Gilbert
14 Mars 2015
Ton mari
J’ai mal, je saigne
Bien le bonjour à toi Marthe, j’ose espérer que la lettre t’est parvenue en pleine journée et que tu te porte à merveille. De mon côté le travail est épuisant, j’ai même envie d’abandonner, mais je pense aux enfants, et rien que ça, me pousse à me dépasser pour enfin venir les retrouver. Je suis étonné que tu ne m’es pas écrit de lettre depuis la dernière fois qu’on s’est vu, tu sais bien que le réseau ne passe pas lorsque je suis sur site et que la lettre est notre seule moyen d’échange. Enfin bref, je suis sûr que tu travailles encore dur comme à ton habitude. C’est pas bien grave mais écrit moi vite car je veux que tu répondes à cette lettre, je n’arrive plus a bien dormir depuis ce qui s’est passé.
Les images tournent dans ma tête en boucle. J’ai manqué de tuer mon collègue à cause de cette histoire, donc je veux des réponses après ces quatre mois.
Je suis tout à fait conscient que c’est moi qui l’ai emmené pour pimenter notre soirée, mais tu m’as fais honte. Que pensais-tu étais agissant de la sorte ? En te comportant comme une vierge qu’on vient de baiser ? Il a fallu de peu mais il n’a encore rien dit aux autres collègues et il ne pense pas à me faire du chantage, ou du moins je l’espère.
Et pourtant son penis n’est pas aussi épais que le mien, alors pourquoi tu criais comme s’il te déchirait la vulve ?
C’est pourtant moi qui détient le plus gros, alors pourquoi lorsque c’était mon tour tu ne poussais aucuns gémissements ? Certes son penis est plus long que le mien, mais ne me dis pas que c’est la cause qui t’as fait pisser comme un caniche.
Avec moi tu n’as jamais été fontaine, tu n’as jamais pris ton pied, tu n’as jamais crié tes parents. Alors pourquoi, pourquoi lorsqu’il te baisait tu étais aussi en joie ?
D’après ce que je voyais, il ne faisait rien d’extra. Est-ce ma faute ? Celle de l’avoir emmené ? Celle d’avoir voulu pimenter nos parties de jambes en l’air ?
Je me sentais exclu pendant la baise. Même quand c’était mon tour. Je donnais tout mais sur ton visage, je ne voyais rien. Pourquoi ? Je veux que tu répondes à cette question qu’on en finisse.
A l’instant où je t’écris cette lettre il n’est pas là. Je ne sais pas ce qui se passe mais nos temps de travail ont été alterné. Maintenant, lorsque je suis sur site, lui il est à la maison. Je ne cesse de m’inquiéter pour notre relation. Mon cœur ne présage rien de bon. Je t’en pris, ne fais pas ce que je pense avec lui. Ce que je voulais c’était juste d’apporter un peu de piment à la relation, alors, je compte sur toi.
J’attends ta lettre avec impatience pour que tu me rassures.
Bien de choses à vous….
Ton Mari, Gilbert.