoup de client malheureusement pas toujours bienveillant grâce à sa beauté et ses formes naissantes. Même les garçons qui la harcelait venait juste pour la voir. Certains d’entre eux avait déjà essuyer plusieurs refus mais n’abandonnait jamais et redemandait toujours. Le patron du bar qui aimait bien la jeune fille décida d’augmenter son salaire de deux cents Koans. Il suffisait à tous ses besoins lui permettant d’économiser l’argent de son père. Elle allait tous les jours prier dans le temple de la ville les Six Dieux Majeurs. Coha la Déesse de la nature. Joha Déesse de la lumière. Ask Dieu Majeur de l’ombre. Gon Dieu de l’eau. Bia Déesse Supérieure du feu et enfin Noo le Dieu Majeur de l’air. Avant et après chaque repas elle les remerciait du festin qu’ils lui avaient accordé. Elle avait la belle vie pour quelqu’un de pauvre et orpheline cependant un jour un des garçons la suivit jusqu’a chez elle pour lui faire une demande en mariage. Il avait le matin-même acheté une bague en argent massif ornée d’un diamant brut. Ce qu’il découvrit en regardant per la fenêtre du salon le choqua. Lui qui pensait trouver une belle maison bien décorée ne tomba que sur une vielle maison en ruine, seul le jardin était entretenu afin de faire bonne impression. Le jeune garçon découvrit aussi deux cadres photo noirs où reposait les images de ses parents. Un cadre ébène était synonyme de mort au royaume de Zoha. Heureusement pour Kahalya il était déjà parti quand elle retira ses lentilles de contacts. Il était déjà parti pour avertir le maire de ce qu’il avait vu. Le jour suivant le maire de la ville de Soo vient trouver Kahalya au bar tôt le matin pour ne pas trop déranger son service.
-Kahalya je suis désolé de troubler ton travail mais on m’a rapporté des faits inquiétants. Quelqu'un aurait vu de la fenêtre de ton salon une maison délabrée. Et ce n’est pas le pire il aurait aussi vu les photos de tes parents dans des cadres noirs lui dit-il
A ses mots les rares gens autour arrêtèrent leurs conversations pour regarder silencieusement l’échange entre le maire et la jeune fille. Puis après avoir capté l’attention de tout le monde il reprit son discours :
-J’aimerais donc que tu me laisses visiter ta maison pour que je puisse ensuite aviser de ce que je dois faire.
-Mais bien sur je vous en prie lui répondit-elle avec un sourire un peu trop forcé. Ah et avant que je n’oublie puis-je savoir qui vous a dit tout ça, s’il dit avoir vu tout cela de la fenêtre de mon salon c’est qu’il est entré chez moi sans aucune permission. La fenêtre du salon donne dans mon jardin...
-Bien sûr, il s’agit d’un des garçons qui voulait te demander en mariage. Mais je n’en dirais pas plus. Au revoir. A tout à l’heure.
Et il repartit. Kahalya brisa le verre qu’elle tenait dans sa main droite. Ramassa tous les débris puis elle partit en courant avertir son chef qu’elle devait partir. Celui-ci n’eut aucunes objections quand elle lui raconta tout ce qui s’était passé. Il lui promit aussi de la garder même si elle n’avait plus de parents. Elle lui sourit tout en partant. Pis en fin de journée elle accueilli le maire et quelques citoyens curieux du verdict. Pour l’occasion elle avait rangé la maison de fond en comble. Le maire ne trouva rien à redire mais elle était mineure et ne pouvais donc pas rester toute seule. Kahalya rétorqua qu’elle avait vu qu’à partir de quinze ans on pouvait vivre seul, sans parents. Le maire décréta que pour cela il fallait qu’elle paye la somme colossale de quarante milles Koans sinon tous ses biens seraient réquisitionnés même la maison et elle se retrouverait à la rue. La jeune fille s’effondra, elle ne pourrait jamais amasser la fortune de trente milles Koans en seulement trois mois. Le maire cupide confisqua donc tous ses biens : la maison, les meubles mais aussi l’argent mis de côté qui était considéré comme un bien matériel. Kahalya se retrouva donc à la rue sans aucuns sous. Plusieurs personnes ayant assisté à toute la scène portèrent plainte contre le maire mais les juges corrompus par l’argent ne poursuivirent pas la requête. Heureusement pour la jeune fille ses actions envers les pauvres lui apportèrent un énorme bénéfice. Ils l’accueillirent à bras ouvert dans leur campement provisoire. Le lendemain ils iraient s’installer dans un camp définitif en montagne hors de la ville pour que Kahalya puisse rester avec eux. Elle découvrit plusieurs enfants de son âge qui l’invitèrent à jouer avec eux. Elle refusa poliment en prétextant préférer aider les adultes pour le repas ou les tâches ménagères mais elle n’avait tout simplement pas le cœur à jouer. Le jour suivant elle retourna au bar en ayant d’abord remercier les pauvres gens qui l’avait accueilli, ils lui assurèrent qu’elle serait toujours la bienvenue et qu’ils allaient quand même s’installer en montagne. Quand elle rentra dans le bar tous les regards se tournèrent vers elle. Chaque famille commença à ranger ses affaires pour s’en aller alors que certains venait tout juste de commencer soit à manger soit à boire. Le patron arriva en courant prévenu de l’arrivée de Kahalya et scanda :
-Tout le monde peut rester de toute façon va gentiment partir n’est-ce pas dit-il en se tournant vers Kahalya
Il l’a fit sortir puis la rejoignit en passant par la porte arrière du bar. A l'intérieur tout le monde se rassit. Kahalya faisait les cents pas quand il arriva. Elle se demandait pourquoi ces réactions.
-Je suis désolé mais tu ne peux plus travailler ici lui dit-il
-Quoi mais tu m’avais dit que je pourrais rester même si je n’avais plus de parents. Tu m’avais promis !
-Oui mais tu fais fuir les clients, je pourrais tout perdre si jamais tu restes. Et puis il y a une différence entre ne plus avoir de parents et être à la rue et ne plus avoir de parents.
-Mais...
-Il n’y a pas de “mais” tout ce que je peux faire pour t’aider c’est te donner ta paye de ce mois-ci. Il y a même de l’argent pour les jours où tu n’as pas travaillé et pour les prochains jours du mois. Vois ce geste comme le dernier cadeau d’un ami. Maintenant pars.
Kahalya reparti les bras ballants et le regard vide. Elle les maudits tous du maire cupide aux citoyens l’ayant mal regardé. Tous les passants s’écartaient autour d’elle. Elle pensa que ce n’était pas plus mal car si une seule personne avait eu l’audace de rester sur son chemin elle aurait été capable de déverser toute sa colère sur lui. Lorsqu'elle rentra au campement provisoire des gens de la rue, elle leur demanda si elle pouvait rester avec eux. Ils l’accueillirent sans aucune hésitation. Le soir même ils déménagèrent en montagne. Quelques jours plus tard Kahalya trouva un nouveau travail dans une ville voisine. Elle fut embauchée en tant que serveuse dans un très joli restaurant. Les habitants de la ville l’accueillirent chaleureusement que ce soit riches ou pauvres. Le premier jour avant sa première heure de travail elle alla s’acheter des lentilles de contacts vertes. Elle plus tôt dans la semaine révélé son secret à tous ces gens qui l’avait si bien accueilli alors qu’ils ne possédaient rien. Tous avaient été très surpris mais aucun ne posa de question, ils promirent aussi d’emporter ce secret dans leurs tombes. Cela rassura Kahalya qui pensait avoir fait un mauvais choix en leur confiant son secret. Elle put dès lors enlever ses lentilles de contacts en leurs présences. Grâce à son nouveau travail Kahalya réussit à économiser assez de Koans pour louer une petite maison de deux étages en centre-ville. La jeune fille rendait toujours visite aux pauvres, à chacune de ses visites elle apportait de la nourriture et de l’argent qu’elle leur donnait pour tout ce qu’ils avaient fait pour elle. Elle accueilli même certains des jeunes chez elle et les aida à trouver un travail convenable pour qu’ils puissent aider leurs familles respectives. Tous les habitants de la ville de Sho étaient bienveillants à leur égard. Quand la maire de la ville apprit pourquoi Kahalya avait été chassée elle envoya une délégation dans la ville de Soo. Lorsque la patrouille revint, elle raconta qu’une grande sècheresse s’était installée dans la ville voisine mais qu’elle s’arrêtait tout juste à la frontière des deux villes comme si seule la ville de Soo s’était attiré les foudres des Dieux. Ils dirent aussi que le sol de la ville de Sho n’avait jamais été aussi florissant comme s’ils l’avaient volé à la ville voisine. Alors tout le village commença à prier pour que cette sécheresse ne les atteignent pas. La maire dans son extrême bienveillance décida d’envoyer trois fois par mois des vivres et de l’eau à la ville de Soo.
Loin de la ville de Sho, au Palais Royal
-Votre altesse, votre Altesse, une grande sécheresse a commencé dans la ville de Soo !
-Je suis vraiment désolé votre Altesse nous n’avons pas réussi à le retenir dit un des deux gardes chargés de surveiller la porte de la salle du trône.
Les deux hommes s’aplatirent sûr le sol par peur de se faire trancher la tête. Depuis la pluie d’étoiles filantes il y a quinze ans en arrière, il n’avait pas cessé de chercher la fille de la prophétie. Il avait déjà coupé la gorge de plusieurs familles de nobles ou de pauvres pour avoir tenté de le berner avec des lentilles de contacts dorées. Le peuple se demandait comment est-ce qu'il avait fait pour avoir le deuxième prince Kodri et la princesse Naliha tellement il avait été absent dans le lit de la reine Amalie.
-Attendez, laissez-le parler exigea le roi. Et retournez à votre poste. Non mais vraiment qui m’a fichu des abrutis comme ça.
-C’est moi père.
-A c’est toi Nioh, mon fier et digne héritier. Bon parle dit-il en se tournant vers l’homme qui était entré sans permission
-Oui monseigneur. Un marchand nous a rapporté que lorsqu’il est passé dans la ville de Soo avec sa famille, il est tombé sur une ville en ruine et non sur l’oasis qu’on lui avait promise. Apparemment chaque maison était en train de s’effritées. Un des habitants lui a confié que s’ils étaient encore en vie c’était seulement grâce à la ville voisine Sho, qui leur envoie des vivres et de l’eau chaque mois. Mais aussi grâce aux marchands passant par là. Il nous a aussi raconté que beaucoup étaient déjà mort de faim. Il a même découvert certains corps qui ont été abandonnés dans les ruelles sombres de la ville là où plus personne ne passe. Seuls les plus fort ont survécu. Il m’a aussi confié que d’après les voyageurs la ville voisine, Sho, est une oasis comme si seul la ville de Soo était touchée par la colère des Six Dieux Majeurs. La sècheresse s’arrête à leurs frontières.
-Bien voilà pour toi, remercia le roi en jetant une bourse pleine de Koans à l’homme.
-Merci beaucoup monseigneur. A et une dernière chose on m’a dit que ceux qui avaient essayé de quitter la ville s’étaient heurté à un mur invisible. Enfin seuls les habitants bien sûr sinon le marchand ne serait pas sur la grande place pour tout raconter. Au revoir et merci votre Altesse.
-C’est moi qui te remercie.
Lorsqu'il fut parti Nioh pris la parole :
-Père pensez-vous que l’on ait enfin une piste vers l’élue de la prophétie ?
-Je n’en sais rien, je ne peux qu’espérer. Mais j’avoue que ça me soulagerait d’un poids énorme. Cela fait si longtemps que je n’ai pas dormis dans les bras de ma reine. En fait que je n’ai pas dormis tout court. Et puis je n’ai même pas pu vous élever correctement toi, ton frère et ta sœur et tu m’en vois profondément désolé. Mais il faut absolument que je la trouve ou la colère des Six Dieux Majeurs s’abattra sur mon royaume qui sera ensuite le tiens à ma mort.
-Je sais père, je sais mais je ne pourrais jamais pardonner à ma future femme de nous avoir privé d’un père. Elle doit bien connaître la prophétie. Tout le monde la connaît. Non ? Alors pourquoi ne vient-elle pas d’elle-même.
Il sortit tout ce qu’il avait sur le cœur au point d’insulter l’élue des Dieux Majeurs.
-Calmes-toi Nioh, éclata le roi.
-Mais père...
-Non, je n’accepterai pas que tu dénigre ainsi ta future femme et l’élue de la prophétie. Sors et ne reviens que lorsque tu te seras calmé. Maintenant pars, cria-t'il.
Lorsque que le prince héritier partit, le roi convoqua son majordome et lui confia une lettre qu’il devait remettre en main propre au Grand-Duc du Nord Firen. Celle-ci décrivait en quelques mots la situation de la ville de Soo. Dedans le roi ordonnait au Grand-Duc de se rendre immédiatement là-bas pour enquêter sur la sècheresse. Dans la lettre il précisait que d’après l’homme venu lui faire un rapport la ville d’à côté n’était pas touchée par ce phénomène. Une fois qu’il l’eu lut et que le majordome soit parti Firen se mit en route pour la ville de Soo avec certains hommes de sa garde personnelle. Deux jours après être parti ils arrivèrent en vue de la ville touchée par la malédiction.
Quelques minutes après leur entrée dans la ville tous les habitants étaient regroupés autour d’eux. Chacun demanda de la nourriture et de l’eau. Les gardes firent une distribution mais tous les citoyens commencèrent à se bousculer pour en avoir. Alors les gardes crièrent qu’il y en aurait pour tout le monde et que s’ils continuaient à se bousculer comme des sauvages ils rangeraient les vivres et personne n’en aurait. Cela calma tout de suite les villageois. Pendant ce temps le Grand-Duc alla explorer la ville. Il aperçut plusieurs cadavres jonchant les rues mais ne s’arrêta pour leur offrirent une sépulture décente. Il constata que c’était bien une intervention des Dieux, des résidus de magie ancestrale flottaient dans l’air et leur marque était inscrite sur toute la grande place. Il écrivit un rapport pour le roi qu’il confia à un des gardes qui l’accompagnaient. Le garde parcouru la distance entre la ville de Soo et la capitale en seulement cinq jours et demi, il fut tout de suite accueilli par la famille royale au grand complet. Lorsqu'il fut congédié le roi commença à lire à haute voix la lettre du Grand-Duc du Nord.
-“Mon roi, je vous pars de mes observations. Il s’agit bel et bien d’une intervention divine des traces de magie ancestrale volètent dans toute la ville et la marque des Six Dieux Majeurs se trouve sur la grande place. Les villageois m’ont aussi confirmé qu’il y avait une jeune fille aux cheveux rouge s’appelant Kahalya. Ils l’ont chassé il y a maintenant plus d’une semaine juste avant les premiers signes de la sècheresse. Elle était orpheline et sa maison avait été réquisitionnée par le maire cupide de la ville. D'après les habitants elle avait les yeux marrons mais j’ai parlé au lunetier de la ville et il m’a assuré que le père de la jeune fille lui avait acheter des lentilles marrons il y a quinze ans. Son ancien patron est venu me voir pour me dire qu’elle habitait maintenant en montagne et qu’elle travaillait comme serveuse dans un restaurant de la ville de Sho. Il avait demandé à chaque marchand ou aventurier passant par la ville de Soo des nouvelles de la jeune fille. Je vais donc me rendre dans la ville voisine pour continuer mon enquête et essayer de ramener la fille des Dieux. Le Grand-Duc du Nord Firen”
Lorsqu'il eut terminé de lire le rapport toute la famille éclata de joie. Pour la première fois depuis des années le roi partagea son repas avec sa femme et ses enfants et dormis dans le lit de la reine.
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!