❥ Alejandria ❥
À présent nous sommes dans la voiture, tonton est assis à l'avant avec Sergio et moi je suis à l'arrière.
Ça fait déjà quelques minutes que nous avons quittés la propriété. Je décide donc de prendre mon courage à deux mains et de...
ㅡ tonton où allons-nous ?.
Je ne m'attends pas vraiment à une réponse de sa part mais...
ㅡ À Thessalonique !
À Thessalonique ? Mais pourquoi ?
Intérieurement je ne sais pas pourquoi mais je me réjouis d'aller à Thessalonique, même si je n'ai plus grand souvenir de cette époque où je voyageais de pays en pays avec ma famille. Qu'à cela ne tienne je sais que la Vie en dehors de Parga m'a follement manqué. Après la mort de mon père et de ma mère j'ai passé le reste de ma misérable vie dernière les murs de la petite cité de Parga.
Je me souviens que lorsque je n'avais qu'environ que trois ans, père avait ramener à la maison un gigantesque piano à queue tout blanc. Il était sublime.
Je sors mes écouteurs de leur petit boitier noir et je les mets. Je recherche dans ma playlist une musique sympa. Le trajet de Parga à Thessalonique est assez long, 180 kilomètres si je ne m'abuse, autrement dit deux à trois heures de route. ça va être trèsssss Long.
J'ai trouvé !
Père aimait me raconter l'histoire de leur rencontre.
Maman était tombée amoureuse de la musique qu'il jouait. Bon en vrai c'est pas tout à fait ça, elle n'est pas tombée amoureuse de la musique, mais la musique qu'il jouait était en grande partie responsable de leur amour. Ils se sont rencontrés pour la toute première fois au conservatoire d'Athènes. Papa y apprenait la musique classique sur piano et maman de la danse contemporaine. Elle passait devant l'auditorium, lorsqu'une mélodie s'échappait de cette pièce. Curieuse de savoir qui jouait ces notes, elle entra dans la pièce vide. Seul un homme logé sur la grande scène et assis face au piano qui interprété Orphée et Eurydice de Christophe Willi Bald. Il leva les yeux pour croiser ceux de maman. C'était le coup de foudre au premier regard.
Contrairement à eux, à cet instant précis c'est photograph de Ed Sheeran qui joue dans mes oreilles. Je ne sais pour quelle raison.
Nous venons de sortir de la ville. Il se peut que j' extrapole un peu mais ce que je vois m'émerveille on peut distinguer des étoiles scintiller dans mes yeux ! Je suis en parfaite osmose devant les petites les maisonnettes en pierre comme ceux que je vois dans les livres de la mythologies Grec . Cette architecture est tout simplement rustique mais aussi beau.
Ça fait déjà deux bonnes heures que nous roulons.
J'ai les mains plaqués contre la vitre.
ㅡ des îles... Dis-je en pointant mon doigt vers celles-ci.
ㅡ comporte toi comme une femme et non une gamine ! Trancha t-il aussi sèchement qu'à son habitude.
Waouhhh, à mesure que nous avançons de la mer, l'eau devient plus turquoise.
Après la mer, place aux vallés.
ㅡ Nous ne sommes plus très loin de Thessalonique. Après qu'il est terminé sa phrase Sergio ajuster le rétroviseur et me sourit à travers.
Tonton m'interdit d'avoir des amis. Mais vous savez Quoi ? J'ai un secret mais ne le répétez à personne
Sergio et moi nous sommes copains. Même s'il a cinquante deux ans et moi vingt trois nous sommes toute de même amis. Je l'apprécie énormément.
Je lui rends son sourire par un pousse lève.
Après de nombreux champs d'oliviers, nous rentrons dans la région de halkidiki, ces collines et montagnes verdoyantes offres une vue panoramique particulièrement belle et apaisante.
Un grand panneau à l'entrée de la ville nous adresse un message Bienvenue à Thessalonique.
Les rues de Thessalonique sont très animées des bistrots par là, des restos par ici et des magasins de tout part. Tout le contraire de ma ville calme.
Sergio dépasse toutes ces rues animées pour d'autres moins bruyantes.
Ici les rues sont ornés de boutiques plus luxueuse les unes après les autres.
Nous roulons encore pendant un petit moment avant de nous garer devant l'une d'elle.
Trop bien nous sommes venus faire du shopping. Ça faisait longtemps.
ㅡ descends, nous sommes arrivés. Tonna t-il en sortant du véhicule.
Je sors à mon tour pour suivre tonton Lorenzo dans la boutique. Sergio reste dehors pour nous attendre. Quel dommage.
Une fois la porte du magasin poussée, on change complètement d'univers. C'est tellement glamour ici.
Une madame élégante en tailleur orange vient vous accueillir.
ㅡ Monsieur, Madame bonjour soyez les bienvenus chez Zara et Massimo Dutti, que puis-je faire pour vous ?
ㅡ Ma nièce à un évènement très important ce soir, je veux que vous trouviez une tenue qui va la rentre encore plus sublime qu'elle ne l'est déjà.
Un évènement important... Mais pourquoi je suis la dernière à être au courant ?
ㅡ vous pouvez être sans craintes ! Elle sera méconnaissable, je vous le promets monsieur. Dit la dame en affichant son plus beau sourire.
Sans même m'en rendre compte je me retrouve dans une cabine d'essayage en soutifs.
ㅡ Madame, mensurations et pointure s'il vous plaît. Demanda la dame un cahier et un stylo dans ces mains.
Euhh... Je ne suis pas très à l'aise à l'idée de donner se genre d'informations à une inconnue.
ㅡ Madame c'est pour votre tenue, ils nous faut ces informations.
Bon d'accord...
ㅡ 80, 70, 106, 38. ~c'est tellement gênant ~
ㅡ et je suppose que vous faites du L?
ㅡ Oui. Je lui répondis tout faiblement.
ㅡ Veillez patiente un instant.
ㅡ pendant que je patiente, je peux me rhabiller ?
ㅡ Ah oui désolée vous pouvez.
À cette réponse je me presse de remettre mes vêtements.
Même pas cinq minutes la dame reviens avec un grand lot de vêtements dans un chariot.
C'est quoi tout ça ? Il se passe quoi là ?
ㅡ bien nous pouvons commencer les essayages.
Je retourne alors dans la fameuse cabine, elle me tend une première Robe.
ㅡ vous ne trouverez pas qu'elle un peu trop transparente?. Je la regarde avec instance en lui posant cette question.
ㅡ mais non, votre oncle nous a confié que vous avez un faible pour ce genre de tenue.
Un faible pour ce genre de tenue? moi?
Bien que cette robe soit magnifique je vous le rassure, elle n'est pas du tout mon style. Absolument pas. Elle ne cache rien du tout elle est toute transparente on voit carrément tout!
ㅡ désolée, mais je peux en essayer une autre. La demandai-je.
ㅡ des robes pff !, c'est pas ce qui manquent. Dit-elle avec un sourire suffisant.
Nous avons passées des heures entières à essayer encore et encore. Jusqu'à...
ㅡ celle-là! Ça vous va tellement bien. vous n'avez pas intérêt à dire qu'elle ne vous plaît pas !
ㅡ mais je suis un peu à l'endroit dans celle-ci.
ㅡmais non, cette robe a été créer pour vous, prennez là, il ne manque plus que les accessoires. Termina t'elle.
Ainsi le shopping achevé, nous prirent tous les trois le chemin retour pour Parga. Le chemin du retour était extrêmement plus long.
Il était plus de huit heures du soir passé lorsque nous arrivâmes à la propriété. Aussitôt entrés dans la maison il m'ordonna d'aller enfiler ma nouvelle tenue, car nous avions été invités à une soirée privée.
Soirée privée, évènement spécial. Je ne vois toujours pas le rapport avec moi!!
J'ai souvent accompagné tonton dans des soirées privées, mais ça ne se finissait jamais bien pour moi, très souvent je me réveillais dans des penthouses ou des maisons follement grande avec des hommes tellement méprisants et abjects.
Ça y est j'ai compris le truc !
Événement important pour moi, nouvelle Robe, soirée privée tout ça je suis sûre égale _nouveau client_ !
Sérieux....
Concernant l'argent tonton Lorenzo ne fait pas les choses à moitié. Je suis sûre qu'il doit être un gros poisson ce nouveau. Combien de fois je devrais coucher avec cet homme, trois jours, une semaine ou encore un mois. Pour que qu'il claque 32.000 euros comme ça pour une robe et ça sans compter les accessoires il doit être absurdement riche ce gars.
Bof j'ai pris l'habitude, je ne cherche même plus à savoir qui est qui, j'attends juste que ça se termine.
Je me prépare et prends à nouveau la route avec tonton, mais cette fois ci pour le centre ville de Parga. Tout le trajet s'était effectué dans un silence de mort.
On dirait une carpe koï que l'on s'apprêtait à éventrer.
•••••••
Deux grandes portes s'ouvrirent sur nous. Nous entrons donc dans la salle il y a une atmosphère sombre probablement dû à la lumière tamisée qui laisse entendre la musique mélancolique en fond. Cette grande salle est très belle au passage, moyennant en son sein une folle de cinquante personnes je suppose. Très vite je remarque une grande différence entre les autres invités de la soirée et moi. Je conclus par là que tonton aurait oublié de me passer le mot.
Je me retrouvais là, en plein milieu de la salle au bras de tonton avec ma très longue robe en satin cintrée qui marque subtilement ma taille, avec une coupe sirène en bas qui rajoute une touche sophistiqué à la tenue, mon décolleté en V qui laisse entrevoir ma poitrine légèrement voluptueuse, un maquillage à peine prononcé mais _ j'ai fait un effort sur mes yeux et mes lèvres_, mon colier et ma chaîne de poignet en diamant plus mes escarpins me fait me sentir ridicule. Pourquoi j'ai la sensation d'en avoir fait un peu trop ?!. Le pire c'est que je fais tâche dans cet océan de blanc et de noir dans ma robe vert émeraude.
Il a oublié de me dire que c'est une soirée à thème! Le conna*d.
Toutes les femmes sont vêtues en blanc du masque à la tenue dans un style victorienne et les hommes en costume noirs dans un style purement gothique. Je suis la seule qui n'a pas respecté le code couleur et qui ne porte pas de masque.
La honte...
J'étais déjà à ma quatrième coup de champagne lorsque je vis un des hommes avec qui j'ai déjà eu à " côtoyer " s'avancer vers moi. Je m'apprêtais à me retirer lorsqu'il me saisir par le poignet avec fermeté.
ㅡ Quoi, tu nous quitte déjà Alejandria ? Dit-il en arborant fièrement son rictus.
ㅡ lâche-moi Gabriel j'suis pas d'humeur à jouer là ! J'avais la tête qui tournait.
C'était la dernière personne que je voulais revoir ici.
ㅡ Ton agressivité m'a manqué chérie. Dit Gabriel en retirant le pique qui retenez mon chignon qui détacha mes cheveux. T'es encore plus séduisante les cheveux défaits.
Je le repousse violement pour me diriger vers l'une des portes de service. Le couloir est vide. Prise de vertiges, juste au moment où je compte me baisser pour retirer mes escarpins, je sentis une main puissante me plaqué contre le mur et une seconde main se pose sur ma bouche.
ㅡ chutttt... Laisse toi faire ma lapine, je ne vais pas être long. Je cherchais dans ses yeux, mais il n'y avait rien aucune compassion dans son regard.
Quoi je vais encore me faire violer ??
Je tente de le repousser, me débattre, crier, mais je parviens à rien. Je n'ai pas assez de force face à cet homme.
Dans un dernier effort, lorsque je sentis sa main dans mon dos qui s'apprêtait à faire glisser ma fermeture éclair. J'entendis une roque voix qui s'éleva dans le couloir.
ㅡ ÉLOIGNE TOI D'ELLE IMMÉDIATEMENT. Ordonna la voix.
Gabriel se retourna pour faire face à l'homme qui avait osé interrompre son moment de plaisir, me laissant violemment tomber contre le carrelage froid. Il s'approcha à petit pas de autre l'homme.
~ Qu'est-ce qui est grand ~
ㅡ Ça veut jouer les héros ? Reprend ton chemin si tu ne veux pas d'ennuis mec. Le répondis Gabriel avec énormément d'assurance. L'homme à son tour dégaina son arme, la charge puis la posa sur le front de Gabriel.
ㅡ je n'ai pas pour habitude de me répéter. Rétorqua l'homme avec froideur.
Gabriel eut un petit mouvement de recul en levant les mains.
ㅡ Oula... calme-toi, range ton joujou ! on ne faisait que s'amuser c'est tout. Dit Gabriel en partant ses mains dans les poches.
C'était la première fois que quelqu'un venait à ma rescousse dans ce genre de situation. Toujours au sol, les yeux remplis de larmes je eue même pas le temps de remercier cet inconnu qu'il me tourna le dos à son tour.
En étant masquer lui aussi, à part sa stature imposante je marqua qu'il portait sur l'une de ses mains une patek Philippe grandmaster chime 6300A 0-10 noire, la même que celle de mon père.
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